Brasil Félix - Carlos Alberto, Brito, Piazza, Everaldo -Clodoaldo, Gerson - Jaïrzinho, Tostao, Pelé, Rivelino. Coach : Mario Zagallo
Italia Albertosi - Burgnich, Cera, Rosato. Facchetti - Bertini (Juliano, 73'). Mazzola, De Sisti -Domenghini. Boninsegna (Rivera, 84'), Riva. Coach : Ferruccio Valcareggi
Nous partagions au coup d'envoi de la finale le 21 juin, dans l'immense stade Azteca, une seule certitude : la coupe mise en jeu pour la première fois en 1930 ne serait plus exposée aux convoitises de tous les joueurs de football du monde. En effet, l'un des principes d'organisation du tournoi mondial consistait à attribuer définitivement la petite statuette de la Victoire ailée et dorée à la fédération qui remporterait le trophée trois fois. Comme les adversaires italiens des Brésiliens avaient eux aussi obtenu deux trophées avant la Seconde Guerre mondiale, la coupe Jules-Rimet allait, au bout des 90 minutes, prendre le chemin de Rio de Janeiro ou bien celui de Rome.
Nous partagions au coup d'envoi de la finale le 21 juin, dans l'immense stade Azteca, une seule certitude : la coupe mise en jeu pour la première fois en 1930 ne serait plus exposée aux convoitises de tous les joueurs de football du monde. En effet, l'un des principes d'organisation du tournoi mondial consistait à attribuer définitivement la petite statuette de la Victoire ailée et dorée à la fédération qui remporterait le trophée trois fois. Comme les adversaires italiens des Brésiliens avaient eux aussi obtenu deux trophées avant la Seconde Guerre mondiale, la coupe Jules-Rimet allait, au bout des 90 minutes, prendre le chemin de Rio de Janeiro ou bien celui de Rome.
Les Italiens ont une équipe comprenant plusieurs joueurs qui allient technique, grâce et force de frappe, que ce soit le grand Alessandro Mazzola, ou le plus petit Gianni Riva, dit Gigi. Connaissant les qualités brésiliennes, cette capacité à endormir l'adversaire pour placer des accélérations saisissantes, les Italiens attaquent pied au plancher : Riva allume des 25 mètres le goal brésilien Félix, puis Mazzola reprend de la tête un coup franc, mais ne le cadre pas. La période de domination italienne est brusquement stoppée par le grand Pelé à la 18e minute.Tostao, sorte de Pelé blanc, passe à Rivelino, frappeur moustachu, qui sert en hauteur Pelé qui effectue une tête piquée qui ne laisse aucune chance au gardien italien Albertosi. Le 100" but du Brésil en Coupe du monde est accueilli avec l'enthou-1 siasme qu'on peut imaginer. Il a également coupé provisoirement les jambes des Italiens qui subissent mais ne plient pas. L'orage auriverde passe, les occasions jaune et vert sont vendangées. Et le scénario du début de match se reproduit, mais cette fois au bénéfice des Italiens qui égalisent grâce à Roberto Boninsegna lequel profite d'une glissade non maîtrisée d'un défenseur brésilien qui gêne son goal et peut placer le ballon dans le but.
Dès le retour des équipes après le repos, les Brésiliens prennent le match en main, se lancent à l'attaque, les Italiens misant sur des contre-attaques rapides. Si certaines manquent d'un cheveu le but de Félix, la machine à but brésilienne se déchaîne peu après l'heure de jeu : c'est tout d'abord Gerson d'une frappe sèche du pied gauche sur service de Jaïrzinho, puis cinq minutes plus tard, après l'heure à la suite d'une énième faute commise sur Pelé, un coup franc joué très rapidement, qui aboutit à Gerson, lequel passe à Pelé, ce dernier servant dans l'axe Jaïrzinho qui fusille le pauvre Albertosi. Les Italiens sont abasourdis et n'échappent à une cruelle punition que grâce aux mérites de leur gardien. Mais à quatre minutes de la fin, ce dernier ne peut empêcher le capitaine brésilien Carlos Alberto de finir le travail d'une frappe croisée précise du droit qui conclut une attaque genre brigade de la cavalerie légère, parfaitement orchestrée par un Pelé qui décale son capitaine au millimètre près comme l'immense artiste qu'il était. ^ 4-1, c'en est fini des rêves italiens, le football-samba peut désormais se considérer comme le meilleur du monde. Une image restera : celle d'un Pelé porté en triomphe, lui le roi, buteur, animateur et âme de la Seleççao. Aucune équipe ne dominera autant son monde dans un mondial. Sept matchs, sept victoires et une moyenne de plus de 3 buts par match. Une réussite totale. Un plaisir toujours présent.
MKV
Wld.Cp.1970.Fin.Bra.it.Thewildbunch22.mkv
Goals Pelé 18eme, Boninsegna 37eme, Gérson 66'eme, Jairzinho 71eme, Carlos Alberto 87eme
Brasil Félix - Carlos Alberto, Brito, Piazza, Everaldo - Clodoaldo, Gérson - Jairzinho, Tostão, Pelé, RivellinoCoach : Mário Zagallo
Italia Albertosi - Burgnich, Cera, Bertini (75eme Juliano), Rosato , Facchetti - Domenghini, De Sisti, Mazzola - Boninsegna (84eme Rivera), RivaCoach : Ferruccio Valcareggi
Thank you very much for uploading this great match!
ReplyDeletej'ai un problème avec la partie 1 quand j'extrait,j'ai un message d'erreur,mais un grand merçi pour cette finale.
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