Saturday, April 17, 2021

Uwe Seeler & Gunter Netzer Legends

Dans le football comme ailleurs, mieux vaut être dans les petits papiers d'un grand manitou. Gunther Netzer l'a appris à ses dépens. Le géant allemand aurait pourtant eu les pieds suffisamment longs pour corriger qui l'empêcherait de tourner rond. Mais on peut avoir les pieds grands et montrer pattes blanches. Ainsi le doux Netzer préfère caresser le cuir du ballon. Tant mieux pour le "Kaiser" ! Car, à la veille de la finale de la Coupe du monde 1974, Beckenbauer use de tout son pouvoir pour écarter le meneur de jeu de la National Mannschaft appelée à affronter les Hollandais volants. Personne n'a jamais vraiment su expliquer ce qui avait poussé le joueur de Munich à intervenir de la sorte auprès de Schôn, le sélectionneur. C'est vrai, Netzer n'appartenait pas au Bayern Munich. Son club a lui, c'était Mônchengladbach, qui surclasse la Bundesliga de 1970 à 1971. En juin 1972, en Belgique, Netzer époustoufle le Championnat d'Europe des Nations de toute sa classe. Deux ans plus tard, face à la Pologne, deuxième tour aux allures de demi-finale mondiale, il ne démérite pas. Mais c'est du banc que le stratège à la longue tignasse assiste à la suite des opérations. Netzer est en train de vivre la plus grande déception de sa carrière sportive. Sans lui, l'Allemagne s'impose 2-1 en finale grâce à l'élégant gaucher Wolfgang Overath, meneur de jeu du FC Cologne et Rainer Bonhof, protégé de Franz Beckenbauer en sélection et jeune coéquipier de Netzer à Mônchengladbach. Le 7 juillet 1974 aurait pourtant dû célébrer le jour de gloire mérité de Netzer. La qualité de son jeu court ou long n'a toutefois pas échappé aux plus fortunés. Pas plus d'ailleurs que sa capacité à convertir coups francs en couperets. Le laissé-pour-compte prend donc la direction du Real Madrid et remporte deux titres de champions et deux Coupes nationales. Puis il s'en retourne conclure sa carrière du côté de Zurich avant une nomination à la fonction d'entraîneur de Hambourg. Là évolue un autre artiste qu'il choie et place dans les meilleures conditions : Kevin Keegan. Entre virtuoses, on se comprend toujours... Normalement !

Uwe Seeler n'a rien en apparence d'exceptionnel. On ne voit d'abord que sa tète dégarnie. Mais sous une rondeur apparente, sa musculature est impeccable. Malgré sa taille moyenne, 1 m 72 comme Pelé, Seeler était et est doté d'une détente exceptionnelle sur les balles aériennes. Au début de sa carrière, il se signala par de bonnes dispositions pour le jeu constructif. Par la suite il se transforma en avant-centre de pointe et se signala par son engagement physique, et ses qualités de lutteur. D'abord l'idole de Hambourg, ou il joue depuis 15 ans, il est devenu au (il des années le porte drapeau du football allemand. S'il ne lut pas toujours très brillant, il fut toujours précieux à son équipe et à la sélection nationale. A un journaliste danois, Sepp Héberger, l'ancien sélectionneur répondit au soir de Danemark-R.F.A. en 1961 : « Le plus grand drame serait que Uwe se laisse séduire par des millions des clubs italiens- Mais j'ai confiance. Hambourg a des dirigeants judicieux et il en profite. Le seul joueur dont j'estime ne pas pouvoir me passer est Uwe Seeier. » En réalité Uwe ne désirait pas s'en aller à l'étranger. Hambourg était et reste sa ville. La quitter, serait apparu comme une trahison pour ses milliers d'admirateurs du célèbre port ou l'on vit tout autant la nuit que le jour. Son cas, a un degré moindre, rappelle celui de Pelé à Santos. Après sa bonne Coupe du Monde, il voulait quitter l'équipe nationale sur un coup d'éclat et incontesté. S'il avait insisté, il sait que tôt ou tard, il aurait fini par être contesté par le public. « Et puis dit-il, les jeunes sont là. Prendre leur place serait un crime contre le football, comme il l'avait accepté en équipe nationale, Uwe ne sera plus le n" 9 du Hambourg S.V."Je ne suis plus le fonceur, le marqueur de buts que j'étais. Mais je croîs qu'en milieu de terrain, mon expérience peut être utile. Si je fais de mauvais matches en série, je n'attendrais pas que l'on m'ôte mon poste. Je demanderai à ne plus jouer. De toute façon, vous n'avez pas fini de me voir sur les terrains. Il existe des équipes réserves, puis de vétérans... 




































 Caps










8 comments:

  1. Bonjour,
    Tout d'abord merci pour tout ce boulot que tu effectues pour nous passionné. J'ai découvert ce site et je me régale là depuis quelques jours.
    Je ne sais pas si c'est normal ou pas, mais le mot de passe ne fonctionne pas sur cette vidéo.

    merci

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  2. This comment has been removed by the author.

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