Sunday, August 8, 2021

Copa America 1991 Argentina Colombia

21 Juillet 1991
Santiago Nacional


 La phase finale commença par une nouvelle polémique d'arbitrage. Lors de la victoire de l'Argentine sur le Brésil (3-2), cinq joueurs furent expulsés, dont trois qui ne méritaient pas de l'être: l'Argentin Caniggia, les Brésiliens Mazinho et Marcio. Une fois de plus, le problème des hommes en noir était posé. Les meilleurs d'entre eux, comme le Brésilien Wright ou l'Argentin Loustau. disparaissent systématiquement des phases parce que les sélections de leurs pays respectifs y participent. Ceux qui demeurent en action, Paraguayens, Péruviens ou Boliviens, ne sont pas toujours à la hauteur des circonstances. Tout au long de la seconde semaine, on déplora donc une quantité certaine d'erreurs. Mais elles furent appréciées à tous les niveaux, sans qu'une équipe, en fin de compte, en tire un véritable bénéfice sur les autres. L'autre rencontre se termina avec un nul entre Chili et Colombie, La seconde journée de la phase finale fut gâchée par une pluie violente et ininterrompue qui transforma la pelouse du Stade National en piscine. Chiliens et Argentins se contentèrent d'un nul. Mais la Colombie s'inclina sur deux contres du Brésil et Valder-rama s'énerva : « Une fois de plus, la Confédération sud-américaine a donné la priorité aux intérêts économiques. Le terrain était injouable. C'est un manque total de respect pour te public et les joueurs.»

Dans la boue, le «toque»colombien n'avait pu s'exprimer, Avant la dernière journée, toutes les équipes étaient encore en course sur le plan mathématique. Mais pas sur celui de la logique : le seul espoir du vainqueur de Brésil — Chili était une victoire de la Colombie sur l'Argentine, au pire un match nyl, Les Brésiliens s'imposèrent face à des Chiliens épuisés grâce à deux coups de tête de Mazinho II et Luis Henrique. Lors du dernier match, l'Argentine devait donc battre la Colombie pour être sacrée «Campeon». Cela parut d'abord une tâche facile, quand Simeone et Batistuta marquèrent deux buts en vingt minutes. Mais De Avila réduisit l'écart à vingt minutes de la lin. Vingt minutes pendant lesquelles les Colombiens qui n'avaient plus rien àgagner... ou perdre firent trembler les Argentins. Goycoechea sauva alors en plusieurs occasions son équipe d'un but qui aurait résonné comme une injustice. Trente-deux ans après son dernier succès, l'Argentine était de nouveau champion sud-américain. A l'heure du bilan, ce succès est parfaitement mérité. Invaincue lors de ses sept matches de préparation, invaincue lors des sept matches de la Copa, l'équipe montée en moins de six mois par Alfio Basile n'a certes pas rayé complètement de son répertoire certains aspects irritants de sa devancière «bilardienne» : il y a parfois une tendance excessive à la prudence dans les intentions, et un penchant trop prononcé pour le « malabarisme » et les coups défendus. Mais les autres vertus démontrées - la technique et la créativité - furent à tel point prometteuses qu'elles permettent d'espérer que c'est sur ce chemin-là que l'Argentine s'efforcera d'avancer désormais. Avec un gardien qui a confirmé ses progrès (Goycoechea), un axe central très solide (Ruggeri - Vasquez), des milieux de terrain accrocheurs balle au sol (Astrada et Simeone) ou dans les airs (Franco), le but argentin est bien protégé. Avec un arrière droit qui monte bien (Basualdo), des milieux de terrains talentueux et appliqués (les mêmes Astrada, Simeone et Franco), la relance est de qualité.

  Mais le plus se situe en attaque (la meilleure du tournoi avec 16 buts). Leonardo Rodriguez (numéro 10), 24 ans, de San Lorenzo, s'est révélé à Santiago comme un grand créateur. Il débuta lors du premier tour à la place d'un Diego Latorre fatigué, imposa ses accélérations, sa technique en mouvement et surtout une formidable vision du jeu qui lui permit d'être l'homme des passes décisives pendant le second tour : trois contre le Brésil, deux lace à la Colombie. Gabriel Batistuta (Boca Juniors, 22 ans), le meilleur buteur des matches retour du championnat argentin, a confirmé qu'il est un grand «goleador'. Son culot et la puissance de son tir (il rappelle Jean-Pierre Papin) lui ont permis d'être le meilleur artilleur de l'épreuve (6 buts). Suspendu lors du match lace au Chili, après une expulsion imméritée, Caniggia démontra pour sa part qu'il a encore progressé : il est toujours aussi rapide, mais il est beaucoup plus adroit qu'avant pour conserver le ballon. Et dans un contexte offensif (par exemple face au Paraguay, 4-1), il est capable de déviations et de remises qui traduisent une belle intelligence du jeu. Cette Argentine-là, qui ne comptait que trois rescapés du Mondiale (Goycoechea, Ruggeri, Caniggia), est ieune. Elle dispose de réserves de qualité, comme le libéra Gamboa, les milieux Latorre ou Villareal (absent car blessé), les attaquants Médina Bello ou Mohamed. Ce succès va donner à l'entraîneur Alfio Basile la tranquilité nécessaire pour attendre les éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde en améliorant encore le style. Car l'Argentine laissa aussi la sensation qu'elle peut offrir beaucoup plus pour les yeux. On n'en dira pas autant du Brésil. En dehors des connus Taffarel, Branco et Mazinho, les joueurs choisis par Paulo Roberto Falcao n'ont rien montré de vraiment enthousiasmant. Mazinho II, Careca III, Mauro Silva, sont d'honnêtes joueurs, sans plus. L'attaquant Renato, un bison plus solide que luté. Seul Joao Paulo, l'ailier gauche de Bari, brilla avec ses dribbles. C'est peu. D'autant que les intentions sont à l'heure du réalisme, le contre à l'honneur, la discipline partout, même de manière ridicule en dehors du terrain. Brel, ce Brésil-là ne respire pas la joie. Et Falcao, s'il demeure à sa tête, aura besoin du talent des Romario, Bebeto ou Careca (qui avaient préféré partir en vacances) pour retrouver un peu de sa fantaisie perdue. Le Chili espérait mieux qu'une troisième place. Avec un bon gardien (Toledo), un libéra de talent (Garrido), une attaque performante (Zamorano, 5 buts, et le fin Rubio), l'entraîneur Arturo Salah, admirateur de Georges Boulogne, commença très prudemment. La presse et les supporters le lui reprochèrent. Les Chiliens, séduits par le jeu offensif de Colo-Colo (récent vainqueur de la Copa Libertadores) voulaient du spectacle. Les coéquipiers de Pizatti furent plus conquérants avec l'entrée de Yanez, mais l'attaquant de Colo-Colo, qui a un sale caractère, se fit expulser. La fatigue termina d'emporter les derniers espoirs des locaux contre le Brésil.

Copa;Am.1991.Arg.Col.twb22.blogspot.com.mp4
2.1 Go
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Argentina: Goycochea - F.Basualdo, S.Vázquez, Ruggeri, Altamirano - Simeone, Franco, Astrada,
L.Rodríguez (77 Giunta) - Caniggia, Batistuta
Colombia: Higuita - Cabrera, Perea, Escobar, Osorio - L.Alvarez, Pimentel, Rincón
(45 Valenciano), C.Valderrama - De Avila, Usuriaga (45 Redín)
1:0 Simeone 11 h, 2:0 Batistuta 19, 2:1 De Avila 70












 La Confederación Sud Américana
se fundo el 9 de Julio de 1916.
Los 4 miembros originales fueron:
Argentina, Brasil, Chile y Uruguay.
Argentina, AFA fundada en 1893.
Chile, ANFP fundada en 1895.
Uruguay, AUF fundada en 1900.
Brasil, CBF fundada en 1914.
Los otros miembros en aparecer por
primera vez en la Copa America fueron:
Paraguay en 1921, APF fundada en 1906.
Bolivia en 1926, FBF fundada en 1925.
Perú en 1927, FPF fundada en 1922.
Ecuador en 1939, FEF fundada en 1925.
Colombia en 1945, FCF fundada en 1924.
Venezuela en 1967, FVF fundada en 1926.
En la edicion de 1975 por primera vez
participaron los 10 miembros de la
confederacion. En 1993 conmebol invito
a 2 miembros de Concacaf, Mexico y EE.UU.
Desde entonces son 12 los paises
que compiten por el deseado trofeo.
La Copa se puso en juego por primera vez
en el campeonato de Uruguay de 1917.














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