19e journee
21 decembre 2024
Bernabeu
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Jesús Navas (39 ans) a joué ce dimanche, face au Real Madrid, le dernier match d’une longue et riche carrière de footballeur professionnel. Celui qui n’aura joué que pour deux clubs, le Séville FC et Manchester City, a donc pris sa retraite sous le maillot de son club formateur dans l’une des enceintes les plus renommées du football mondial : le Santiago-Bernabéu. Une légende du football espagnol, vainqueur de deux Euros (2012 et 2024) et d’une Coupe du Monde (2010) avec la Roja, a reçu un vibrant hommage de la part du public madrilène. Avant de lui-même adresser un ultime adieu au monde du football sur ses réseaux sociaux dans une lettre.
«Le dernier jour. Loin de chez moi, avec mon Séville et mes supporters très présents, mon cœur tremble plus fort que jamais à cause de l’affection que j’ai reçue à Nervión il y a à peine une semaine. Et l’amour pour mon FC Séville me fait comprendre les raisons pour lesquelles mon peuple m’aime tant. C’est pourquoi mes sentiments sévillans seront toujours au premier plan de mon esprit, parce que mes fans m’ont poussé à la limite lorsque j’ai ressenti le bonheur que j’ai ressenti un après-midi où je pensais flotter le bonheur d’un après-midi où j’ai cru flotter au-dessus du Pizjuán. Mais ce que nous avons vécu cet après-midi au Bernabéu, c’est une folie bienheureuse. Je ne me souviens pas d’avoir vu quelque chose de semblable dans un stade rival. C’est pourquoi je tiens à remercier les supporters du Real Madrid pour leur dévouement et leur reconnaissance à mon égard dans un souvenir inoubliable. Je tiens également à remercier les joueurs et les entraîneurs du club pour leur participation à l’hommage qui m’a été rendu. J’exprime ma gratitude à tous les employés du club de Madrid qui ont collaboré à l’organisation de l’événement. Je remercie également tous les employés du club de Madrid qui ont collaboré à l’organisation de l’événement. Mes dernières minutes en tant que footballeur professionnel m’ont rappelé toutes les joies que j’ai vécues avec mon Séville et l’équipe nationale. Aujourd’hui, je peux seulement dire que rendre heureux tant de gens est quelque chose d’unique, car me souvenir chaque jour de cette reconnaissance générale me permet de vivre une expérience unique. Cette reconnaissance générale me permet de vivre une vie extrêmement heureuse», a conclu celui qui aura disputé plus de 900 matches professionnels entre 2003 et 2024.
À 10 ans, il était trop timide (seraient-ce les yeux bleus ?) au point de ne pas vouloir quitter son club de village pour intégrer le Séville FC. Il était tellement maigrichon qu’il a dû se coller à la ligne de touche pour ne pas s’envoler. C’est sur l’aile droite, ailier puis latéral, qu’il a formé un tandem avec Dani Alves et s’est fait adouber par tout le quartier de Nervión. Trop introverti qu’il était pour rejoindre la Roja, il s’est envolé pour Manchester en 2013, comme un musicien enfin décidé à jouer dans les bars plutôt que dans sa chambre. Jesús Navas rappelle qu’on ne tire pas sa révérence avant d’avoir pleinement accompli ses devoirs. Quinze titres en tout, mais par-dessus tout deux Euros et la Coupe du monde 2010.
Il est, avec Sergio Busquets et Pepe Reina, l’un des derniers baroudeurs de la génération 2010. 989 matchs, la majorité avec Séville, entrecoupée d’une pige à Manchester City. Steve Mandanda, qui a son âge, en a joué 170 de moins. Et puis, quoi de mieux que quatre Ligues Europa dans la besace pour incarner une carrière de joueur de devoir ? Un joueur au service d’un club, le Séville FC, pour qui il aura joué 706 matchs. Manolo Jiménez, le deuxième joueur le plus capé de Séville, en a disputé 366. Un joueur au service d’un projet de jeu, celui du centre, de l’importance des ailes et de la largeur. Plus qu’une machine à marquer, ses 52 buts en carrière en attestent, Jesús Navas aura été un centreur et un dribbleur. Freiné par des soucis de hanches, il a poussé jusqu’à 39 ans cette magnifique carrière qu’il résume lui-même : « Ce qui m’a toujours caractérisé, c’est mon dévouement et mes sacrifices. » Aujourd’hui, un stade porte son nom dans le centre d’entraînement du Séville FC. Il disputera le 30 décembre un match d’exhibition à Séville. En deux ans, la ville aura dit au revoir à deux légendes : Joaquín et lui.
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