GERM 30mnts
Women.Laura.Freigang.Meine.Geschichte.GERM.twb22.mp4
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Dans une interview accordée au Zeit, elle expliquait en attendre beaucoup plus de la fédération allemande. « La DFB est une entité à but non lucratif qui ne devrait pas se préoccuper uniquement d'arguments économiques. Il est bien plus important que les conditions du football féminin allemand s'améliorent » , jugeait-elle quelques jours avant de partir jouer la compétition estivale en Angleterre. Car si la fédé allemande a considérablement augmenté les primes pour ce championnat d’Europe, les problèmes persistent en Allemagne entre manque de féminisation des instances et retransmissions TV galères. « Nous, les joueuses internationales, allons très bien. Mais il y a toujours des joueuses dans la Bundesliga qui doivent travailler à côté de leur carrière de footballeuse. » Pour s’éviter une reconversion difficile, Freigang a un moment étudié en sciences du sport, en psychologie et en communication en parallèle de sa carrière. Désormais, elle tente de faire évoluer les mentalités à l’égard du championnat féminin au pays d'Angela Merkel.
Car si l’équipe nationale féminine est plutôt reconnue, à juste titre au vu de son palmarès bien garni, les joueuses en club sont encore victimes de certaines visions passéistes. « "Sport de lesbiennes", "garçons manqués"... Nous aussi, nous avons longtemps dû lutter contre les stigmatisations, et nous les entendons toujours » , détaillait ainsi Freigang. Pour cette raison, elle lit régulièrement à voix haute les commentaires machos laissés sur ses publications dans des vidéos TikTok. L’idée ? Dénoncer ces clichés en parodiant ses détracteurs avec ironie. Cette culture de l’engagement, l’attaquante la doit notamment à ses deux années passées aux États-Unis. Alors qu’elle jouait en amateur au TSV Schott Mayence, la future internationale a profité d’une bourse sport-études pour quitter son Allemagne natale le temps de deux petites piges à la Pennsylvania State University de 2016 à 2018. « Là-bas, j'ai souvent parlé de politique avec mes coéquipières et j'ai été sensibilisée à de nombreux thèmes, racontait au début du mois celle qui jouait dans le même temps pour les Nittany Lions, l’équipe universitaire de soccer évoluant en Big Ten Conference, un championnat au niveau équivalent à celui d’une D2 européenne. J'ai vu comment Megan Rapinoe s'est publiquement opposée à Donald Trump. Je trouve qu'il est très difficile de séparer la politique du sport, car de mon point de vue, le sport fait partie de la société. En tant que personne publique, on doit utiliser notre position pour défendre des valeurs. »
Si elle n’a ni les reflets roses de sa modèle, ni les revendications d’Equal Pay évoquées par les championnes du monde américaines, Freigang reste toutefois une fervente défenseuse des minorités, à l’image de la communauté LGBT. L’entraîneur du 1.FFC Frankfurt Niko Arnautis savait d’ailleurs pourquoi il venait la chercher à son retour des États-Unis en 2018. « Outre ses capacités sportives, ce sont aussi ses qualités humaines qui font de Laura un renfort optimal pour notre équipe rajeunie du futur » , expliquait le coach de la section, bientôt fusionnée à l’Eintracht Francfort.
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