Saturday, July 23, 2022

Ladies First: Euro 2012 France Holland


Quart de Finale
23 juillet
New York Stadium Rotherham

FR (with pre & post match & news at end
Women.Euro.2022.France Holland.FR..twb22.mp4
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Les Bleues ont fait voler en éclats leur plafond de verre, d'un coup de pied bien trempé d'Eve Périsset. La France s'est imposée 1-0 face aux Pays-Bas en quarts de finale de l'Euro 2022, sur un penalty en prolongations, samedi 23 juillet à Rotherham (Angleterre). Après avoir échoué à ce stade en 2009, 2013 et 2017, les Bleues ont enfin dépassé leur palier couperet.


Pour leur quatrième match au New York Stadium de Rotherham, les Tricolores ont rapidement imposé un pressing intense aux championnes d'Europe. Plus agressives et rapides à la transition que leurs adversaires, les Françaises ont largement dominé la rencontre. Delphine Cascarino, Sandie Toletti, Melvine Malard et Grace Geyoro ont offert un véritable festival offensif sans parvenir à battre la gardienne batave Daphne van Domselaar. Moins timorées en seconde période, les Oranje ont fait trembler à leur tour les Tricolores.


Le salut est finalement venu d'un penalty obtenu en prolongations par Kadidiatou Diani et tiré avec autorité par Eve Périsset (102e). Les Bleues retrouveront l'Allemagne en demi-finale, mercredi 27 juillet, au Stadium MK de Milton Keynes.










En 2017, l’équipe portée par Sarina Wiegman parvenait à un sacre historique et sorti de nulle part sur ses terres, dans une ambiance de dingue. Cette euphorie s’était prolongée jusqu’à la Coupe du monde en France, il y a trois ans, où les coéquipiers de Danielle van de Donk avaient seulement échoué en finale, face aux intraitables États-Unis. Logiquement, les Oranje auraient dû prétendre à conserver leur couronne cet été. Sauf que… "Ca fait 5 ans depuis le dernier Euro, 3 ans depuis la Coupe du monde, donc les équipes ont changé, les joueuses n’ont pas le même état de forme en fonction des années, et les Pays-Bas sont moins bien en ce moment", analysait Camille Abily, ancienne internationale française qui a vécu l’Euro chez les Bataves, il y a quelques semaines. Et ses craintes n’ont cessé de se confirmer au cours d’une phase de groupes plus que mouvementée pour les joueuses de Mark Parsons.


"C’est le chaos total !", va même jusqu’à résumer Kevin van Nunen, journaliste pour Eurosport Pays-Bas. "Il y a eu le Covid-19, les blessures, les jeunes joueuses qui n’ont pas répondu aux attentes, et celles qui n’ont quasiment pas d’expérience qui ont dû soudainement porter l’équipe...C’est difficile pour les Néerlandaises de s’adapter à l’ère post-Wiegman (partie entraîner l’Angleterre depuis fin 2021)". "Depuis l’arrivée de Mark Parsons, on assiste aux choses les plus étranges !", s’exclame notre confrère, qui prend pour exemple le début de polémique déclenché par l’une des attaquantes de la sélection, Jill Roord, juste avant l’Euro : celle-ci avait dû revenir sur ses propos, disant qu’elle blaguait, après avoir révélé qu’une partie de l’équipe s’était endormie au cours d’un séance tactique qui s’éternisait avec leur sélectionneur…


L’équipe de France, épargnée pour le moment (on touche du bois) par les cas de Covid-19, peut donc même presque s’estimer chanceuse. Elle n'a "seulement" à déplorer que l’absence de son attaquante star, Marie-Antoinette Katoto, blessée à un genou et qui a dû quitter ses partenaires pour le reste de la compétition, avant d'affronter les Pays-Bas en quart de finale ce samedi (21h, à suivre en DIRECT commenté sur Eurosport). Durant leur entrée en lice dans cet Euro, les Pays-Bas, eux, ont très rapidement perdu deux de leurs piliers : la gardienne Sari van Veenendaal, blessée à l’épaule et elle aussi rentrée à la maison, ainsi que la défenseure Aniek van Nouwen, touchée à une cheville sur un tacle violent. Et ce n’est pas fini. Après le nul face à la Suède (1-1), les Néerlandaises ont eu à déplorer plusieurs cas de Covid-19, touchant notamment deux autres joueuses incontournables, la milieue Jackie Groenen et la serial buteuse Viviane Miedema. Si la première est revenue pour la dernière rencontre de la phase de groupe face à la Suisse (4-1), l’attaquante d’Arsenal, meilleure buteuse de l’histoire de la sélection (94 réalisations), n’a pas rejoué depuis le 9 juillet dernier. Elle devrait faire son retour face aux Bleues, et sera, malgré son manque de temps de jeu, le danger numéro 1 pour les Tricolores : "Elle sait marquer, mais qui pourra lui donner les bons ballons ?", s’inquiète Kevin van Nunen. Car aux malheurs néerlandais sont venus s’ajouter une nouvelle tuile, avec l’annonce du forfait de Lieke Martens, la néo-Parisienne et autre principal danger offensif de l’équipe en temps normal. A ce niveau-là, ça commence même à ressembler aux dix plaies d'Egypte.


Pour comprendre l’ampleur de son absence, il suffit d’écouter Parsons : "C'est une terrible nouvelle pour Lieke et pour nous", a-t-il réagi à l’annonce du départ d’Angleterre de sa joueuse. Reste que, sur ses trois premières apparitions dans cet Euro, l’ancienne Barcelonaise s’était montrée nettement moins fringante qu'à l'accoutumée. Interrogée pour savoir si l’absence de sa future partenaire allait peser, Grace Geyoro n’a pas pu se dérober : "Dire non, ça serait mentir, c'est une très grande joueuse, elle a terminé meilleure joueuse du dernier Euro. Pour nous, ne pas l'avoir en face, ça peut être un atout même si malheureux que cela soit sur blessure. On va rester concentrées. Elles ont d'autres grandes joueuses". Parmi celles-ci, au poste de numéro 10, il y a Danielle van de Donk. La joueuse de 30 ans, auteure du but décisif face au Portugal (3-2) la semaine passée, n’est pas non plus dans la forme de sa vie. Elle a toutefois une bonne excuse : blessée au genou avec l’OL fin décembre dernier, elle a joué son premier match de l’année le 1er juin dernier, lors de la dernière sortie des Fenottes cette saison. ais ne comptez pas non plus sur la troupe de Corinne Diacre pour crier victoire trop tôt. Les Bleues, qui restent sur 5 quarts de finale consécutifs sans victoire dans les compétitions internationales, et dont c’est le plafond de verre pour le moment à l’Euro, échouant à ce stade lors des trois dernières éditions (2009, 2013, 2017), s’attendent à affronter leur miroir, en quelque sorte. "Notre jeu se ressemble un peu parce qu'on arrive à avoir la possession du ballon mais on a également des joueuses techniques devant, à l'aise en transition et rapides", a ainsi déclaré Geyoro en conférence de presse à quelques jours de l’affrontement. Les partenaires de Melvine Malard, qui devrait à nouveau démarrer en pointe ce samedi à Rotherham, vont espérer démarrer très fort, comme elles l’ont fait à chaque fois dans la phase de groupes, pour prendre les devants au tableau d’affichage et se rasséréner. Face à une sélection contre laquelle elles restent sur une victoire au Tournoi de France en mars (3-1), il faudra surtout mieux gérer la seconde période, où elles ont souvent faibli, à l’inverse des Pays-Bas, qui ont inscrit six de leurs huit buts après la pause. Depuis le début de l’Euro, les Pays-Bas ont rarement été souveraines défensivement. Comme les Bleues, elles n’ont pas encore réussi à garder leurs cages inviolées jusque-là, et les espaces laissés en défense dans les couloirs devraient profiter aux explosives Delphine Cascarino et Kadidiatou Diani.


Également, les Bleues devront utiliser leur expérience, face à une équipe qui en raison des absences et du peu de rotations pratiquées, tant par Wiegman que par Parsons ces dernières années, provoque forcément un manque de vécu dès lors que les incontournables ne sont plus là. Van Nunen cite en premier lieu la joueuse du PSV Esmee Brugts (18 ans), apparue seulement 25 minutes jusqu’ici, ou encore Romee Leuchter (21 ans), "la meilleure buteuse de l’équipe (avec ses deux réalisations face à la Suisse) qui est une attaquante avec seulement cinq sélections". Dans ce contingent de joueuses peu habituées à la lumière des projecteurs, il y a tout de même eu quelques bonnes surprises, à l'image de la gardienne Daphne van Domselaar, auteure de plusieurs parades importantes et qui a donc pour l’instant réussi à faire oublier la capitaine van Veenendaal, ou encore la milieue de l’Ajax Victoria Pelova. Damaris Egurrola, une autre pensionnaire de l’Olympique Lyonnais pourrait, elle, profiter des absences pour se faire à nouveau remarquer au milieu de terrain, comme ce fut le cas face au Portugal. Malard : "J'ai déjà marqué un doublé contre la gardienne des Pays-Bas" Si tous les voyants semblent au vert côté français, il reste de l’espoir dans le camp néerlandais, comme conclut, dans une pique non voilée, Kevin van Nunen : "Pour qu’elles rallient les demies, il faudrait que les joueuses françaises implosent. Mais c’est un point de caractère qui semble typiquement français…". Espérons que Charlotte Bilbault et compagnie lui donnent tort ce samedi au New York Stadium.







































 


























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