Monday, November 4, 2024

World Cup 2009 PlayOffs France Ireland



Barrage Retour
18 novembre 2009
Stade de France

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WITH PRE & POST MATCH
WC.2009.Qualifs.France.Irland.ENG.twb22.blogspot.com.mp4
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Après une victoire arrachée 1 but à 0 en Irlande 4 jours plus tôt, les français abordent le match retour sans grandes convictions. Ils sont fébriles et tétanisés par l’enjeu, à l’image d’une équipe en manque de confiance depuis plusieurs années. De leur côté, les irlandais n’ont rien à perdre, bien au contraire. Ils imposent leur jeu sur le terrain et se procure les plus belles occasions de la première mi-temps. Robbie Keane ouvre même le score à la 33e minute, afin de remettre les deux équipe à égalité. Au bout du temps réglementaire, l’Irlande remporte le match 1 but à 0 mais le match se poursuit afin de déterminer un vainqueur sur l’ensemble des deux rencontres.


Tout vient basculer à la 103e minute de jeu, sur un coup franc de Florent Malouda, Thierry Henry empêche le ballon de sortir en dehors des limites du terrain avec sa main gauche, il le décale ensuite à William Gallas qui vient inscrire le but salvateur pour la France de la tête. L’action est aller très vite, les caméras de télévision repassent l’instant en boucle et permettent de bien voir la faute de main du joueur français. Mais la majorité des gens présents dans le stade, et surtout l’arbitre de la rencontre, n’ont rien vu sur l’instant. La faute est bien présente, mais elle n’est malheureusement pas sifflée. Les irlandais protestent, mais rien n’y fait, la France arrache le but du match nul et se qualifie pour la phase finale de la Coupe du Monde en Afrique du Sud.


La polémique prend de l’ampleur les jours suivants dans les médias, avec une équipe et un joueur accusés de tricherie. Après ses plus beaux exploits et ses nombreux records en équipe de France, Thierry Henry est la cible de toutes les critiques. Il est vrai que son attitude n’est pas la plus exemplaire, mais elle est à l’image de la mauvaise santé et la mauvaise phase de cette équipe. Coup du sort et revers de la médaille oblige, un nouveau scandale éclatera quelques mois plus tard en pleine Coupe du Monde 2010, avec l’affaire du bus de Knysna et la révolte des joueurs français…


France : Hugo Lloris – Bacary Sagna, William Gallas, Julien Escudé (Sébastien Squillaci, 8e), Patrice Evra – Alou Diarra, Lassana Diarra – Nicolas Anelka, Yoann Gourcuff (Florent Malouda, 87e), Thierry Henry (cap.) – André-Pierre Gignac (Sidney Govou, 56e). Sélectionneur : Raymond Domenech.
Irlande : Shay Given – John O’Shea (Paul McShane, 66e), Richard Dunne, Sean St Ledger, Kevin Kilbane – Liam Lawrence (Aiden McGeady, 105e), Keith Andrews, Glenn Whelan (Darron Gibson, 62e), Damien Duff – Kevin Doyle, Robbie Keane (cap.). Sélectionneur : Giovanni Trapattoni.


Martin Hansson, qui n’a pas vu la main de l’attaquant des Bleus lors du barrage qualificatif pour le Mondial 2010, avoue qu’il aurait apprécié disposer à l’époque de l’assistance vidéo.
Questionné sur sa réaction s'il croisait aujourd'hui le nouvel entraîneur de l'Impact Montréal, l'ex-arbitre répond : « Je ne lui parlerais pas. Je pensais que c'était l'un des meilleurs matchs de ma carrière, raconte celui qui est depuis devenu observateur des arbitres pour la Fifa. Ce n'est pas si souvent, en tant qu'arbitre, que tu es impatient de débuter une prolongation mais, pour ce match, c'était ce que je ressentais. J'étais à un bon moment de ma carrière, j'avais arbitré la finale de la Coupe des confédérations. Je pensais vraiment que j'avais fait un bon match. »
 

«Nous blâmons le joueur, nous ne vous en voulons pas»
Autre image qu'il garde de cette soirée au Stade de France, celle d'un dirigeant de la fédération irlandaise venant à sa rencontre, lui et ses adjoints. « Nous savions ce que cela signifiait pour l'Irlande et nous savions aussi que pour nous, la Coupe du monde en Afrique du Sud n'existait plus (NDLR : Martin Hansson a été retenu, mais n'a pas arbitré). Il voulait nous serrer la main. Messieurs, me dit le dirigeant, bien sûr que c'est une erreur, mais nous blâmons le joueur, nous ne vous en voulons pas. C'est une grosse triche de la part du joueur. C'était incroyablement bien de sa part. »


For many Irish people in the Stade de France on November 18 2009, one of the main memories of the night is not actually the act of cheating that made that World Cup qualification play-off infamous. Most present weren’t initially aware of what had happened. The majority of Irish supporters were at the other corner of the stadium and, even in the press box, there were actually no replay screens. Those of us up in the media section knew there was some commotion, especially with how a manic Shay Given reacted. It was only over the next few minutes, when a series of messages written in stunned capital letters came through from those at home, that people actually in the stadium for such a moment realised that such a historic piece of cheating had taken place in front of their eyes. By the time the final whistle went, everyone knew exactly what a piece of robbery had taken place, that Thierry Henry had so blatantly used his hand to set William Gallas’s key extra-time goal to send France to the 2010 World Cup thanks to a 2-1 aggregate win. That was also when it started. s the gold ticker tape fell from the roof, the stadium PA began to play ‘I Gotta Feeling’ by the Black Eyed Peas came on.


Paris 2009 was not just about the injustice of the moment. It was about the injustice of the game.
Ireland had genuinely put in one of the country’s great displays. A situation that had looked lost came so close to offering one of the historic wins. Having been so poor in losing the first leg 1-0 at home, to the point that the match in Paris looked like a foregone conclusion, Ireland responded by trampling over all expectations. They trampled right over France and, for the vast majority of the 120 minutes played, were the better team. They pinned Raymond Domenech’s side right back, and could really have been 4-0 up. Robbie Keane’s supremely taken first-half goal could have been the start of a truly stunning win. He ended up squandering a one-on-one, as did Damien Duff, and John O’Shea missed when he should have scored.


That is also why elements of the reaction weren't completely unified. There was some debate in Ireland about whether their players would have done the same, and a lot of pointing out how there was no sympathy for Georgia when Keane dived for a crucial penalty in qualifying. There was also some feeling that, if you waste so many chances, this is what you leave yourself open to.
Henry’s former teammate Bixente Lizerazu didn’t feel that way, though. He went up to one Irish journalist after the match and apologised. Many around Paris were the same. There was a lot of disgust, and that meant many Irish feelings of resentment were towards Henry rather than France.
It is also why there should be a more friendly edge to the “revenge” angle on Sunday. It feels playfully pantomime, rather than pointed, despite the rawness of the emotion at the time.
One other overriding emotion was pride. Everyone realised the team had given their all. It restored the bond between the Irish team and their supporters. It was one of the odd positives of the occasion. There is also something odd about events like that. In a strange way, it is almost a privilege to have been present at something that does ring out in football history, that you can talk about with first-hand experience now it is so relevant again. And that’s even if many there didn’t actually see it. They do know well what they heard.































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