Sunday, February 27, 2022

Ligue 1 2019 2020 PSG Marseille


27 octobre 2019
Parc des Princes

ENG resume 30 mnt repost lien mort retrouvé sur un disque dur
L1.2019.2020.Psg.Mars.resume.twb22.ENG.mp4
1.07 GB https://1fichier.com/?r2wbypt91yg4l7d1mnnz

Le plan de jeu de Marseille était ambitieux, mais il a été exécuté avec une incroyable naïveté. L'OM avait la volonté de jouer haut pour surprendre le PSG, mais son pressing était bien trop inefficace pour que Paris ne le punisse pas à chaque perte de balle. L'équipe de Thomas Tuchel a adopté un jeu direct avec beaucoup de verticalité, exploitant ainsi les espaces laissés par des Marseillais trop imprécis dans le placement et la relance. Avec des boulevards dans la profondeur, le talent des attaquants parisiens a fait le reste pour que l'affaire soit entendue dès la première période.


Un doublé de Mauro Icardi, un autre de Kylian Mbappé et trois passes décisives d'Angel Di Maria : les trois attaquants parisiens ont littéralement martyrisé une défense marseillaise totalement dépassée, au sein de laquelle Hiroki Sakai et Bouna Sarr ont été particulièrement en difficulté. Dans son rôle de maestro, tant pour lancer les offensives parisiennes que pour initier les phases de pressing, Marco Verratti a été diabolique pour les Marseillais. Il a fait vivre un calvaire à Valentin Rongier, symbole de la débâcle du milieu de l'OM où Dimitri Payet est le seul à avoir vaguement surnagé.


L'inefficacité marseillaise a été totale, mais elle a initialement été offensive. L'OM aurait pu prendre l'avantage au score dans les dix premières minutes de la rencontre. D'abord par Dario Benedetto. Puis par Valère Germain, qui n'a pas été plus réaliste face au but que son coéquipier de l'attaque phocéenne. Une minute après l'occasion de l'ancien Monégasque, Mauro Icardi n'a pas manqué sa première opportunité d'ouvrir le score. Et le festival parisien était lancé…  Ce PSG-OM restera historique. Paris n'avait jamais marqué trois buts sur la première période d'un match contre son rival marseillais. Il en a même inscrit quatre pour encore mieux marquer le coup. Les Parisiens ont ainsi égalé le record de leur plus large victoire sur Marseille avec un écart de quatre buts. C'était arrivé deux fois : au Parc des Princes en 1978 (5-1) et plus récemment au Stade Vélodrome, en 2017 (1-5).


Les intentions d'André Villas-Boas étaient louables. Dans le sens où l'entraîneur marseillais a eu le mérite de tenter quelque chose de différent, là où ses confrères de la Ligue 1 viennent défier Paris en faisant le dos rond. Lyon en a été le meilleur exemple. Au Groupama Stadium, où les Gones avaient déjà terrassé l'ogre parisien, l'équipe alors dirigée par Sylvinho s'était contentée d'attendre dans son camp avant de se faire punir à la dernière minute. Cela lui a été reproché. C'est difficile d'adresser le même reproche au technicien portugais. Mais son plan de jeu n'en était pas moins suicidaire. Car Marseille n'avait pas les armes pour le tenir. Les Olympiens n'ont jamais mis suffisamment d'agressivité dans les duels pour gêner la relance parisienne. Villas-Boas n'a pas changé sa stratégie pour autant et il a ainsi continué à exposer une défense marseillaise qui n'avait pas les armes pour lutter contre la rapidité et la qualité technique des attaquants du PSG. Inévitablement, elle a totalement explosé. Paris n'a pas pris ce duel à la légère. Les Parisiens l'ont joué comme un match de Ligue des champions, avec la même volonté de faire mal à l'adversaire, même s'il ne l'a fait qu'une mi-temps. Cela a suffi. Cette mentalité manque cruellement à Marseille. Cet état d'esprit de tueur lui fait régulièrement défaut au moment de défier Paris ces dernières années. Villas-Boas n'a pas réussi à l'insuffler. Même s'il n'avait pas de mauvaises intentions, il a certainement plombé les chances de son équipe en la faisant évoluer de la sorte face à un tel adversaire.












 

1 comment:

NO LINKS ALLOWED