Rafael Gimenez Jarque El Titan Fali

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Le footballeur de Cadix, Rafael Gimenez Jarque, Fali, Titan Fali, raconte l'histoire d'un joueur particulier. Fali vit loin du stéréotype d'un footballeur. Iil est gitan, père de famille depuis l'âge de 16 ans et il a ramassé de la ferraille durant son enfance et son adolescence. Également surnommé Titan, son histoire est un exemple de persévérance dans la recherche d'un rêve.

Rafael Jimenez Jarque, l’arrière central ou milieu de terrain défensif de Cadix, omniprésent sous son surnom de Fali, vient d’une communauté gitane, a emprunté un chemin sinueux vers le sommet et n’est désormais plus affecté par la célébrité. Né à Valence, Fali était dans les livres de la ville voisine de Villarreal quand il était jeune, avant de retourner dans sa ville natale pour rejoindre Levante et faire ses débuts avec leur équipe réserve à l’adolescence dans le quatrième niveau semi-professionnel et régionalisé en 2010/11. Une percée est restée insaisissable alors qu’il quittait Levante et a passé quelques années avec Huracan en troisième division (Segunda B) avant, en 2015, il a été happé par Gimnastic Tarragona après leur promotion en deuxième division. Tout au long de ces premiers jours, Fali est resté proche de ses racines gitanes,

 toujours heureux de défendre la communauté soudée qui a développé sa personnalité dure mais terre-à-terre et lui a donné une vision du monde indépendante. Rappelant ces origines, il a un jour expliqué au journal sportif AS : « Notre vie est difficile. Je me suis marié à 16 ans et je suis devenu père à 17 ans. Le matin, je travaillais à la casse et l’après-midi, je m’entraînais. J’avais 16 ans mais j’avais déjà une mentalité de 30 ans. Les gens disent toujours que j’ai l’air très vieux. Après tout ce que j’ai souffert, bien sûr que je le fais.” La force de caractère de Fali s’est toujours manifestée en abondance sur le terrain de football, où il joue avec un sens de l’engagement inébranlable. Il est cependant techniquement limité et il n’aurait pas été surprenant que sa carrière ait suivi un cheminement de compagnon dans les niveaux inférieurs. Mais sa vie a changé de manière inattendue en janvier 2016, alors que son séjour dans l’anonymat relatif des ligues inférieures prenait fin brutalement avec un prêt surprise à l’équipe B de Barcelone.

 

En termes footballistiques immédiats, c’était un pas en arrière car sa nouvelle équipe était dans la Segunda B, un niveau inférieur à Tarragone, mais le statut et les attentes inhérentes à la représentation du Barça – même de leurs réserves – étaient totalement différents de tout ce qu’il avait connu auparavant. Fali a été allongé contre Barcelone en septembre pour revenir 10 jours plus tard Andrea Orlandi, l’ancien joueur du Barca, de Brighton et de Swansea qui est désormais un expert de La Liga TV, raconte une histoire de l’arrivée de Fali au Camp Nou qui illustre parfaitement sa grande personnalité. “Le Barca B l’a fait signer pour apporter le leadership”, a expliqué Orlandi à BBC Sport. “Il a immédiatement senti qu’il y avait un manque d’engagement au sein de l’équipe, alors après deux séances d’entraînement, il s’est levé devant les joueurs et a dit:” Écoutez, je suis un gitan et j’ai besoin de nourrir ma famille. 

C’est une fois – une opportunité dans ma vie. Vous avez des qualités que je n’ai pas, mais si nous ne gagnons pas de matchs, je ne gagnerai pas un autre contrat. Donc si vous ne courez pas, je serai courir après toi. “Personne ne fait ce genre de chose à Barcelone, mais il a changé la mentalité de l’équipe et ils ont commencé à gagner.” Il a fini par rester avec le Barça B pendant deux ans et a été régulièrement invité à s’entraîner avec la première équipe – le manager de l’époque, Ernesto Valverde, lui a demandé de s’entraîner avec son intensité physique habituelle, mais Fali a plaisanté en disant qu’il ne pouvait pas s’approcher suffisamment de Lionel Messi pour donner un coup de pied. lui. Fali a joué un rôle clé dans la promotion du Barca B dans la division Segunda en 2017 et bien qu’il soit ensuite retourné à Tarragone, son profil s’était considérablement amélioré. L’année suivante, il était de nouveau en mouvement, rejoignant l’ambitieux Cadix de deuxième division, et à la fin de sa première saison complète avec le club andalou, il a célébré une autre promotion. Enfin, à 27 ans, il avait atteint l’élite.

Ce nouveau statut, cependant, ne l’a pas changé. Alors que certains joueurs prêchent les valeurs d’« humilité » tout en profitant d’un style de vie de rockstar, Fali vit avec sa femme et ses trois enfants dans un modeste appartement du centre de Cadix, à deux pas de leur stade Nuevo Mirandilla. Il sort rarement et ne possède même pas de téléphone portable, empruntant celui de sa femme s’il en a besoin. Sur le terrain, il est toujours dur mais jamais sale, la quintessence d’un “pro honnête” et possède une résistance physique remarquable – lorsqu’il a été blessé au genou contre Barcelone en septembre, on craignait qu’il soit resté des mois sur la touche; 10 jours plus tard, il était de retour dans le onze de départ. Les attributs de Fali, à la fois sur et en dehors du terrain, en font un choix parfait pour Cadix, dont le manager de longue date, Alvaro Cervera, utilise des méthodes de jeu sans prétention qui donnent la priorité à la substance avant le style. 

Cadix est activement désintéressé à avoir le ballon, avec une moyenne de seulement 35,8% de possession jusqu’à présent cette saison – le plus bas sur 98 équipes dans les cinq grandes ligues européennes. Fali décrit leur approche comme se concentrant sur “être efficace dans les deux surfaces de réparation”, quelque chose qu’ils ont eu du mal à réaliser lors d’une récente série d’une victoire en neuf matchs, ne leur laissant qu’un point en dehors de la zone de relégation. Leurs tentatives pour retrouver la forme commencent ce week-end contre les champions, et inspirés par la force de la personnalité de Fali, vous ne voudriez pas parier contre eux.

The footballer of Cádiz, Rafael Gimenez Jarque, Fali, Titan Fali, tells the story of a peculiar soccer player. Fali He lives away from the stereotype of a footballer. In addition, he is a gypsy, a father since he was 16 years old and he collected scrap metal during his childhood and adolescence. Also nicknamed Titan, his story is an example of perseverance in search of a dream.

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