21e journee
15 janvier 2022
Parc des Princes
FR
L.2021.2022.Psg.Brest.FR.twb22.mp4
4.6 Go
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La scène relevait presque du gag : sur les vingt dernières minutes de ce PSG-Brest, que Sergio Ramos a disputées, chaque ballon touché par le défenseur donnait lieu à une ovation sans équivoque des 5000 chanceux qui ont pu assister à ce match au Parc des Princes malgré la jauge serrée. Une belle façon d'accueillir l'Espagnol pour sa première Porte d'Auteuil, mais aussi de mettre un peu de piment dans une soirée très tranquille pour le Paris Saint-Germain. Le leader du championnat a en effet disposé de son adversaire du soir sans trop se fouler (2-0), après sa contre-performance remarquée du week-end dernier face à Lyon.
Avec un mercure juste en dessous de zéro degré et un Parc des Princes rempli à 10% de sa capacité, il fallait au moins un grand spectacle sur le terrain pour mettre un peu de chaleur dans cette soirée parisienne. Problème : cette saison, le PSG vient rarement sur le terrain avec son habit de soirée. Face au Brest de Michel Der Zakarian, exception n’a pas été faite. Malgré une belle énergie déployée dans le pressing en tout début de rencontre, Paris a bien du mal à créer le danger. Et ce sont d’ailleurs les Brestois qui alertent les premiers : profitant d’une erreur d’appréciation de Kimpembe, Cardona se retrouve seul aux six mètres devant la cage parisienne et bute sur un très grand Donnarumma. Il faut attendre la demi-heure de jeu d’un match très emprunté pour que la lumière vienne, ô surprise, de Kylian Mbappé : après un bon travail de Wijnaldum, le Français se retrouve dans une position idéale à l’entrée de la surface et fusille Bizot d’une frappe croisée (1-0, 32e).
Au retour des vestiaires, alors que Danilo remplace Wijnaldum blessé et que la jeunesse parisienne se demande bien quelle catastrophe naturelle il va leur falloir pour enfin obtenir un temps de jeu pourtant mérité, le match reprend sur des bases un peu plus dynamiques. Marco Verratti, qui n'avait plus tiré au but depuis le début du quinquennat Macron, trouve le poteau de Bizot et fait parcourir un frisson dans les tribunes dégarnies du Parc. Dans la catégorie improbable, Paris double la mise grâce au deuxième but en deux matchs de... Thilo Kehrer, parfaitement servi dans la surface après un excellent travail de Nuno Mendes côté gauche (2-0, 53e). Cette avance acquise, Mauricio Pochettino en profite, une fois n'est pas coutume, pour faire une petite folie : faire entrer Sergio Ramos, donc, à la place de Di María et vivre vingt minutes dans le 3-5-2 tant attendu par les supporters et observateurs du club. Dans la foulée, les Parisiens manquent de peu le but du 3-0 alors que Marquinhos et Icardi, de la tête, butent coup sur coup sur Chardonnet et Bizot. Une occasion de doublé tout juste loupée par Kehrer, une dernière frappe de Mbappé après un une-deux avec Simons bien parée par le gardien brestois (85e) et tout le monde peut aller se mettre sous une douche bien chaude. Paris se balade toujours en tête de la Ligue 1, et n'émerveille toujours pas à un mois de son huitième de finale de C1.
PSG (4-3-3) : Donnarumma - Kehrer, Marquinhos, Kimpembe, Nuno Mendes - Verratti (Michut, 90e), Herrera (Paredes, 80e), Wijnaldum (Danilo, 46e) - Di María (Ramos, 71e), Icardi (Simons, 80e), Mbappé. Entraîneur : Mauricio Pochettino.
Brest (4-4-2) : Bizot - Duverne, Chardonnet, Pierre-Gabriel, Herelle (Brassier, 80e) - Honorat, Agoume (Mbock, 59e), Faivre (Badji, 90e), Magnetti (Lasne, 59e) - Cardona (Mounié, 59e), Le Douaron. Entraîneur : Michel Der Zakarian.
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