FR 10mnts "Elenven Retro"
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Un joueur «d'une autre planète». Thierry Henry déclarait sa flamme à Kevin De Bruyne . «C’est un joueur incroyable, ce qu’il nous montre, c’est de la folie, s'enthousiasmait la légende d'Arsenal, qui a été l'adjoint de Roberto Martinez avec la Belgique entre 2016 et 2018. Son cerveau est ailleurs, j’ai pu m’en rendre compte quand j’ai travaillé avec lui. C’est l’un de ces gars que tu dois tout simplement laisser jouer, parce que si tu essaies de comprendre ce qu’il fait, ça te fait mal à la tête.» Des louanges devenues pain quotidien pour De Bruyne, milieu de terrain offensif et catalyseur du jeu de Manchester City. Il n'a pas le glamour d'un Neymar mais le Belge s'est imposé comme l'un des meilleurs joueurs de la planète.
Rien ne prédestinait De Bruyne à un tel destin, et sûrement pas son échec à Chelsea qu'il a quitté en 2014. «Vendre Kevin De Bruyne pour 29 M€ serait l'affaire du siècle», titrait alors le célèbre site web américain Bleacher Report . Finalement, Wolfsburg déboursera 22,5 M€ pour le milieu belge. Un an et demi plus tard, Manchester City signe un chèque de 75 M€. La première saison est belle, sans plus. Puis arrive Pep Guardiola. L'entraîneur espagnol donne les clés du jeu au natif de Tronchiennes, en région flamande, qui parle un peu français et beaucoup néerlandais. 16 passes décisives en 2016-17, 18 en 2017-18 et 20 en 2019-20 : De Bruyne met la Premier League à ses pieds, littéralement. «Il n'est pas nécessaire de dire à quel point Kevin est fantastique», s'ébahissait Guardiola en juillet dernier. Interrogé sur une comparaison avec Andrés Iniesta, qu'il a entraîné à Barcelone, le Catalan valide. «Andrés est plus posé, il oriente le jeu. Kevin est comme un couteau, analysait Guardiola . Quand il décide d'y aller, il sent les passes et le jeu.»
Les éloges pleuvent. De Bruyne émerge comme le joueur à retenir chez le rouleur compresseur Manchester City, qui a gagné 21 matches de suite toutes compétitions confondues cette saison, soit la meilleure série de l'histoire pour un club anglais. Mais peut-on parler du Belge comme d'une star ? Hors-terrain, non. Il y a trois semaines, il a lui-même négocié sa prolongation de contrat sans agent, chose rare dans le football. Selon The Athletic , il a commandé des données statistiques très poussées pour prouver son importance dans le jeu citizen, et ainsi parapher un nouveau bail jusqu'en 2025. On ne le retrouve pas accolé à une tonne de sponsors tel Neymar. Il n'établit pas un record de vitesse sur contre-attaque tel Kylian Mbappé. Il n'a pas une célébration de but iconique tel Cristiano Ronaldo. Des buts, il n'en marque pas beaucoup d'ailleurs : 65 en 258 matches avec Manchester City. Son jeu s'exprime parfois dans l'ombre. Au mieux, avec une passe décisive. Au pire, dans l'avant-dernière passe. Le genre de geste qui désarticule une défense, mais que seules les statistiques les plus avancées peuvent calculer. Guardiola, toujours pour Canal+ : «Quand on me demande de parler des joueurs, de leurs qualités, je réponds toujours : “vous n'avez qu'à regarder ! Allumez la télé et profitez !”»
2008-2012 KRC Genk
2012-2014 Chelsea
2012-2013 → Werder Brême
2014-2015 VfL Wolfsburg
2015- Manchester City
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