Trophée des champions 1995 1996 PSG Nantes

3 janvier 1996

Stade Francis Le Blé Brest

15.000 spectateurs

FR pass twb22donotrepost

Troph.Champ.1995.1996.Par.Nant.twb22donotrepost.FR.mp4

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PARIS S.G. : Lama – Cobos, Mahé, Le Guen, Colleter – Fournier, Raï, Ducrocq, Djorkaeff – Nouma, Dely Valdes. Ent : Fernandez

NANTES : Casagrande – Le Dizet (Chanelet 46), Carotti, Decroix, Pignol – Makélélé, Ferri, N’Doram (Peyrelade 69), Cauet, Pedros – Ouedec (Gourvennec 46). Ent : Suaudeau

Le Trophee des Champions, match de gala au profit de l'Union syndicale des journalistes sportifs français doit établir une suprématie entre le champion de France en titre et le détenteur de la Coupe de France. A l'orée d'une année qui s'annonce très chargée, il s'agit surtout d'un match de préparation pour les deux équipes.

Georges Eo, l'entraîneur adjoint du FC Nantes, a fait ses comptes. Selon que la fortune sera bonne ou mauvaise dans les compétitions où ils sont engagés, ses joueurs vont devoir disputer en moyenne entre cinq et six matches par mois dans la seconde moitié de la saison. Comme si la charge ne suffisait pas, la Ligue nationale de football a ajouté cette année sur le bât le Trophée des champions, entre le vainqueur de la Coupe de France et le champion de France 1995.

Une telle accumulation ne laisse pas d'inquiéter les entraîneurs. Ils s'en préoccupent moins pour le rendement à court terme de leurs protégés que pour leur santé à long terme. « Le football est un sport de grand contact. Les coups, il faut le temps de les digérer, analyse Jean-Claude Perrin, le préparateur physique parisien. Les blessures et la fatigue ne sont pas l'historique du dernier mois mais le reflet d'événements antérieurs. » L'intensité de la saison ne serait rien si elle s'accompagnait de plages de récupération suffisantes. Or ce n'est pas le cas.

Avant de s'engager dans l'interminable tunnel de 1996, Nantes, Paris-Saint-Germain et les autres équipes françaises n'auront eu droit qu'à dix jours de coupure hivernale. Tous ont repris le chemin du stade juste après Noël. A la fin de la saison dernière, les joueurs ne s'étaient vu concéder pour tout répit que deux malheureuses semaines d'été. « Les organismes n'ont évidemment pas le temps de récupérer, explique Georges Eo. La trêve permet simplement de s'évader un moment de l'ambiance de compétition, de se ressourcer psychologiquement. »

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http://www.paris-canalhistorique.com/le-match-du-jour-3-janvier-1996-psg-nantes-le-premier-trophee-des-champions-pour-paris/