Thursday, April 15, 2021

WC 1982 Argentine Bresil

 3 juillet 1982

Sarria Barcelone

 

Esp Qualité ****

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2.2 Go

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Le Brésil craint d’affronter les champions du monde meurtris. La rivalité traditionnelle et aigüe qui oppose les deux pays, et de fâcheux antécédents, plaident pour la prudence des siens. C’est peut-être pourquoi la première mi-temps, le 3 juillet, au stade Sarria de Barcelone, n’est pas du plus haut niveau, encore que le but de Zico (12e) consécutif à un coup de canon d’Eder sur la barre et l’admirable une-deux Socrates-Falcao permettant à celui-ci de tirer également sur la barre soient deux très beaux moments. 
Mais, en seconde mi-temps, les Brésiliens donnent leur pleine mesure, enchantant spectateurs et téléspectateurs. Ils dansent, il s’amusent, ils inventent le football. Notre ami Ramond Pittet dit du Brésilien que la musique du ballon s’est fondue en lui : «Il reçoit le ballon dans un édredon. Une fois contrôlé, il l’absorbe. Puis, il arme pour une explosion.» Falcao est celui-là, merveilleux dieu blond de 184 centimètres dont l’habileté technique, le don de la création, l’intelligence et la science du rythme échappent aux conceptions européennes. Deux nouveaux buts brésiliens s’ajoutent au précédent : une tête de Serginho (68e) sur un centre de rêve et une montée de Junior (75e), soit 3-0. 
Maradona ? Il a été mis en boîte d’efficace manière dans un triangle Cerezo Leandro Oscar. Les autres Argentins ? Ils subissent, et s’énervent devant ce football d’attaque et d’allégresse. Ils s’énervent tellement que Passarella sèche salement Zico et que Maradona se fait expulser bêtement. Le but de Diaz (88e) vient comme un emplâtre sur une jambe de bois mais Ménotti est beau perdant: «Le Brésil joue aujourd’hui un football typiquement brasileiro. Il a retrouvé toute son authenticité et mérite largement ses succès. » 

 

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Les Italiens ont observé avec intérêt leurs adversaires brésiliens. Ils bénéficient, grâce à l’absurdité de la formule, de trois jours supplémentaires de repos pour se préparer alors que les hommes de Tele Santana, entre le 2 et le 5 juillet, n’ont pas le temps de panser leurs blessures. Bearzot remarque : « Le Brésil a des arguments mais il n’a pas pu les exprimer totalement. D’autre part, s’il a finalement marqué trois buts, c’est parce que la surveillance des Argentins s’est parfois relâchée. Ça aussi c’est une leçon pour nous. Pas question de leur laisser la moindre liberté. » 

 

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