Mexico Grandes Broncas

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Le Mexique domine complètement l’Amérique centrale, mais cela a davantage compromis que facilité son jeu. Sans réelle opposition locale, que ce soit face à l’équipe nationale ou face aux clubs, le Mexique a eu ses plus grands moments en Coupe du Monde.  La fédération se forma en 1927 et un déplacement un an plus tard aux Jeux Olympiques d’Amsterdam se termina au bout d’un seul match. Deux ans plus tard, l’équipe participa à la Coupe du Monde et se qualifia pour 10 des 15 phases finales, record comprenant l’épisode de 1990, où l’équipe a été expulsée par la FIFA pour violation du règlement concernant l’âge des participants dans un match de juniors. Les meilleures Coupes du Monde pour le Mexique furent en 1970 et en 1986, lorsqu’il organisa la com¬ pétition. Il atteignit les quarts de finale dans les deux cas et eut la malchance en 1986 de perdre aux penalties contre l’Allemagne de l’Ouest. 

La star de 1986 était Hugo Sanchez, avant-centre omniprésent auquel le Real Madrid doit de nombreux honneurs dans les années 1980. Célèbre pour laisser éclater sa joie en faisant la roue après avoir marqué un but, Sanchez est le plus grand joueur du Mexique depuis Antonio Carbajal, le gardien de but qui participa à cinq phases finales de Coupe du Monde de 1950 à 1966, record inégalé. Le Mexique remporta quatre fois le Championnat CONCACAF mais n’en revint pas en 1991 lorsque les États-Unis le battirent en demi-finale et remportèrent le tournoi, même si le Mexique a repris le dessus en 1993. Nombreux sont ceux qui pensent que le Mexique aurait eu intérêt à se joindre aux Sud-Américains et, en 1993, le Mexique ainsi que les États-Unis furent invités à participer comme invités au Championnat Sud- Américain. 

Les Mexicains embarrassèrent leurs hôtes en atteignant la finale, pour perdre de peu face à l’Argentine. Le Mexique se qualifia ensuite pour la phase finale de la Coupe du Monde de 1994, premier des 23 compétiteurs du groupe CONCACAF, avec une relative facilité, seulement pour s’incliner devant la Bulgarie aux penalties, au deuxième tour. Tant que le Mexique ne rencontrera qu’une faible opposition locale, et régulière, il y a peu de chances que les performances s’améliorent dans des rencontres importantes. 

1966

1986

2010

2006

1970