Finale
Parc des Princes
18 juin 1977
AS Saint-Etienne Curkovic - Merchadier, Piazza, Ch. Lopez Farizon - Santini, Janvion, Bathenay - Rocheteau, H. Revelli, P Revelli.Entraîneur : Robert Herbin
Stade de Reims Laudu - Masclaux, Buisset, Régis Durand, Dubouil - Ravier, Santamaria, Poianiok - Maufroy (Giannetla, 74'), Betta, Ducuing. Entraîneur : Pierre Flarnion
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Cpe.Fra.1976.1977.Asse.Rem.Thewildbunch22.mkv
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Quand deux légendes du football fr Ce fut le cas plus particulièrement en 1977 quand les milliers de clubs français participant à cette édition ont accouché d'une rencontre opposant une ancienne gloire, le mythique Stade de Reims, à son glorieux successeur, Saint-Etienne.En 1977, Saint-Etienne termine 5e du championnat tandis que Reims n'est que 11e malgré la présence dans ses rangs d'un certain Argentin nommé Carlos Bianchi, Monsieur 50% pour le pourcentage de buts qu'il marque dans son équipe. Le palmarès en coupe est également à l'avantage des Verts, 5 trophées depuis 1962 contre 2 (la seconde en 1958). Désavantage aux Rémois également sur le terrain, leur arme fatale étant absente l'attaquant argentin a été blessé en demi-finale aller contre Nice. Vu le déroulement des opérations, on peut penser que, avec Bianchi, le match aurait été différent et que Reims aurait tenté plus de choses. En effet, en première mi-temps aucun but n'est marqué. Pourtant, les occasions stéphanoises n'ont pas manqué. Mais les tireurs verts ont le plus souvent manqué le cadre du but gardé par Claude Laudu. C'est de la tête que les puissants gabarits foréziens ont cherché leur bonheur en balançant de longs centres dans la surface. À ce jeu, les arrières montés sur les corners ou sur les coups francs furent à deux reprises près de concrétiser par AlaJn Merchadier (30e) et puis par Gérard Jânvion, trois minutes plus tard. En début de deuxième mi-temps, ce fut le tour de Patrick Revelli de tenter un de ces coups de tête que les Verts ne cessent de répéter à l'entraînement. Mais rien n'y fit. Lempoignade est de plus en plus rude. Les Rémois, dans leur rôle de challenger, multiplient les fautes et c'est à coups de sifflet que l'homme en noir Konrath arbitre cette cuvée rémoise très défensive, un double rideau défensif que les fautes d'anti-jeu ne rebutent pas.
Mais il faut attendre les cinq dernières minutes, comme dans l'émission policière alors préférée des Français, pour qu'enfin la débauche d'efforts insensée des hommes en vert débouche sur du concret. En quatre minu-:es, les arrières stéphanois renversent le destin de la partie. C'est tout d'abord Gérard Farizon, arrière central, qui se présente dans la surface et se fait faucher par René Masclaux, grand gaillard préposé à la surveillance de Rocheteau et qui, à ce titre, a passé un terrible après-midi.Bathenay transforme le penalty justement accordé par M. Konrath. Sur une nouvelle offensive stéphanoise, tes Verts obtiennent un corner sur la gauche du but de Laudu. Tiré par l'inoxydable Farizon, repris par son compère de la défense Alain Merchadier de la tête à cinq •.res de la cage, le cuir va mourir dans les filets émois à la dernière minute du match. Le rêve champenois s'écroule. L'Asse a sauvé sa saison.
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