Été 2003. Arsenal se prépare à une nouvelle saison de lutte au sommet avec Manchester United, son principal rival depuis 5 années, avec lequel il se partage les titres les plus prestigieux. Champion en 1998 et 2002, les Gunners ont terminé 2e derrière les Red Devils en 1999, 2000, 2001 et 2003. Mais ils ne disposent pas des mêmes moyens financiers, en raison du lancement du projet du nouveau stade, le futur Emirates Stadium, alors que le nouveau riche Chelsea a fait une apparition fracassante sur le marché des transferts. Pas grave, Arsène Wenger dispose d’un effectif solide et s’offre quelques retouches : Lehmann dans les buts, la jeune pépite Reyes et les espoirs Clichy et Senderos. Le reste est déjà bien en place, avec notamment la doublette Henry-Bergkamp en pointe.
Dès lors, c’est la quête de l’invincibilité qui occupe les esprits et les Gunners livreront des matches beaucoup moins aboutis. Au forceps, ils vont chercher deux nuls (contre Birmingham 0-0 et Portsmouth 1-1), avant de conclure par deux petites victoires, face à Fulham (1-0) puis Leicester (2-1). Henry termine meilleur buteur du championnat, avec 30 buts (dont 7 penaltys) et Pirès est le meilleur passeur de son équipe avec 10 passes décisives. Mais plus que les stats, c’est le style de jeu qui reste en mémoire. Les contre-attaques rapides menées par Pirès et Ljungberg, les inspirations géniales de Bergkamp et Henry, l’apport inestimable de Vieira aussi intéressant balle au pied qu’intransigeant à la récupération, la qualité des entrants comme Edu, Wiltord ou Reyes… Sera-ce encore possible de voir une équipe achever la saison de Premier League sans défaite ? Au regard de l’adversité proposée aujourd’hui, avec une course à l’armement sans fin, cela paraît farfelu.
Avril 2004
Aout 2003
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