25 Juin 1978
Buenos Aires
Estadio Monumental
Un
stade pris d'assaut dès onze heures du matin en vue de l'événement qui
faisait retenir son souffle à toute l'Argentine : la finale de la Coupe
du Monde qui allait opposer les Célestes et Blancs du pays aux Oranges
de Hollande. Pour l'homme de la rue, un match ouvert en perspective, un
match qu'on attendait dur. Et il le fut. car pour gagner la Coupe du
Monde, la technique ne suffit pas. 11 faut aussi une force, un
engagement et une volonté de vaincre à toute épreuve. D'abord, dix
minutes de retard sur l'horaire' prévu : des discussions interminables
opposaient le capitaine argentin à l'arbitre. M. Gonella. Les Argentins
émettaient une réclamation sur un bandage de René van de Kerkhof que ce
dernier dut enlever en partie pour que la rencontre débute. Et puis,
d'entrée, les premiers sifflets pour faute de Poortvliet sur Bertoni.
Les premiers bravos après une envolée de Bertoni ou un tir de Luque. Et
surtout l'explosion pour le premier but argentin : un centre d'Ortiz et
Kempes, d'un coup de patte, glissait la balle au tond des filets de
Jongbloed. D'autres bravos pour des sorties ou des parades intelligentes
de Fillol qui, au fil de la Coupe du Monde, s'affirma comme un très
grand gardien et qui. quelques secondes avant la mi-temps, sauva un but
qui semblait tout fait avec comme auteur Rensenbrink.
Allions-nous alors assister au renversement des forces, la première mi-temps ayant été incontestablement à l'avantage des Argentins ? On le crut par Willy van de Kerkhof et Neeskens. Sortie de Rep, entrée en jeu du géant Nanninga. Neuf minutes à jouer : ce dernier saute plus haut que tout le monde : but. Consternation dans le stade. Stupeur lorsque, à la dernière minute, Rensenbrink place la balle sur... le poteau. La chance à prendre vient de passer pour les Hollandais. Prolongations. On se prenait alors à penser que les premiers qui marqueraient auraient toutes les chances de s'approprier la suprême coupe. Ce fut l'Argentine par l'inévitable... Kempes. le meilleur joueur de cette Coupe du Monde, qui, après un premier essai, contré par Jongbloed, logeait le ballon derrière la ligne blanche. Bras levés, nouveau dieu des Argentins, il allait se livrer au rite de l'adoration du vainqueur. Et c'est encore lui, dix minutes plus tard, qui fut à l'origine de l'action qui permit à Bertoni de planter une troisième flèche qui condamnait les Hollandais. C'était fini. Les Argentins étaient Champions du Monde. Le capitaine Passarella allait pouvoir revenir sur le terrain avec ses hommes pour la remise de la coupe et un tour d'honneur qui fit chavirer River Plate.
« Argentina Campeon ! », c'est ce que répétaient, en flashes. les panneaux lumineux de River Plate. La nuit la plus folle qu'ait connue Buenos Aires allait pouvoir commencer pour ne jamais oublier ce premier titre de Champions du Monde. Rien à voir avec les immenses rassemblements qui avaient suivi le match nul contre le Brésil et la victoire contre le Pérou. Un déferlement, une marée humaine, un gigantesque cheminement de centaines de milliers de fourmis bruyantes attirées comme par un aimant vers ce lieu de rendez-vous qu'est le fameux obélisque de l'avenue du 9 Juillet, cette pierre proche parente de celle de la place de la Concorde à Paris. Toute la jeunesse et tout le peuple de Buenos Aires étaient dans la rue. eux pour qui il n'avait jamais été question qu'une autre équipe que la leur remporte le fabuleux trophée d'or convoité par tous les footballeurs du monde. Jusqu'à l'aube, deux millions d'Argentins allaient défiler, s'embrasser, chanter, danser et scander : « Ceux qui ne sautent pas ce sont les Hollandais ! ». Malgré tout ce déferlement. les restaurants et même certaines boutiques du centre de la ville allaient rester ouverts. Il n'y a peut-être qu'en Argentine que la foule en délire sait rester intelligente.
Allions-nous alors assister au renversement des forces, la première mi-temps ayant été incontestablement à l'avantage des Argentins ? On le crut par Willy van de Kerkhof et Neeskens. Sortie de Rep, entrée en jeu du géant Nanninga. Neuf minutes à jouer : ce dernier saute plus haut que tout le monde : but. Consternation dans le stade. Stupeur lorsque, à la dernière minute, Rensenbrink place la balle sur... le poteau. La chance à prendre vient de passer pour les Hollandais. Prolongations. On se prenait alors à penser que les premiers qui marqueraient auraient toutes les chances de s'approprier la suprême coupe. Ce fut l'Argentine par l'inévitable... Kempes. le meilleur joueur de cette Coupe du Monde, qui, après un premier essai, contré par Jongbloed, logeait le ballon derrière la ligne blanche. Bras levés, nouveau dieu des Argentins, il allait se livrer au rite de l'adoration du vainqueur. Et c'est encore lui, dix minutes plus tard, qui fut à l'origine de l'action qui permit à Bertoni de planter une troisième flèche qui condamnait les Hollandais. C'était fini. Les Argentins étaient Champions du Monde. Le capitaine Passarella allait pouvoir revenir sur le terrain avec ses hommes pour la remise de la coupe et un tour d'honneur qui fit chavirer River Plate.
« Argentina Campeon ! », c'est ce que répétaient, en flashes. les panneaux lumineux de River Plate. La nuit la plus folle qu'ait connue Buenos Aires allait pouvoir commencer pour ne jamais oublier ce premier titre de Champions du Monde. Rien à voir avec les immenses rassemblements qui avaient suivi le match nul contre le Brésil et la victoire contre le Pérou. Un déferlement, une marée humaine, un gigantesque cheminement de centaines de milliers de fourmis bruyantes attirées comme par un aimant vers ce lieu de rendez-vous qu'est le fameux obélisque de l'avenue du 9 Juillet, cette pierre proche parente de celle de la place de la Concorde à Paris. Toute la jeunesse et tout le peuple de Buenos Aires étaient dans la rue. eux pour qui il n'avait jamais été question qu'une autre équipe que la leur remporte le fabuleux trophée d'or convoité par tous les footballeurs du monde. Jusqu'à l'aube, deux millions d'Argentins allaient défiler, s'embrasser, chanter, danser et scander : « Ceux qui ne sautent pas ce sont les Hollandais ! ». Malgré tout ce déferlement. les restaurants et même certaines boutiques du centre de la ville allaient rester ouverts. Il n'y a peut-être qu'en Argentine que la foule en délire sait rester intelligente.
Argentine
: U.Fillol, L. Galvan, J.Olguin, A. Tarantini, D.Passarella, O.
Ardiles R.Larosa (66e), A. Gallego, O.Ortiz R.Houseman (75e), R.
Bertoni, L.Luque, M. Kempes Chiodi.
Pays-Bas
: J.Jongbloed, R. Krol (c.), E.Brandts, A. Haan, J.Rep D.Nanninga
(59e), W.Jansen W.Suurbier (73e), J.Poortvliet, J. Neeskens,
R.Rensenbrink, R. Van De kerkhof, W.Van De kerkhof.
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