25 Juin 1978
Buenos Aires
Estadio Monumental

Allions-nous alors assister au renversement des forces, la première mi-temps ayant été incontestablement à l'avantage des Argentins ? On le crut par Willy van de Kerkhof et Neeskens. Sortie de Rep, entrée en jeu du géant Nanninga. Neuf minutes à jouer : ce dernier saute plus haut que tout le monde : but. Consternation dans le stade. Stupeur lorsque, à la dernière minute, Rensenbrink place la balle sur... le poteau. La chance à prendre vient de passer pour les Hollandais. Prolongations. On se prenait alors à penser que les premiers qui marqueraient auraient toutes les chances de s'approprier la suprême coupe. Ce fut l'Argentine par l'inévitable... Kempes. le meilleur joueur de cette Coupe du Monde, qui, après un premier essai, contré par Jongbloed, logeait le ballon derrière la ligne blanche. Bras levés, nouveau dieu des Argentins, il allait se livrer au rite de l'adoration du vainqueur. Et c'est encore lui, dix minutes plus tard, qui fut à l'origine de l'action qui permit à Bertoni de planter une troisième flèche qui condamnait les Hollandais. C'était fini. Les Argentins étaient Champions du Monde. Le capitaine Passarella allait pouvoir revenir sur le terrain avec ses hommes pour la remise de la coupe et un tour d'honneur qui fit chavirer River Plate.
« Argentina Campeon ! », c'est ce que répétaient, en flashes. les panneaux lumineux de River Plate. La nuit la plus folle qu'ait connue Buenos Aires allait pouvoir commencer pour ne jamais oublier ce premier titre de Champions du Monde. Rien à voir avec les immenses rassemblements qui avaient suivi le match nul contre le Brésil et la victoire contre le Pérou. Un déferlement, une marée humaine, un gigantesque cheminement de centaines de milliers de fourmis bruyantes attirées comme par un aimant vers ce lieu de rendez-vous qu'est le fameux obélisque de l'avenue du 9 Juillet, cette pierre proche parente de celle de la place de la Concorde à Paris. Toute la jeunesse et tout le peuple de Buenos Aires étaient dans la rue. eux pour qui il n'avait jamais été question qu'une autre équipe que la leur remporte le fabuleux trophée d'or convoité par tous les footballeurs du monde. Jusqu'à l'aube, deux millions d'Argentins allaient défiler, s'embrasser, chanter, danser et scander : « Ceux qui ne sautent pas ce sont les Hollandais ! ». Malgré tout ce déferlement. les restaurants et même certaines boutiques du centre de la ville allaient rester ouverts. Il n'y a peut-être qu'en Argentine que la foule en délire sait rester intelligente.
Argentine
: U.Fillol, L. Galvan, J.Olguin, A. Tarantini, D.Passarella, O.
Ardiles R.Larosa (66e), A. Gallego, O.Ortiz R.Houseman (75e), R.
Bertoni, L.Luque, M. Kempes Chiodi.
Pays-Bas
: J.Jongbloed, R. Krol (c.), E.Brandts, A. Haan, J.Rep D.Nanninga
(59e), W.Jansen W.Suurbier (73e), J.Poortvliet, J. Neeskens,
R.Rensenbrink, R. Van De kerkhof, W.Van De kerkhof.
FR repost dead link
Wc.1978.Arg.Holl.Full.Thewildbunch22.mkv
1.56 GB https://1fichier.com/?ffodyeegid1vusyls03f
Wc.1978.Arg.Holl.Full.Thewildbunch22.Trophy.mkv
18.22 MB https://1fichier.com/?rhrn4z5v4cc3o9d4unkc
No comments:
Post a Comment
NO LINKS ALLOWED