On imagine mal, ou l'on s'en soucie assez peu, la somme d'intelligence, de travail et de compétence qu'il a fallu pour qu'un excellent spectacle naisse sous nos yeux et pour notre seul plaisir de mortels terriens. En football, la magie de la perfection est encore plus grande puisqu'un spectacle type ne se répète jamais, au contraire d'un film ou d'un ballet. Un match vit, meurt et ne se transmettait, hier, avant l'avènement de la télévision et du magnétoscope, que par le souvenir et l'écrit. Un match réussi est donc un cadeau rare. Et une série de matches réussis ne peut-être l'apanage, en notre décennie, dans une époque de dirigeants et de techniciens à courte vue, que le fruit d'un choix, d'une volonté et d'un immense talent. Le Milan A.C., champion d'Europe 1989, et prodigieux champion assurément, est l'aboutissement de tout cela et, en même temps, de notre rêve. Car souvenez-vous-en, nous avons rêvé, deux fois en un mois, avec le Milan A.C., quand le Real Madrid d'abord (écrasé 5-0 à San Siro) et le Steaua Bucarest ensuite (atomisé 4-0 en 47 minutes à Barcelone, en finale) ont pesé le poids de plumes devant l'ouragan « rossonero » (rouge et noir).
A part Dynamo Kiev en finale de C2 1986 à Lyon, et à un degré moindre, nous n'avons pas le souvenir d'une équipe de club aussi emballante, aussi merveilleusement équilibrée et autant capable de s'élever à un niveau himalayen de virtuosité collective et individuelle que Milan A.C. Cette équipe a atteint, par complémentarité de champions, style de jeu, intelligence tactique, : variété, souplesse et efficacité, une expression que nous qualifierions d'idéale si nous n'attendions pas demain, incorrigible utopiste que nous sommes, encore et toujours mieux. Mais, soyons franc : en 1989, Milan A.C. n'était pas loin de la quasi-perfection. Quand un club atteint avec une telle efficacité sa double cible de spectacle et de victoire, il faut se tourner vers les hommes qui en sont les instigateurs et les moteurs. Les regarder, les écouter et les admirer. Ils ne peuvent pas avoir tort. Ils ne peuvent pas être anodins. Le moteur en chef est un homme d'affaires hors du commun, le mythique Silvio Berlusconi, as de la communication et de la distribution après avoir été celui de la construction et de l'immobilier. Au printemps 1986, il n'était rien dans le football, sinon l'un de ces Italiens dont la culture fait un passage obligé, dès l'enfance, dans le royaume du calcio. Le Latin de la Péninsule joue, pense, parle football aussi bien que de Michel-Ange ou de De Vinci. Quelque part, son cœur est un ballon.
Alors, Silvio Berlusconi sait ce qu'est le jeu et comment on peut y jouer si on en a le désir. Quand les hommes politiques, les responsables milanais, ses amis, les grands journaux d'influence entreprennent de « contraindre » Berlusconi à « prendre » Milan A.C., Sua Emitenzza (jeu de mot italien entre Son Eminence et Son Emetteur) estime que c'est pour lui « un devoir ». Et quand on lui dit qu'il a couru le risque d'échouer, il répond : « Pas plus qu'ailleurs. Car le Milan n'est pas un club quelconque. Il possède un passé glorieux. Il est l'équipe de la capitale morale de l'Italie. Il possède un public fantastique avec, aujourd'hui, 65 500 abonnés. On ne peut pas échouer quand on s'appuie sur une telle ferveur. » S'il accepte cette responsabilité supplémentaire, Silvio Berlusconi n'entend, ni échouer, ni renoncer à ses idées. Il considère, en effet, que le football est un art, que cet art doit engendrer un spectacle de grande qualité, et que ce spectacle doit engendrer la fête chez ceux qui offrent leur cœur, leur fidélité et leur argent. « Voici pourquoi le Milan joue pour gagner et pour plaire, à domicile et à l'extérieur. » Quoi qu'il en dise, Silvio Berlusconi prenait des risques mais il avait sans doute une confiance inébranlable en lui-même et en son charisme pour imposer aux collaborateurs qu'il allait choisir sa philosophie et son appétit forcené pour la victoire.
Il surprit tout le monde, en tout cas, quand il choisit un inconnu, Arrigo Sacchi, entraîneur de Parme, pour diriger son équipe et y faire naître un style. « Je savais qu'il partageait mes idées sur le jeu, ce qui était essentiel. » Berlusconi surprit encore - par son efficacité -quand il engagea en 1987 deux des stars hollandaises montantes, Gullit et Van Basten. Quand il leur en adjoignit une troisième, Rijkaard, après que Milan fut devenu champion d'Italie 1988, on sut que le président débutant avait du nez, de l'argent et de l'entregent. On se dit seulement qu'il était étonnant qu'il eût manqué le quatrième as du carré (Ronald Koeman). Il y avait à cela une explication (trois étrangers seulement en championnat d'Italie) et une précision à apporter (il avait essayé). Avec cinq joueurs d'exception, les trois Hollandais, Franco Baresi (le meilleur libero du monde) et Paolo Maldini (le meilleur arrière gauche du monde en devenir), Milan A.C. était en mesure de faire naître ce que l'on pourrait appeler le jeu total, le jeu des équilibres constants. Car, au-delà de la virtuosité technique en mouvement, de la cohésion, de la tactique zone-pressing, de la puissance, de la capacité d'adaptation à toutes les circonstances, des qualités individuelles additionnées et fondues, le Milan est l'une des rares équipes du siècle à ressembler àlm être humain. Il respire comme un seul homme, il vit son bonheur d'être en accélérations soudaines et il possède l'art mystérieux d'être en harmonie avec le ciel et la terre. Il n'est pas excessif de penser que ce Milan-là a un don et une âme.
I Milan ha scritto le più belle pagine calcistiche degli ultimi anni, vincendo tutto.In Mondiavolo 1 e 2, sono state raccontate tutte le vittorie rossonere, dagli scudetti alle Coppe di Barcellona, Tokyo, Vienna. Ma oltre che vincere, la squadra di Capello molto spesso ha dato spettacolo.
Purtroppo "pezzi" d1 alta scuola tattica e tecnica, rischiano di finire ingiustamente nel dimenticatoio. Il Presidente Berlusconi ha ricordato le partite che, negli ultimi anni, avrebbero meritato di essere conservate in cineteca come esempio di bel gioco, e così è nata I' idea di regalare ai tifosi milanisti "doc" le cosiddette top ten. E' una maniera per non dimenticare quello che il Milan ha offerto al mondo del calcio: autentici esempi d' antologia del gioco più bello del mondo.
Purtroppo "pezzi" d1 alta scuola tattica e tecnica, rischiano di finire ingiustamente nel dimenticatoio. Il Presidente Berlusconi ha ricordato le partite che, negli ultimi anni, avrebbero meritato di essere conservate in cineteca come esempio di bel gioco, e così è nata I' idea di regalare ai tifosi milanisti "doc" le cosiddette top ten. E' una maniera per non dimenticare quello che il Milan ha offerto al mondo del calcio: autentici esempi d' antologia del gioco più bello del mondo.
Caps
Gracias amigo. ¿ Vas a poder subir la final de copa entre el Inter y el Palermo ?
ReplyDeleteno, not on French channels and Miamigunners is busy with exams...
ReplyDeletehttp://img112.imageshack.us/img112/5509/prewsmilankq9.jpg
ReplyDeleteadder lacks the experience to perform at this level
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i found this but i cant download. not famous in my country so its very difficult.
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