Tuesday, February 9, 2021

Premier League 2014 2015

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Folle Premier League, incontestablement le championnat le plus disputé d’Europe. «Ici, ce n’est pas l’Allemagne avec le Bayern Munich ou l’Écosse avec le Celtic ! » Qui a dit ça ? Qui envoie une pique à droite, à gauche et surtout en plein dans le nez de Pep Guardiola, entraîneur du Bayern ? José Mourinho, évidemment ! Il n’a pas tort, le technicien portugais de Chelsea. Après tout, l’Atlético Madrid s’est immiscé en Espagne dans la bagarre pour le titre, mais c’est une anomalie d’une histoire très contemporaine appartenant désormais au Barça et au Real. En France, le Paris SG n’a pas la vie facile, mais il a une grosse marge quand celle du Bayern, en Bundesliga, semble ineffaçable à court terme. Et en Italie, la Juventus a aussi dominé la saison d’assez haut. L’Angleterre, il est vrai, c’est autre chose. Manchester United, Manchester City , Arsenal, Liverpool, et même Tottenham peuvent se mêler à la lutte pour le titre. La concurrence est rude, les pièges étendus. 
Le constat de José Mourinho n’a pas pour unique but de valoriser la Premier League. Il possède un double effet miroir qui frotte son ego au baume de «je suis content de moi». Car l’entraîneur de Chelsea insiste bien sur sa faculté à se mettre en danger, à se lancer dans des défis que seul un « Spécial One » comme lui peut accepter. Il n’est pas pantouflard, il est conquérant ; il n’a peur de rien ni de personne et c’est pour cela qu’il se sent exceptionnel et qu’il l’est d’ailleurs. « J’ai choisi la difficulté en revenant dans le championnat le plus difficile du monde en 2013 [après son passage au Real Madrid], explique- t-il. Beaucoup de gens dans mon entourage m’ont déconseillé de le faire en me disant que l’on ne regagne pas là où l'on a déjà beaucoup gagné. J’ai pris le risque d’entacher ma réputation. » 

 

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 Les fans l’adorent. À Chelsea, en tout cas, il est adulé. Les Blues, qui n’ont pas remporté le championnat d’Angleterre depuis 2010 [Ancelotti était alors sur le banc], attendent du Portugais chéri qu’ils remettent leur club au sommet encombré de la Premier League. Ils n’en peuvent plus des deux Manchester, et s’ils pouvaient éviter de revoir Arsenal leur passer devant, cela rendrait leur bonheur parfait. Et ils sont heureux. La première partie de saison, les Blues sont spectaculaires et dominateurs. C’est une sorte de rêve éveillé, une idylle explosive qui fait trembler toute l’Angleterre et même l’Europe, car le niveau de jeu proposé par Chelsea n’a rien à envier à ce que le Bayern, Barcelone [poussifs] ou le Real démontrent. L’entrée dans l’hiver est plus rude et José Mourinho change un peu son approche, revenant à des préceptes plus prudents. Et s’attirant alors les critiques sur un « boring Chelsea » indigne du show que prétend proposer le « meilleur championnat du monde ». Les fans, eux, sont au soutien et arborent des tee-shirts explicites : « Il gare le bus où il veut ! », hymne à une défense de béton qui permet aux Blues de faire le break en février et de distancer durablement Manchester City, seule formation à encore espérer à ce moment-là. « Les chiens aboient, la caravane passe, commente Mourinho. Lorsque City est revenu à notre hauteur en janvier, tout le monde pensait qu’on allait s’écrouler, mais au contraire, nous avons creusé l'écart à nouveau, malgré les blessures de Costa, Matic, Ramires, Rémy, et ce sans la moindre défaite. » « Lorsque City est revenu à notre hauteur en janvier, tout le monde pensait qu’on allait s’écrouler, mais au contraire, nous avons creusé l’écart à nouveau. "

 

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Mourinho, en deux phrases, vous explique que, malgré l’adversité et les blessés, il a trouvé la solution. « C'est la raison pour laquelle il est payé autant, commente Alan Pardew, le manager du Crystal Palace. Parce qu’il gagne des trophées. » Mourinho lui-même n’aurait pas dit mieux pour saluer ce 3e titre en dix ans pour Chelsea. Une équipe renouvelée sur laquelle le manager portugais fonde de grands espoirs pour le futur : « Hazard est là depuis trois ans, Matic a pris de l’expérience, tout comme Azpilicueta, Ivanovic est devenu un cadre... » Lampard parti, Terry proche de la retraite, les Blues ont assuré la transition et Mourinho se met à rêver de Pogba, mais aussi de Griezmann et de Schneiderlin. « C’est la raison pour laquelle il est payé autant. Parce qu’il gagne des trophées. 


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