Tuesday, May 4, 2021

Fc Nantes Champions de France 1994 1995

Après douze années d'attente, le Football Club Nantes-Atlantique a obtenu Le septième de son histoire. Un couronnement empreint, une nouvelle fois, de spectacle et d'efficacité. Un jeu à la nantaise enseigné par Jean-Claude Suaudeau.

C'est de la dynamite! Une explosion à trois niveaux due à Jean-Michel Ferri, Christian Karembeu et Claude Makélélé, parfois assistés de Benoît Cauet. Joueur-conseil, transition indispensable entre le banc et le terrain, rampe de lancement des mouvements d'attaque, lien incontournable entre les lignes, Ferri est aussi le «déclencheur» de chaque pressing jaune. «Très vite, alors, tout se met en place. Et, avec l'aide de tous, nous procédons à une montée commune sur l'adversaire, assez haut.


 Cela peut nous offrir des opportunités offensives très intéressantes.»«Captain Ferri» est remarquablement assisté dans sa tâche par Christian Karembeu. Un amateur-ava!eur d'espaces, plein de vie et de fraîcheur, pétillant, intransigeant au marquage, remarquable contre-attaquant, qui, par son exceptionnelle tonicité, fait sauter tous les verrous des schémas tactiques adverses. Un peu à part, plus excentré, côté droit, avant de rentrer dans l'entrejeu, règne Claude Makélélé, le pendant de Reynald Pedros sur les phases offensives, un magicien du dribble et de l'accélération décisive, très vif de gestes et intraitable sur son adversaire direct. Véritables empêcheurs de tourner en rond, toniques, enthousiastes, techniques, très physiques, ils représentent la nécessaire assise d'un jeu nantais qu'ils perçoivent comme un mécanisme mobile, simple, en mouvement perpétuel et très riche en courses . «Arracheurs-récupérateurs» de ballons, ils font et impriment leur loi au milieu de terrain. C'est dans cette nasse que, très souvent, les dessins offensifs adverses « s'enferrent. Joie du travail bien fait: «Pour nous, c'est un réel plaisir de récupérer le ballon et de quadriller intelligemment le terrain». Un milieu qui, désormais, fait peur. Fière confidence du trio: «Face à nous, bon nombre d'équipes ont dû changer leur manière de jouer. Ils étaient trop en difficulté quand ils évoluaient avec un milieu offensif axial. Aujourd'hui, ils essaient de mettre des joueurs partout et de jouer plus long pour nous troubler...» Pas de chance, l'adaptation est une autre qualité fondamentale de ces malins pêcheurs de ballons.

 Japhet N Doram et Reynald Pedros aiment les comptes justes. A eux deux, seize buts marqués, seize offerts. Après trente-six journées de Championnat, le tandem de passeurs ultimes du Football Club de Nantes-Atlantique peut revendiquer l'équilibre parfait. Au sein de leur équipe, ils apparaissent comme les orfèvres de la passe millimétrée, sèche, nette et sans bavure. Les apôtres du jeu en contre-pied et de la surprise permanente. Les déstabilisateurs de défense. Timides hors des pelouses, gagneurs invétérés sur le terrain, ces deux attaquants-milieux, sont les deux véritables «boosters» de la marque jaune. Possesseurs d'une Maîtrise en «technique individuelle et collective», ils délivrent «caviars» et falinis sur un plateau à leurs partenaires. Deux joueurs tombés dans la marmite d'un jeu qu'ils qualifient de «simple, à une touche de balle, en mouvement et en première intention, basé sur la recherche de l'espace et de l'anticipation du mouvement du partenaire», estampillé «Canaris». Finalité commune, ils évoluent pourtant chacun dans une zone et un registre propres. Auteur de onze buts et de six passes décisives, créateur d'accélérations, Japhet NDoram s'explique en premier rideau: «Principalement en position axiale, je suis le lien entre le milieu et l'attaque. Grâce à un jeu simple, je lance des enchaînements très rapides vers l'avant et éclaircis le jeu de l'équipe. Une fois le ballon perdu, je redeviens défenseur. Ce qui nous permet, parfois, de récupérer le ballon assez haut et de négocier rapidement de bons contres Reynald Pedros,  «le rebelle», avec cinq buts et dix passes décisives à son actif, s'engage à son tour «En principe sur le côté gauche, je suis chargé de créer, inventer, tenter, oser. De marquer et faire marquer. Que ce soit dans le jeu ou sur les coups de pieds arrêtés, que je suis chargé de frapper essentiellement à droite, je dois beaucoup varier et faire preuve d'application et de concentration.» Et quand la réussite est là, le FCNA jubile et danse. 

Associés à 30 reprises cette saison, Patrice Loko et Nicolas Ouédec ont semé la terreur dans toutes les défenses françaises. Auteurs de 39 buts (21 pour le premier, 18 pour le second), sur les 68 inscrits par le nouveau champion de France, à l'issue de la 36'journée, les deux meilleurs buteurs du Championnat représentent 55,1% des réalisations nantaises. Un jeu tourné vers l'offensive qu'ils définissent «simple, en mouvement et collectif». Une efficacité qui trouve son origine dans une exceptionnelle complémentarité. Explications à deux voix. Première accélération verbale de Patrice: «Avec Nicolas, nous nous sommes particulièrement bien entendus tout au long de la saison. Sur et en dehors du terrain. C'est une force supplémentaire». Reprise de volée de «Nico»: «Le fait d'avoir un équipier avec qui on a pas mal d'affinités simplifie et améliore encore les automatismes sur la pelouse. On se trouve les yeux fermés, on connaît nos choix de courses... On devine ce que l'autre va faire. Pour déstabiliser les défenses, c'est primordial». Un réalisme fignolé encore et toujours à l'entraînement. Confessions à l'unisson: «Nous répétons régulièrement nos gammes à La Jonelière. Nous travaillons beaucoup notre complicité devant le but et dans te jeu à une touche de balle. Ainsi, nous apprenons à donner le ballon à l'autre dans les meilleures conditions. Avec des décalages et beaucoup d'appels, le jour du match, nous mettons la panique dans les défenses». Pions essentiels d'un échiquier complexe, auteurs de gestes finaux triomphants, ils possèdent cependant chacun leur propre répertoire. Loko solo: «Je me dois de comprendre mes partenaires, donner des solutions aux milieux de terrain et être efficace. Avec Nicolas, Japhet et Reynald, il nous faut associer nos courses dans un mouvement commun vers l'avant». Nico au créneau: «Le poste d'avant-centre, avec le numéro 9 dans le dos, suppose pas mal de responsabilités. Avant toute chose, évidemment: inscrire des buts. C'est ce que je m'efforce de faire. En même temps, j'évolue dans un registre un peu plus élargi. J'aime bien participer au jeu de l'équipe, beaucoup bouger, être au départ et. si possible, à la conclusion des actions». Un couple vite reconstitué en position défensive. 'Nous jouons en premier rideau afin de soulager nos partenaires. Dès le départ, à différente hauteur, en fonction de l'adversaire, suite à un pressing, nous contrarions la relance et dressons une grosse barrière pour faciliter les interceptions de nos milieux de terrain." Efficace, complémentaire, solidaire et complice, ce duo offensif est vraiment magique...


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Nant.1994.1995.Thewildbunch22.mkv
896.2 Mo
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