Psv were expected to win this Final. Four of the side -keeper Van Breukelen, Van Aerie, Koeman and Vanenburg -were in the Dutch team which were to win the European Championship with such style and flair that summer. Although midfielder Frank Arnesen was absent from the line-up with a broken leg, Soren Lerby and Vanenburg were playing, as were forwards Kieft and Gillhaus, and the Benfica defence was a shaky one. Benfica winger and skipper Diamantino had torn his knee ligaments and was replaced by Han Sheu, whose job was to cut off the lines of communication between PSV's midfield and attack, and Magnusson and Aguas were to provide the firepower for the Portugese side.
For the first hour, the game was negative and boring and something of a cynical stalemate. Indeed, no shot was on target until eight minutes from half time, when a Vanenburg shot forced Benfica keeper Almeida Silvino into a diving save. Shortly after the interval, Aguas limped off with a strained hamstring and was replaced by Brazilian midfielder Valdo. Slowly, PSV began to rouse themselves and started moving forward in numbers, forcing corners and putting pressure on defenders Mozer and Alvaro.
Vanenburg and Gillhaus both tested Silvino, stopper Ivan Nielsen missed an open goal in the 74th minute with a shot from the edge of the six-yard box, and Koeman had a free kick saved by Silvino in the last minute of normal time. The contest continued through a dreary extra time period, with the ineffective Magnusson and the equally off-form Gillhaus both being replaced, and the game went to penalties. All the penalties were converted until, with the score 6-5, Van Breukelen dived to save left-back Veloso's soft effort, and PSV had won the European Cup. As a spectacle, the game was tedious but tactically the organised Dutch side outplayed Benfica. PSV coach Gus Hiddink stated after the match that 'this is a team of players which compares with that of the 1970s', although most of the spectators would rather have been watching the great players of that decade.
PSV Eindhoven: Van Breukelen, Gerets, Van Aerie. Koeman, Nielsen, Heintze, Vanenburg, Linskens, Lerby. Kieft, Gillhaus (Janssen) (manager: Hiddink)
Benfica: Silvino, Veloso, Dito, Mozer, Alvaro, Elzo, Sheu, Chiquinho, Pacheco, Rui Aguas (Valdo), Magnusson (Hajry) (manager: Toni) Penalty shoot-out Koeman, 1-0; Elzo, 1-1; Kieft, 2-1; Dito, 2-2; Nielsen. 3-2; Hajry, 3-3; Vanenburg. 4-3; Pacheco, 4-4; Lerby, 5-4; Mozer, 5-5; jansson, 6-
Benfica: Silvino, Veloso, Dito, Mozer, Alvaro, Elzo, Sheu, Chiquinho, Pacheco, Rui Aguas (Valdo), Magnusson (Hajry) (manager: Toni) Penalty shoot-out Koeman, 1-0; Elzo, 1-1; Kieft, 2-1; Dito, 2-2; Nielsen. 3-2; Hajry, 3-3; Vanenburg. 4-3; Pacheco, 4-4; Lerby, 5-4; Mozer, 5-5; jansson, 6-
Finale
25 Mai 1988
Neckarstadion Stuttgart
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Ch.Lg.1987.1988.Eind.Benf Thewildbunch22.mkv
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Gerald Vanenburg doit doucement rigoler. Lorsqu'il y a deux ans, son contrat avec l'Ajax Amsterdam se terminait, il avait émis le désir de venir jouer en France. La somme à débourser ? 3 millions de francs pour le club néerlandais et 150000 F par mois pour lui (plus un logement et une voiture). À l'époque, Nantes, Marseille, le P.S.-G. et le Racing avaient été contactés. Aucun de ces quatre clubs n'avait jugé Gerald assez bon. Aujourd'hui, Vanenburg doit disputer la finale de la Coupe des Champions et on sait ce qu'il est advenu des équipes françaises. De son côté, le milieu de terrain néerlandais a également remporté le titre de champion cette saison avec le P.S.V. (quelques journées avant la fin de la compétition) et va bientôt tenter de réaliser le triplé avec la Coupe des Pays-Bas. Enfin , en juin, il sera en R.F.A. pour l'Euro 88. Excusez du peu pour un joueur deux fois moins cher que bon nombre de milieux de terrain du championnat français. Vanenburg, en signant avec le P.S.V. une prolongation de quatre saisons, n'a certainement pas commis d'erreur. Avec lui. van Aerle, Gerets et van Breukelen ont fait confiance à l'avenir du club. Car cette finale européenne j avait été parfaitement programmée. , Depuis la venue de Gullit, Philips, le i propriétaire du club, avait cassé sa tirelire pour enrôler les meilleurs joueurs capables de hisser l'équipe au niveau d'Ajax et Feyenoord en ce qui concerne les titres gagnés. Avec le départ du grand Ruud le Milan AC, le P.S.V. per-"sistait dans sa tentative et faisait venir Lerby, Gillhaus, Kieft et rappelait van Aerle, prêté à Antwerp. On sait que les dirigeants ont presque réussi leur pari. Il ne leur reste qu'à triompher de Benfica, ce qui est une autre histoire. Dans le même temps, il faut asseoir le club sur des bases solides, d'où le renouvellement des contrats de joueurs susceptibles de partir.
Reste à savoir si le P.S.V. est capable de remporter sa première Coupe des Champions. L'écueil de Benfica n'est pas encore passé. Jusqu'alors, tout le monde se polarisait sur le Bayern Munich ou le Real Madrid. Patatras, voilà que deux outsiders restent en lice. L'avantage psychologique des Néerlandais sera d'avoir joué deux rencontres face à une équipe (le Real) au style latin. En revanche, Benfica, en battant An-derlecht en quarts de finale, n'a pu avoir qu'une fausse image du football du Bénélux à cause de la faiblesse des Bruxellois cette saison. Mais la tête ne peut tout expliquer.,Les jambes ont aussi leur mot à dire. À ce sujet, celles des joueurs du P.S.V. sont très solides. Plus solides que celles de Tigana serait-on tenté de dire. Car l'affaire Koeman a fait grand bruit. Avec ses déclarations (en substance « Gillhaus a bien fait d'éliminer le Bordelais le plus dangereux ; la Coupe d'Europe c'est ça ! »), le blond libero a mis au jour les pratiques d'un football guerrier. Puni d'un match de suspension (après une volte-face de l'U.E.F.A. décidément comme toujours incohérente), Koeman sera donc présent lors de la finale, auprès de Gillhaus, le vrai coupable (mais non puni). Cette — mauvaise — publicité n'a pas semblé trop émouvoir, le P.S.V. qui touche presque au but. À croire que seul le cynisme permet d'atteindre les sommets. Pourtant, le P.S.V. n'a nullement eu besoin de faire preuve de brutalité pour éliminer le Real Madrid. Au match aller en Espagne, les Néerlandais ont laissé passer l'orage (et encaissé un but) ! avant de réagir aussitôt en égalisant par le junior Linskens. Et en développant leur jeu, Gerets et ses camarades tenaient en échec les Madrilènes. Au retour à Eindhoven, le P.S.V. était plusieurs fois au bord de la catastrophe avant de se reprendre en deuxième mi-temps. Aucun but encaissé (c'était l'essentiel), la place en finale était assurée. Sans avoir gagné l'un de ses quatre derniers matches (deux nuls avec Bordeaux et deux autres avec le Real), le P.S.V. doit néanmoins se racheter. À Stuttgart, il faudra absolument gagner. La seule confrontation internationale entre Eindhoven et Benfica remonte à la Coupe des Coupes 69-70. En quarts de finale, les Néerlandais avaient éliminé leurs rivaux (0-0 et 2-1 à Lisbonne). Est-ce un présage ? Si vous lisez « Onze » régulièrement, vous êtes familiarisé avec la formation de Guus Hiddink, l'entraîneur. Van Breukelen est bien entendu le gardien de but. En défense, on a vu reapparaître en remplacement de Koeman, le vieux Willy van de Kerkhof (36 ans et demi). Mais Ronald-le-buteur fera sa rentrée à Stuttgart. Gerets à droite, Nielsen au centre et Heintze à gauche compléteront la défense. Les demis seront van Aerle sur la droite et Lerby à gauche. Le jeune Linskens (19 ans) jouera relayeur et Vanenburg organisateur. Enfin, en attaque, le duo [ sera composé de Kieft et son jeu de J tête, et de Gillhaus, moins bon pourtant qu'en début de saison. Avec un milieu de terrain dense, des défenseurs attentifs et rigoureux et des avants opportunistes, le P.S.V. est bien pourvu en joueurs de talent. Favori de la Coupe des Champions, il devrait tenir ce rôle sans crainte. C'est de cette manière que le P.S.V. a (presque) tout gagné cette saison.
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