23e Journée
6 Mars 1971
Stade Velodrome,
Le championnat 70-71 restera dans les annales, avant tout comme un palpitant coude à coude entre Saint-Etienne, champion sortant, et Marseille son dauphin de plus en plus ambitieux. Mais l'histoire retiendra aussi que si l'O.M. Unit par distancer son ennemi juré clans la dernière ligne droite, il lut grandement « aidé » par l'imprévisible fléchissement du club stéphanois, victime de ce que l'on a appelé « l'afïaire Camus-Bosquier ». Dans un premier temps. Marseillais et Stéphanois laissèrent à des équipes moins en vue le soin de laire la coursé en tète : Nantes. Nice, Nîmes, Rennes animèrent ainsi les premières journées de championnat et ce n'est qu'au terme de la dixième étape que l'on vit l'O.M. prendre le commandement, Saint-Etienne suivant à deux points. A la fin des matches aller, les deux équipes sont à égalité avec 27 points et une différence de buts asse/ nettement favorable aux Phocéens. Comme deux coureurs unis dans une même échappée, ils prendront le relais chacun leur tour pendant quatre longs mois qui passionneront tous les amateurs de football en France.
6 Mars 1971
Stade Velodrome,
Le championnat 70-71 restera dans les annales, avant tout comme un palpitant coude à coude entre Saint-Etienne, champion sortant, et Marseille son dauphin de plus en plus ambitieux. Mais l'histoire retiendra aussi que si l'O.M. Unit par distancer son ennemi juré clans la dernière ligne droite, il lut grandement « aidé » par l'imprévisible fléchissement du club stéphanois, victime de ce que l'on a appelé « l'afïaire Camus-Bosquier ». Dans un premier temps. Marseillais et Stéphanois laissèrent à des équipes moins en vue le soin de laire la coursé en tète : Nantes. Nice, Nîmes, Rennes animèrent ainsi les premières journées de championnat et ce n'est qu'au terme de la dixième étape que l'on vit l'O.M. prendre le commandement, Saint-Etienne suivant à deux points. A la fin des matches aller, les deux équipes sont à égalité avec 27 points et une différence de buts asse/ nettement favorable aux Phocéens. Comme deux coureurs unis dans une même échappée, ils prendront le relais chacun leur tour pendant quatre longs mois qui passionneront tous les amateurs de football en France.
Puis le 1er mai paraissent les premières informations concernant la très probable venue de Carnus et Bosquier à l'O.M. en fin de saison. Pas de répercussions dans un premier temps, et d'aucuns se laissent même aller à dire après un 6-0 aux dépens de Metz, que Saint-Etienne a le titre en poche. C'est là que les choses se gâtent. Saint-Etienne battu chez lui par Bordeaux (2-3), Rocher sent la moutarde lui monter au nez, excommunie ses deux joueurs coupables de haute trahison... et prive sans doute son équipe d'un nouveau titre. Lors des sept rencontres restant à disputer après un coup d'éclat dont tout le pays parle, Saint-Etienne, ébranlé, moralement surtout, ne marquera que huit points alors que Marseille, sentant son adversaire faiblir et il faut l'avouer que son président Marcel Leclerc a tout fait pour cela ! pique un sprint irrésistible, gagne ses sept derniers matches marquant une Ibis six buts, deux fois cinq, une ibis quatre, pour terminer avec quatre longueurs d'avance.
Au soir du dernier match victorieux contre Strasbourg, une foule en délire fête ses champions. Lucien Leduc qui a succédé à Zatelli à la fin des matches aller peut contempler avec une lierté légitime une équipe riche en individualités de classe : Escale — Lopez, Hodoul.J. Zvunka, Kula — Novi, Gress — Magnusson,-Bonnel, Skoblar, Loubet. Sans oublier ces remplaçants de « luxe » que furent Pantelic, Couécou, Leclercq, et même Di Caro, Maccagno et Piatti. Un autre coude à coude non moins passionnant opposa, dans l'ombre de la lutte pour le titre, Josip Skoblar et Salit Keita pour la couronne de meilleur buteur non seulement de France mais aussi d'Europe. Le Yougoslave devait en sortir triomphant avec 44 buts devant le Malien avec 42. Ce Marseille là était d'abord une équipe d'attaque et c'est avant tout pour voir Skoblar et Magnusson dans leurs œuvres que les spectateurs se pressaient aussi nombreux au stade vélodrome : 240 000 pour les inatches aller, 263000 pour les matches retour, soit une moyenne par match sur l'ensemble de l'année de 26 674 personnes. Mais tous les records d'afluence et de recette devaient être battus au début de la saison suivante lorsque l'O.M. lit ses débuts si longtemps attendus dans la Coupe d'Europe. Les Marseillais passèrent joliment l'obstacle Gornik au premier tour, mais Ajax, au second, constituait vraiment un trop gros morceau. Mais les tombeurs des Marseillais qui venaient d'être pris en mains par Kovacs allèrent jusqu'au bout et battirent Tinter en finale de la grande épreuve européenne. C'était une sorte de consolation pour Jules Zvunka et ses camarades...
FR repost lien mort retrouvé
Absolument pas destin etre copié collé
dans d'autres sites ou chez le (GROS) crevard chris sur youtube
Lg.11971.Mars.StEt.twb22.blogspot.com.1Hlf.mkv
648.30 Mo https://1fichier.com/?qry5znaywsxc370gw5cf
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Pour entamer la saison 1970-1971, Saint Etienne, qui domine incontestablement le fooball français depuis quatre ans, n'a pas voulu se renforcer. « Je ne vois aucun joueur français meilleur que les miens, avait dit Roger Rocher. De plus, avec Curkovic et Samardzic, nous possédons notre quote-part de joueurs étrangers. » Le navire quitte donc le port avec le même équipage. Il force toujours le respect de ses adversaires ; mais il les domine moins. A la première étape, ce vaisseau est d'ailleurs devancé par la caravelle nantaise. Défaite sans importance. Le 18 octobre, au stade Geoffroy-Guichard, les Verts battent les Marseillais (2-1) et partagent la première place, avec eux, à mi-championnat. Marcel Leclerc, qui s'enorgueillit de posséder Skoblar, Magnusson, Bonnel, Coué-cou, Loubet, Novi, Gress dans un effectif dirigé depuis quelques semaines par Lucien Leduc, dit alors à Roger Rocher : « Mon cher président, ne nous craignez-vous pas? Je crois que cette année nous allons vous donner du fil à retordre. » Le Stéphanois répond avec brusquerie : « Voilà plusieurs saisons que vous me tenez le même langage et à l'arrivée, je vous vois toujours dans mon rétroviseur. » Paroles qui ne seront pas oubliées par Marcel Leclerc.
Début mai 1971, Saint-Etienne est en tête, l'O.M. dans sa foulée. Depuis quelques jours des bruits courent : Carnus et Bosquier, qui arrivent en fin de contrat, auraient déjà signé à Marseille. « Nous ne sommes engagés que moralement », répliquent les intéressés. Dans un premier temps, Roger Rocher déclare ne pas attacher grande importance à la chose et ajoute : « J'ai confiance en mes deux joueurs. » Mais le 8 mai, Saint-Etienne est battu, chez lui, par Bordeaux (2-3) et le public s'en prend aux deux joueurs accusés de trahison. C'en est trop. Cette fois Roger Rocher s'insurge. Il tonne devant les micros qu'on lui présente : « M. Leclerc tente d'abattre machiavéliquement Saint-Etienne. » Le lendemain, il chasse les deux joueurs et leur fait interdire l'entrée des vestiaires. C'est la guerre ouverte entre les deux présidents et les deux clubs. ouer sans Carnus ni Bosquier, c'est courir au suicide. Albert Batteux attire l'attention de son « patron » sur ce point. En vain. Saint-Etienne, en effet, connaît une fin de saison difficile. Il peine pour venir à bout du Red Star (2-1), tombe à Nîmes (3-5), subit un échec à Angers (2-2), écrase bien Sedan (8-0, dont 6 buts de Keita), mais échoue à Nancy (2-2), gagne encore devant Bastia (5-2, dont 4 nouveaux buts de Keita), mais tombe à Nantes (2-1) et termine à quatre points de l'O.M. qui pour corser son triomphe enlève le « soulier d'or européen » grâce à Skoblar, 44 buts marqués (record de division I) contre 42 à Keita. C'est, pour les Stéphanois, la fin d'une merveilleuse époque de grandeur. Ils rentrent, pour un temps, dans le rang. Strasbourg, Valenciennes, Sedan descendent en National, dont les trois champions de groupes Lille, Monaco et le tout jeune Paris-S.G. accèdent à la division I. 1970-1971 sera bien la saison malheureuse pour Saint-Etienne puisqu'il sera éliminé au premier tour de la Coupe d'Europe par Cagliari (0-3 et 1-0). Et guère plus heureuse pour Nantes, qui tombera au deuxième tour de la Coupe des coupes (1-5 et 1-2), devant le Cardiff du géant Toshak, après avoir éliminé les Norvégiens de Stromgodset 5-0 en Scandinavie et... 2-3 à Nantes. En Coupe de France, les Stéphanois disparaîtront dès les huitièmes, devant Lyon (2-0 et 0-3). Lyon, qui ira jusqu'à la finale, mais tombera devant un Rennes très redevable à deux anciens... Lyonnais.
A Aubour tout d'abord pour les demi-finales. Rennes battu à Marseille (0-1), gagne chez lui (2-1). Chaque équipe ayant marqué deux buts, il faut avoir recours aux « coups de pied au but ». Aubour se transcende alors et arrête trois penalties dont celui du « soulier d'or », Skoblar. A Guy ensuite lors de la finale. Rennes domine un Lyon fatigué. Rico, le petit attaquant breton, marque deux buts, tous deux refusés. Le premier pour faute préalable sur le gardien Chauveau, le second pour hors jeu de position très discutable. Jean Prouff. l'entraîneur de Rennes, bondit alors sur le terrain et s'en prend verbalement à l'arbitre et aux juges de touche. Le match est arrêté et la discussion entre toutes les parties, anw mée. Les spectateurs bretons mécontents ont lancé des artichauts sur le terrain. Aubour, très calme, les ramasse et pendant que les palabres se prolongent, il mime une! partie de pétanque devant ses buts. Le match reprend enfin et Rennes bénéficie d'un penalty qui, pour tous les spectateurs, est une sorte de compensation. Guy frappe dans le sol, soulève un nuage de poussière crayeuse mais marque le but. C'est ainsi que Rennes enlève sa deuxième finale en six ans....
Début mai 1971, Saint-Etienne est en tête, l'O.M. dans sa foulée. Depuis quelques jours des bruits courent : Carnus et Bosquier, qui arrivent en fin de contrat, auraient déjà signé à Marseille. « Nous ne sommes engagés que moralement », répliquent les intéressés. Dans un premier temps, Roger Rocher déclare ne pas attacher grande importance à la chose et ajoute : « J'ai confiance en mes deux joueurs. » Mais le 8 mai, Saint-Etienne est battu, chez lui, par Bordeaux (2-3) et le public s'en prend aux deux joueurs accusés de trahison. C'en est trop. Cette fois Roger Rocher s'insurge. Il tonne devant les micros qu'on lui présente : « M. Leclerc tente d'abattre machiavéliquement Saint-Etienne. » Le lendemain, il chasse les deux joueurs et leur fait interdire l'entrée des vestiaires. C'est la guerre ouverte entre les deux présidents et les deux clubs. ouer sans Carnus ni Bosquier, c'est courir au suicide. Albert Batteux attire l'attention de son « patron » sur ce point. En vain. Saint-Etienne, en effet, connaît une fin de saison difficile. Il peine pour venir à bout du Red Star (2-1), tombe à Nîmes (3-5), subit un échec à Angers (2-2), écrase bien Sedan (8-0, dont 6 buts de Keita), mais échoue à Nancy (2-2), gagne encore devant Bastia (5-2, dont 4 nouveaux buts de Keita), mais tombe à Nantes (2-1) et termine à quatre points de l'O.M. qui pour corser son triomphe enlève le « soulier d'or européen » grâce à Skoblar, 44 buts marqués (record de division I) contre 42 à Keita. C'est, pour les Stéphanois, la fin d'une merveilleuse époque de grandeur. Ils rentrent, pour un temps, dans le rang. Strasbourg, Valenciennes, Sedan descendent en National, dont les trois champions de groupes Lille, Monaco et le tout jeune Paris-S.G. accèdent à la division I. 1970-1971 sera bien la saison malheureuse pour Saint-Etienne puisqu'il sera éliminé au premier tour de la Coupe d'Europe par Cagliari (0-3 et 1-0). Et guère plus heureuse pour Nantes, qui tombera au deuxième tour de la Coupe des coupes (1-5 et 1-2), devant le Cardiff du géant Toshak, après avoir éliminé les Norvégiens de Stromgodset 5-0 en Scandinavie et... 2-3 à Nantes. En Coupe de France, les Stéphanois disparaîtront dès les huitièmes, devant Lyon (2-0 et 0-3). Lyon, qui ira jusqu'à la finale, mais tombera devant un Rennes très redevable à deux anciens... Lyonnais.
A Aubour tout d'abord pour les demi-finales. Rennes battu à Marseille (0-1), gagne chez lui (2-1). Chaque équipe ayant marqué deux buts, il faut avoir recours aux « coups de pied au but ». Aubour se transcende alors et arrête trois penalties dont celui du « soulier d'or », Skoblar. A Guy ensuite lors de la finale. Rennes domine un Lyon fatigué. Rico, le petit attaquant breton, marque deux buts, tous deux refusés. Le premier pour faute préalable sur le gardien Chauveau, le second pour hors jeu de position très discutable. Jean Prouff. l'entraîneur de Rennes, bondit alors sur le terrain et s'en prend verbalement à l'arbitre et aux juges de touche. Le match est arrêté et la discussion entre toutes les parties, anw mée. Les spectateurs bretons mécontents ont lancé des artichauts sur le terrain. Aubour, très calme, les ramasse et pendant que les palabres se prolongent, il mime une! partie de pétanque devant ses buts. Le match reprend enfin et Rennes bénéficie d'un penalty qui, pour tous les spectateurs, est une sorte de compensation. Guy frappe dans le sol, soulève un nuage de poussière crayeuse mais marque le but. C'est ainsi que Rennes enlève sa deuxième finale en six ans....
Bonjour,
ReplyDeletePourriez vous me communiquer le nouveau mot de passe?
Merci
HELLO,
ReplyDeleteIT'S MEMBER SAM VALENTINO FROM MELBOURNE AUSTRALIA, KINDLY REQUESTING THE SPECIAL PASSWORD FOR THIS MATCH.PLEASE EMAIL TO;
s.valentino@cccc.vic.edu.au
MERCI
SAM VALENTINO : register?
ReplyDeleteHi, it's Sam Valentino again. What do you mean 'register?' Do I have to sign in? If so, I've forgotten my password, can you tell me again please?
ReplyDeleteS'il vous plait est-ce que je peux avoir le mot de passe de ce match merci
ReplyDeleteEl password para los miembros no funciona. Podrías revisarlo, por favor?
ReplyDeleteGràcias!
Hello there from Greece.You have an amazing blog running here.I've enjoyed many of my downloads from your blog and now i need a password to continue watching great games and great players.Thanks in advance.
ReplyDeleteSalut, c'est tellement alléchant, bravo pour ton site. Peux-tu s'il te plait me donner le password du match OM-Asse de 71. Te remercie d'avance. Je te donne mon email, car je ne sais pas pas comment ça se passe. antogro@aol.com
ReplyDeleteHello encore merci, pas sur de l'avoir vu à l'époque. Bravo pour ton travail de memoire.
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