English Leagues the 80s: First Division 1983 1984 Season Review

 Liverpool became only the third club in the history of the League, after Huddersfield in the twenties and Arsenal in the thirties, to achieve a hat-trick of Championships when they drew 0-0 at Notts County on 12 May. Their latest triumph emphasizes that careful planning and continuity of management are essential requirements for consistent success in modern League soccer. While other clubs have changed managers with distasteful and expensive frequency, Liverpool have quietly kept matters in the family, promoting Bob Paisley when Bill Shankly retired and, 12 months ago, appointing Joe Fagan to maintain that line of succession. And Mr Pagan has quietly gone aboul his job, loo, with two major honours under his belt already and The European Cup final coining up at the end of the month.Typical of the way the club works is the purchase of men such as John Wark, shrewdly signed from Ipswich a couple of months ago when the Anfield tnidfield unit was beginning to show occasional signs of faltering. Wark, who has missed only a handful of games through injury over the last 10 years and rarely turns in a bad performance, provided the extra touch needed during the tiring closing weeks. Players like him — and Lee, Hansen, Neal and Kennedy — provide essential support for the more gifted football of Souiiess, Lawrenson. Dalglish, Rush and Whelan. For anyone who has lost count, this was Liverpool's 15th Championship.

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 Les Anglais sont des fous de statistiques. Les programmes qui sont edites avant chaque match sont des modeles du genre et ceux qui sont concus en 1'honneurde Liverpool n'echappent pas a la regie. Pour quarante pence (environ cinq francs), le public est informe. D'abord du palmares du club et tout de suite vous etes frappes par le fait que depuis 1976, les « Reds » de Liverpool ont ete six fois champions d'Angleterre et trois fois champions d'Europe. En-suite, tout au long des vingt-quatre pages se succedent : le point de vue de 1'entrameur, 1'analyse detaille de toutes les rencontres avec le club recu ce jour-la, des nouvelles du football anglais, la presentation au microscope des visiteurs, un flash sur un joueur de Liverpool, les images du dernier match, des nouvelles du football europeen, le recapitulatif de tous les matches joues cette saison, des classements de toutes sortes, des echos des clubs de supporters sans publier la presentation des equipes du jour et le calendrier de la journee dans toutes les divisions. Un modele du genre! En un coup d'oeil, done, vous savez tout sur le Liverpool 1983-1984. Comme vous le savez peut-etre deja, les« Reds » de Liverpool se sont donne un nouvel entraineur, plus exactement un nou-veau « manager » : Joe Pagan a succede a Bob Paisley. Joe Pagan qui fut pendant pres de dix ans 1'adjoint de Bob Paisley. A Liverpool, on a le sens de la cpntinuite. Raison de plus pour ne modifier que tres peu 1'effectif d'une saison sur 1'autre. Trois arrivees pour un mon-tant frolant le milliard de centimes. Oui, vous lisez bien : le milliard de centimes. Le prix a payer pour un gardien remplacant (Bob Boder, venu de Sheffield Wednesday), un defenseur central (l'Ecossais Gaby Gillepsie, transfere de Coventry) et un attaquant (Michael Robinson, arrive de Brighton). Et lorsque vous saurez que seul ce dernier est titu-laire, vous estimerez surement, vous aussi que c'est peut-etre un peu cher paye. Mais en Angleterre, malgre la crise, les prix des transferts continuent de flamber. Et comme, la-bas, on ne donne pas aux riches, il a bien fallu desserrer les cordons de la bourse pour etoffer, avant tout, le bane des remplacants. Favori du championnat anglais au debut de la saison, Liverpool etait fidele au rendez-vous a la fin du mois de fevrier, precedant un trio compose de Nottingham Forest, Manchester United et West Ham. Mais nuages dans le del de la Mersey (la riviere qui arrose la ville) : en seiziemes de finale de la Coupe d'Angleterre, Brighton (l'ex-club de Robinson), « Brighton and Holve Albion », relegue en Division 2, se paya, le mois dernier, le luxe d'eliminer les champions.