Music & Text on subtitles pass twb22
C1.1998.1999.Archives.twb22.mp4
726.0 Mo
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La Coupe d’Europe des clubs champions se caractérisait par une succession de cycles, avec des clubs qui connaissent leur « ère », laquelle s’achève tôt ou tard. La Ligue des champions assure la domination constante d’un petit nombre de clubs qui concentrent les ressources et les titres – les seconds étant de plus en plus liés aux premières. Entre eux, ces clubs se sont partagés les trophées, assez équitablement. Le tenant du titre n’a ainsi jamais réussi à le conserver. l’incertitude ne revient qu’au stade des demi-finales, à partir duquel les principales écuries présentent des niveaux très proches ce sont en définitive toujours les mêmes (ou presque) qui gagnent. La C1 de jadis endossait parfaitement son appellation de « coupe » : il fallait survivre au couperet de quatre allers-retours pour accéder à la finale. Son économie était celle de la rareté, avec peu de matches attendus avec fébrilité, qui prenaient souvent l’épaisseur de la légende. Son récit était celui de folles épopées d’outsiders et de suprématies de grandes équipes. Son palmarès laissait de la place aux championnats « périphériques » et à des clubs improbables. La Ligue des champions propose à l’inverse une profusion de rencontres, la multiplication de certaines affiches. Sa longue phase de groupes dilue les enjeux, étire un processus de sélection qui ménage peu de surprises. Sa phase à élimination directe rétablit de l’intensité, mais elle est aussi le moment où, finalement, on retrouve presque toujours les mêmes équipes.
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