Friday, October 7, 2022

"Munich" The Movie


ENG UtdTv 1H30
Manchester.United.Munich.Film.ENG.twb22.mp4
2.61 Go https://1fichier.com/?q36eqq88lozy5gmf9tlt
https://filejoker.net/rc4kyqsr63nc


"Matt fights for life:a 50-50 chance now. » Le 7 février 1958, au lendemain de la catastrophe aérienne de Munich qui va emporter huit joueurs de Manchester United, briser à jamais la carrière de deux autres et endeuiller une ville pendant des mois, la une de l'evening Chronide ne donne qu'une chance sur deux à Matt Busby de s'en sortir. Cet hiver-là, donc, Manchester pleure, enterre ses morts et prie. La convalescence de Busby durera plus de trois mois. À l'aube de la saison 1958-59, une fois'revenu aux affaires, celui-ci s'est pourtant juré de reconstruire, de continuer à faire le pari du jeu et de la jeunesse, comme il l'a toujours fait, et de gagner un jour la Coupe d'Europe. En mémoire de ceux qui ne sont plus là.

  Treize ans plus tôt, lorsque ce fils de mineur écossais, ancien demi droit de Manchester City et Liverpool dans les années 30, est devenu le manager de MU à la fin de la guerre, il ne possède aucune expérience du poste. Surtout, le défi qu'il vient d'accepter, rebâtir une équipe, réinventer un club et lui donner enfin une identité forte s'annonce gigantesque. Les caisses sont vides, l'effectif est exsangue, Old Trafford, détruit par le Blitz et les bombes allemandes, se retrouve à l'abandon depuis le printemps 1941, et l'équipe doit désormais partager Maine Road, le stade du voisin, City, moyennant un loyer annuel de 5000 livres et une partie de ses recettes. Busby ne manque pourtant pas d'idées pour bouleverser profondément le destin de Manchester et lui redonner goût à la vie. Son credo? «Le football est avant tout un jeu, et celui-ci doit être pratiqué avec plaisir, créativité et inventivité.» Dorénavant, Manchester offrira donc un football résolument offensif, généreux et spectaculaire. À une condition : respecter des vertus collectives, des valeurs de solidarité et des principes fondamentaux auxquels son manager tient par-dessus tout.

 «Ce que je recherche chez un joueur? La qualité technique, mais aussi une loyauté totale, un comportement exemplaire dans la vie privée, le sens de la discipline et la capacité à faire honneur au club en toute circonstance.» Enfin, Busby s'est fixé une ligne de conduite révolutionnaire pour l'époque et qui restera sa marque de fabrique : « Mettre en place une vraie politique de jeunes. » Et en faire à la fois une richesse et une matière première. Busby s'entoure donc de deux hommes sûrs - Jimmy Murphy, un ancien de West Bromwich qu'il a connu à l'armée pendant la guerre, dont il fait son adjoint, mais aussi l'entraîneur de la réserve et des juniors, et Joe Armstrong, chargé de superviser le recrutement - et avec eux il tisse bientôt un réseau d'informateurs et d'observateurs comme il n'en existe encore nulle part ailleurs dans le pays, LA  À peine, ainsi, a-t-il remporté la Cup dès 1948, puis le Championnat en 1952. qu'il juge alors son équipe vieillissante. Déjà. Le début de la campagne 1952-53 (6 défaites en il matches) l'inquiète, il annonce à ses dirigeants qu'il va vite tout remettre à plat, leur assure qu'on peut aussi gagner avec des jeunes et n'hésite pas à lancer, par exemple, Duncan Edwards chez les pros à seize ans. « S'ils ont le niveau, confesse-t-il, c'est qu'ils ont le bon âge.» Cette anecdote pour illustrer l'attention qu'il porte chaque jour aux talents en herbe du club : un soir de février 1957, il n'arrivera qu'une demi-heure avant le coup d'envoi d'un quart de finale retour de Coupe des champions contre l'Athletic Bilbao. Motif? L'après-midi, il était à Goodison Park pour voir les juniors disputer un premier tour de Coupe contre Everton et gagner « un match tout aussi vital » pour le futur du club. De 1953 à 1957, justement. MU remporte la Coupe d'Angleterre juniors cinq années de suite, Busby y puise abondamment ses trésors de demain et en 1956, lorsque son équipe est à nouveau championne, elle n'a que vingt-deux ans de moyenne d'âge. À l'heure où le foot anglais est à des années-lumière de la Hongrie et du Brésil, les deux géants du moment, le pays tombe alors amoureux de cette jeunesse au pouvoir, les «Busby Babes», symbole d'une ère nouvelle, et de son jeu rafraîchissant. Le traumatisme de Munich ne changera rien à sa stratégie ni à sa philosophie, et avec une nouvelle génération, incarnée par George Best, Denis Law et Bobby Charlton, autre survivant de 1958, Busby tiendra sa promesse dix ans plus tard à Wembley, contre Benfica 























 
























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