Thursday, January 25, 2024

Ligue des Champions 2011 2012 Lyon Real Madrid

Group Stage
2 Novembre 2011
Stade Gerland Lyon

Après la fessée reçue à Santiago Bernabeu (4-0) lors de la précédente journée, les joueurs de l'OL ont envie de remettre les pendules à l'heure devant leur public de Gerland. Les deux victoires de suite contre l'AS Saint-Étienne ont permis aux Lyonnais de se refaire un moral d'acier avant ce match retour contre les Madrilènes. Avant la venue de l'Ajax Amsterdam, qui compte aussi 4 points, il est nécessaire de prendre au moins un point ce soir.

Eusebio Un Jogador de Todos Os Tiempos

  La perle noire du Mozambique. De son vrai nom Ferreira Da Silva, il quitte l'Afrique et le Sporting Lourengo Marques, pour aller jouer au Benfica Lisbonne. Les Portugais, et tres rapidement toute I'Europe, vont etre pris sous le charme de cet attaquant a 1'adresse diabolique. Des capacites athletiques hors du commun, un coup de reins devastateur, une vitesse d'execution phenomenale, on ne savait trop quo! admirer le plus chez ce joueur. Son arme la plus redoutable etait sans doute sa formidable frappe de balle, qui lui valut d'inscrire des buts d'anthologie. Durant toute sa carriere, on Fa compare a Pele. Eusebio n'avait pas le genie createur du roi, mais il fut, durant les annees soixante. un tres honorable dauphin. Selectionne des 1961, a i'age de 19 ans. en equipe nationale du Portugal, il ne dispute pas la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions, remportee en mars par Benfica. Toute-fois, l'annee suivante, s'etant impose comme un pion essentiel, il accomplit un sans-faute devant !e Real Madrid et permit a Benfica de conserver son bien. Alors que le score etait de 3-3, Eusebio, grace a deux buts en fin de rencontre, dont une terrible frappe du pied droit, fit la decision. Confronte a Pele et a1 Santos en Coupe intercontinentale, le jeune Mozambiquais put mesurer le fosse qui le separait encore du Bresilien. En 1963, il ouvrit la marque devant le Milan AC toujours en finale de la Coupe des Champions, mais Benfica s'indina 2-1.

Historia de Colo Colo "¿Quién es Chile? ¡Colo Colo!"

  Dans un pays qui s'étire sur plus de 4 000 kilomètres, d'une largeur de 100 à 200 kilomètres en moyenne et qui s'achève à la Terre de Feu, le football est apparu en 1 850. Des écoliers anglais lancent ce jeu dans la capitale ainsi qu'à Valparaîso, où est fondé le premier club chilien, le FC Valparaiso. D'autres ont suivi dans la capitale, et le Club Social y Deportivo Colo-Colo prend naissance, lui, le 19 avril 1925. Sur cette terre de jeu et de feu, des joueurs issus du club de Magallanes lancent la dissidence, menés par David Arellano. Ils créent donc un nouveau club dont la fonction est toute résumée dans son nom même. Arellano et ses amis, dans la salle du café de la Calle Covadonga, ont opté pour une dénomination sans ambiguïté, le « club social et sportif ». Comme emblème, ils retiennent le visage de Colo-Colo, un chef de la tribu indienne des Mapuche, réputée pour sa sagesse et sa santé. Les fondateurs choisissent aussi le blanc comme couleur de maillot : « C'est le symbole de la pureté de nos intentions et de nos principes. 

Copa America 1987 Uruguay Chile

Finale
12 Juillet 1987
Monumental Buenos Aires

 Sur quels critères juge-t-on une équipe de football ? Les résultats et la manière. Critiquer une équipe qui perd et joue mal est chose facile. Surtout quand elle ajoute à ces deux défauts un crime de lèse-football : la violence. Lors du Mundial 86, la sélection uruguayenne d'Omar Boiras avait révolté tout le monde. Poètes, réalistes, spectateurs, supporters, arbitres, et même son meilleur joueur, Enzo Francescoli. Du vitriol pour décrire sa violence et sa médiocrité. Boiras n'osait plus rentrer chez lui. Un an après, son successeur Roberto Fleitas est retourné à Montevideo sourire aux lèvres, tête haute, regard malicieux derrière ses lunettes. En brandissant la 9' « Copa America » remportée par la Céleste. Il a reçu des tapes dans le dos. Quand on dresse le bilan de la campagne uruguayenne dans cette « Copa America ». il est pourtant loin d'être brillant. Les entreprises de la sélection de Fleitas ont d'abord été facilitées par le règlement défaillant de l'épreuve. Champion en titre. l'Uruguay entrait en lice en demi-finale.

Copa Libertadores 1987 Peñarol América

Finale Retour
28 Octobre 1987
Centenario Montevideo


  En remportant la 28e édition de la Copa Libertadores le 31 octo-Ibre dernier, à Santiago du Chili, le club uruguayen Penarol Montevideo ne s'est pas seulement octroyé le droit de disputer la finale intercontinentale de Tokyo. Il a aussi inscrit pour la cinquième fois son nom au palmarès de cette épreuve (60. 6l. 66. 82. 87), la plus prestigieuse du continent sud-américain au niveau des clubs. Ce qui le place à deux victoires à peine du fabuleux record détenu par Independiente (Argentine). Il a encore permis à l'Uruguay, petite nation de trois millions d'habitants dont les deux seules fiertés sont les plages de Punta del Este et le football, de « boucler » une saison 87 exceptionnelle. Car cette victoire en « Libertadores » s'ajoute à celle, acquise en juillet à Buenos Aires par la sélection nationale, dans la « Copa America ». Et ce à l'heure où le football uruguayen, économiquement vacillant, pillé de ses plus remarquables joyaux. (Paz. Francescoli, Alzamendi. Gutierez. Saralegui, Da Silva, Batista, Ramos. etc.) paraissait moribond. 

Friendly 1999 River Plate Peñarol Despedida Enzo Francescoli


 L'histoire de Enzo Franscescoli n'a pas emprunté les chemins tourmentés qui sont souvent le lot des footballeurs sud-américains issus d'un peuple en proie aux misères que l'on connaît. Fils d'une famille de trois enfants vivant sans grande difficultés à Montevideo (où il est né en 1962), il a suivi des études dans un collège privé catholique, abandonnant les sciences économiques pour le football quand la révélation de ses dons lui  valurent un transfert à River Plate, en Argentine, lignant dans une  étemelle atmosphère de football (son père et ses oncles le pratiquaient), il a enfilé son premier maillot de club à quatorze ans, celui des Wanderers de Montevideo. Il était déjà frappé de ce numéro 10 qu'il porte aujourd'hui au sein de la sélection uruguayenne. A seize ans, alors qu'il évolue en juniors, il confirme les talents de buteur que lui connaissaient ses copains de l'école. L'un d'entre eux, retrouvé pas hasard dans une boutique de Montevideo, m'a raconté : « Enzo ? Inénarrable ! Je l'ai connu, j'ai joué avec lui quand nous étions gosses. Il prenait le ballon dans sa surface, il remontait tout le terrain, dribblant six ou sept joueurs au passage, il entrait dans la surface adverse, il dribblait encore le gardien avant de marquer ! » 

Copa Libertadores 1991 Boca Juniors River Plate AR

Premier Tour Groupe A
Aller Retour
Fevrier Mars 1991

La favola calcistica di Gabriei Batistuta inizia con una scommessa. Marzo '91, Buenos Aires quartiere Florida. Il procuratore Settimìo Aloisio, a quei tempi tutto baffi e pancia, lancia una sfida al suo giovane talento di Reconquista: «Tra una settimana inizia la Coppa America, se vuoi coronare il tuo desiderio di giocare nel calcio italiano devi segnare almeno sei gol. Scaraventa quei palloni dentro e io ti regalo il tuo sogno". Bati non era ancora Re Leone. Anzi, nel calcio argentino era soprannominato «El Camion» per la sua potenza. Un'etichetta non tra le più nobili. La sua carriera, del resto, era scivolata via senza lampi. Il debutto è con il Newell's, dove l'attaccante argentino «scopre» Marcelo Bielsa. Una figura che avrà un ruolo importante. Forse decisivo nella sua crescita. Bielsa è un duro. Un Sacchi sudamericano. I giocatori lo odiano o lo amano. «Dopo venti giorni d'allenamento una volta rientrando negli spogliatoi pensai che per colpa sua non avrei fatto il calciatore». Invece è l'esatto contrario. Bielsa vede in quel ragazzone dai capelli biondi e dagli occhi spaesati qualcosa di speciale. 

Primera División Argentina 1994 1995 Lanus Banfield

Torneo Apertura Fecha 3
18 septembre 1994
Estadio Lanús


Javier Aldemar Zanetti naquit le 10 août 1973 à Buenos Aires. Il passa une enfance relativement tranquille dans les docks du district sud de la capitale Argentine. Il commença dès son jeune âge à jouer au football sur les terrains de son quartier tout en allant à l’école et en aidant son maçon de père. Débuts de footballeur en Argentine. Il débuta sa carrière professionnelle de footballeur à l’âge de 19 ans à l’AC Talleres, club de division 2 argentine. Il ne fit aucune apparition avec l’équipe première au cours de la saison 1992/93. Mais cette année n’est pas ratée pour autant, loin de là même puisqu’il rencontre Paula, une jeune photographe amateur, qui deviendra, quelque temps après, sa femme. Il aura une fille avec cette dernière, Sol.

Copa America 1993 Argentina Brasil

Quart de Finale
27 June 1993
Monumental Guayaquil


 En place pour le deuxieme acte. Le tribunaldes quarts de finale, froid et impitoyable, livre bientôt son irreversible sentence. Aucune  compassion, aucune grâce: il écarte les tricheurs et autres imposteurs dans un élan purificateur. Exit le sinistre Paraguay de Roberto Cabanas qui n'a songé qua détruire. Exit l'Uruguay, attentiste et frileux en l'absence de ses meilleurs éléments (Francescoli, Ruben Sosa, Fonseca, Herrera- en conflit avec le dictatorial sélectionneur, Luis Cubilla). Exit le Brésil et son équipe de «remplaçants». Exit le Pérou qui n'a pu, plus longtemps, s'en remettre aux seuls talents d'Olivares et Del Solar, isolés dans un football trop «romantique». La Colombie et l'Argentine passent à l'orange, l'Equateur (aux cris d'Aguinaga présidente!} et le Mexique au super. Les Mexicains, baladés de ville en ville, de l'air irrespirable des plaines à celui, limpide et oppressant, des chaînes andines, sont de plus en plus performants. Et leur attaquant, Luis Alves Zague, s'offre même contre le Pérou, un extraordinaire enchaînement amorti de la poitrine-volée du gauche pour signer le plus beau but de la Copa...

New York Cosmos Santos Pelé Farewell 1977

1 octobre 1977
Giants Stadium East Rutherford


« Love ! Love ! Love ! ». Trois fois, les soixante-quinze mille spectateurs du Giants Stadium ont répété avec Pelé ce mot qu'il venait de les exhorter à ne jamais oublier : « Je suis très heureux d'être là aujourd'hui, avec vous, pour ce grand moment de ma vie. Et j'aimerais profiter de cette occasion pour vous demander d'être attentifs à tous les enfants du monde. Nous en avons trop besoin. Tout passe, dans la vie. Pas l'amour. C'est la chose la plus importante du monde. Alors, vous allez crier avec moi...». Maintenant, Pelé pleure. On le voit sur tous les écrans de télévision du stade. En gros plan. Dans les bras de son ami de l'équipe du Brésil, Carlos Alberto, venu le rejoindre au New-York Cosmos l'année dernière. Dans ceux de Franz Beckenbauer, un coéquipier de fraîche date, pourtant. Et puis, dans ceux de Mohamed Ali, invité d'honneur avec Jeff Carter (le fils du président) de ce match historique.

Friendly 2005 George Weah Testimonial

11 Juin 2005
Stade Velodrome Marseille


 George Weah avait déja failli être élu président de la République du Libéria lorsqu'il s'est présenté aux élections de 2005. N'était-ce pas dans la logique des choses pour « Mister George» qui fut un roi sur le terrain, capable de lever des foules et de faire changer à lui seul le cours d'un match ? George Weah est né à Monrovia, la capitale du Libéria, un des pays les plus pauvres et les plus violents d'Afrique, en 1966. Dès son enfance, il trouve dans le football et les parties endiablées avec ses amis une échappatoire à sa condition. Il est formé au Young Survivors et signe dans les deux plus grands clubs du Libéria, le Mighty Barolle et les Invincible Eleven. Il se taille une jolie réputation de chasseur de buts sur le continent africain et signe au Tonnerre de Yaoundé, un club du Cameroun qui est l'anti-chambred'un transfert en Europe. Pour George Weah, tout va aller très vite, puisque dès sa première saison, les émissaires de Monaco viennent le superviser et le font signer.