Tuesday, April 4, 2023

C3 1988 1989 Napoli VFB Stuttgart AR

  Les Napolitains, qui font rarement dans la nuance et qui ont, pour ceux qui savent les faire rêver, une véritable adoration disent de Maradona qu'il est le fils de Dieu, voire - et que nos lecteurs croyants ne s'en offusquent point car il ne s'agit que d'une image pieusement impie - Dieu en personne. Dieu-ballon, cela va de soi, Diego lui-même étant un catholique fervent et pratiquant, même s'il a tendance, souvent, à obéir à ses propres dix commandements. En cette fin de printemps 1989 qui annonce un bel été, Naples est donc qualifié pour la finale de la Coupe de l'U.E.F.A alors que c'est le cirque dans ses coulisses. L'entraîneur Ottavio Bianchi, qui en a soupe des déviations en tous genres de son extra-terrestre, clame dans tous les sens qu'il veut s'en aller et que sa dernière année de contrat, eh ! bien, il la balance aux orties. On lui rétorque qu'il ne va pas faire ça, alors qu'il va être incessamment sacré champion d'Europe. « Mais champion d'Europe, ce ne sera pas un exploit. Mon vrai chef d'oeuvre, c'est d'avoir été aussi longtemps entraîneur de Naples. » En finale, Naples accueille le V.F.B. Stuttgart (l'ancien club de Gress et des frères Fôrster). L'équipe allemande, qu'entraîné le Hollandais de partout Arie Haan, a éliminé Tatabanya (2-0, 1-2), Dynamo Zagreb (3-1 ; 1-1), Groningue (3-1, 2-0), Real Sociedad (1-0 ; 0-1, 4 penalties à 2) et Dynamo Dresde (1-0, 1-1). C'est une équipe de grande qualité qui possède en Klinsmann, Allgôwer, Buchwald, Sigurvinsson, Hartmann, des joueurs de premier plan.

Matches of the Century : World Cup 1970 Italy Germany

Semi Final
Azteca Stadium, Mexico
17 June 1970

Italie: Albertosi,Cera, Burgnich, Bertini, Rosato(94 Poletti), Facchetti, Domenghini, Mazzola (46 Rivera), de Sisti, Boninsegna, Riva
Rfa: Maier - Schnellinger, Vogts, Patzke (66 Held), Schulz, Beckenbauer, Overath, Seeler, Grabowski, Müller, Löhr (52 Libuda)

Ferencvaros 1935 - 1965 Archives

 C'est dans un endroit bien discret que le Hongrois Florian Albert à l'âge de soixante-dix ans. avait reçu son Ballon d'Or 1967 ! « II devait m'être remis devant les 70 000 spectateurs du Nepstadion. avant le quart de finale de l'Euro 68 Hongrie-URSS, nous racontait Albert en 1999. Mais j'ai dû déclarer forfait sur blessure et la cérémonie a été annulée. Le représentant de France Football s'est rendu à notre hôtel pour me remettre le trophée, mais notre sélectionneur s'y est opposé et m'a renvoyé chez moi. Je n'ai jamais su pourquoi, mais les relations avec les Soviétiques étaient compliquées... C'est dans ma cuisine qu'a eu lieu la remise du Ballon d'Or ! » Mais ce n'est pas cette anecdote qui faisait de Florian Albert, décédé des suites d'une opération à cœur ouvert, un Ballon d'Or unique. Il était surtout le seul Hongrois au palmarès! Ni Ferenc Puskas, ni Sandor Kocsis. ni Zoltan Czibor. ni Nandor Hidegkuti, tous héros de la grande équipe de Hongrie - championne olympique à Helsinki en 1952. première formation du continent à battre les Anglais à Wembley (6-3 en 1953) et finaliste de la Coupe du monde 1954 - n'ont jamais obtenu cette reconnaissance. Pour une bonne raison: cette magnifique équipe a éclaté avec l'invasion de la Hongrie par l'Armée rouge, en 1956. année du premier Ballon d'Or (attribué à l'Anglais Stanley Matthews). 

Ernst Happel

                          

Ssc Napoli Stagione 1990 1991

  Sulle Ande cresce spontaneamente un arbusto le cui foglie hanno magiche proprietà: gli indigenti della Bolivia, del Perù e della Colombia le masticavano traendone l'illusione di resistere alla fatica e di vincere i morsi della fame. Le foglie contenevano un alcaloide, la cocaina: era la droga dei poveri. Da tempo è la droga degli intellettuali, il capriccio dei ricchi. La sniffi e in tre minuti acquisti grande lucidità mentale, fiducia in te stesso, la sensazione di essere più forte. Conan Doyle la mise a disposizione del suo immaginario Sherlock Holmes facendone così l'investigatore più acuto di tutta la storia poliziesca. La prese anche Sigmund Freud, il padre della psicanalisi, per meglio comprendere i problemi suoi e del prossimo: scrisse persine un rapporto, "Ueber coca", in cui magnificava la "splendida eccitazione" che deriva dalla cocaina. Da parecchi anni la cocaina è entrata anche nel mondo dello sport, più come capriccio da ricchi che come strumento capace di fornire energia artificiale. Ne è infestato il mondo professionistico americano (basket, baseball, hockey, football), ne è stato contagiato quello europeo. Ne è stato contagiato anche il calcio, che nel mondo resta lo sport più popolare. Mara-dona è risultato positivo al controllo antidoping: analisi e controanalisi hanno evidenziato in modo inoppugnabile tracce di cocaina dell'organismo dell'atleta più osannato al mondo. Prima di Maradona, soltanto un altro calciatore era caduto nella stessa trappola: Hernani del Benfica, trovato positivo per cocaina nel 1989. «Un calciatore che prende cocaina» aveva detto due anni fa Manfred Donike, direttore del laboratorio di analisi antidoping di Colonia e ora perito di parte di Maradona. «va in campo più aggressivo. Nei primi 20-30 minuti gli effetti sono più consistenti, i pensieri corrono veloci, si sente di dominare il proprio corpo, si ha una maggiore creatività. Alla fine del 90' il giocatore però ha bisogno di una pausa di rilassamento più lunga del normale». 

Campionato 1987 1988 Il Derby della Madonnina Ac Milan Inter

24 April 1988
Stadio San Siro Milan

Il 10 aprile, a cinque giornate alla fine, il Napoli conduceva con quattro punti di vantaggio sui rossoneri, che non avevano saputo approfittare appieno di alcuni tentennamenti della capolista nei due mesi precedenti. Ma il Milan, a partire dalla settimana successiva, realizzò tre successi che si rivelano importantissimi: il 17 aprile espugnarono Roma, mentre gli azzurri crollavano a Torino di fronte alla Juventus; il 24 vinsero il derby di Milano mentre i rivali pareggiavano a Verona; infine, nello scontro diretto del San Paolo, si imposero per 3-2 grazie alla doppietta di Virdis  ed a un gol di van Basten. La rimonta subìta portò il Napoli allo sbando: la squadra partenopea, che aveva perso solo due partite nelle prime 25 giornate, incassò ben quattro sconfitte nelle ultime cinque giornate e ottenne solo un punto sui 10 disponibili. L'evento lasciò strascichi molto forti, tanto che si parlò di "scudetto rubato".