Copa America 1983 Final Brasil Uruguay

Finale retour 
4 November 1983

La Copa America est à l'Amérique du Sud ce que le Championnat des Nations est à l'Europe. Le vainqueur de l'édition précédente, le Paraguay était qualifié directement pour les demi-finales. Le Brésil éliminait l'Argentine. Quant au Pérou et à l'Uruguay, ils sortaient entre autres la Bolivie et le Chili. Après maintes discussions, il était décidé de procéder à un tirage au sort des demi-finales (disputées par match aller-retour). La finale, elle, devant se jouer vraisemblablement au début de l'année 1984. Toujours sur deux rencontres.L'Amérique du Sud est en crise. Ce n'est pas une information, mais une réalité de plus en plus pesante et qui influe de plus en plus sur le football. En Argentine, on n'a même plus un clou avec un peso. Au Brésil, celui que l'on peut acquérir avec un cruzeiro est déjà rouillé et bien tordu. La conséquence est logique: les stars du football brésiliennes s'en vont chercher leurs clous ailleurs. 

Copa America 1987 Argentina Uruguay

Demie Finale
9 juillet 1987
Estadio Monumental

 En quittant  prématurément  la Copa America, eliminée en demi-finale contre l'Uruguay, la sélection argentine a relancé le débat qui divisa  les  pro et les anti-Bilardo de 83 à 86. La victoire lors du Mundial — fêtée, et Bilardo avec, par des centaines de milliers de personnes dans les rues de Buenos Aires en juin 86 — n'a pas résisté à l'usure de trois défaites en matches amicaux (deux contre l'Italie en Europe, une face au Paraguay à domicile juste avant la Copa America) et à l'échec face à l'Uruguay. L'Argentine a déçu. Elle n'a pu battre un Pérou indigne de son passé et uniquement soucieux de détruire. Il fallut deux coups de pied arrêtés de Mara-dona (un penalty et un coup franc) pour donner à la victoire sur le faible Equateur des dimensions acceptables (3-0). Ce fut ensuite l'élimination face à la « Céleste », et pour finir la Bere-zina lors du match pour la troisième place contre la Colombie (1-2). Il ne restait alors dans les tribunes du Monumental de Buenos Aires que 3 000 des 80 000 spectateurs présents contre l'Uruguay.

Copa America 1995 Brasil Argentina

Quart de Finale
17 juillet 1995
Estadio Atilio Paiva Olivera Rivera



Dans le groupe B, le Brésil remportait ses trois matches contre l'Equateur, le Pérou et la Colombie. Sans trop forcer et, par conséquent, sans vraiment plaire, ni convaincre. Avec une équipe où les anciens de la World Cup (Jorginho, Dunga, Aldair, Znho) apportaient leur expérience, les jeunes étaient chargés de pallier l'absence des deux grandes stars de l'attaque: Romario et Bebeto. Juninho (Sao Paulo), Tulio (Botafogo), Savio (Flamengo), apparus ces dernières saisons en Championnat ou en Copa Libertadores, confirmaient leur talent. Edmundo, récemment transféré de Palmeiras à Flamengo aussi, mais à un degré moindre. Les Brésiliens n'enchantaient vraiment les foules que lors du match contre une Colombie beaucoup plus frileuse sous la direction d'Hernan Dario Gomez que sous celle de Francisco «Pacho» Maturana (3-0). L'Equateur de Maturana se montrait solide, mais lui aussi trop prudent. De son côté, le Pérou offrait quelques jolis moments de créativité, grâce à ses milieux de terrain Palacios ou Del Solar, mais affichait ses habituelles lacunes défensives. Finalement, les deux étaient éliminés. 

Friendly 1961 Argentina USSR

18 Novembre 1961
Estadio River Plate

  На этом в рассказе о завоевании Советами путевки на чилийский чемпионат мира можно было бы поставить точку. Но как не упомянуть о событии, последовавшем сразу вслед за этим. Прямо из Стамбула, с места в карьер, команда лихо махнула через океан, отправившись в первое в своей истории южноамериканское турне. Открыла, можно сказать, для себя Америку. Да только ли для себя? Результаты вояжа настолько получились ошеломляющими, что, пожалуй, кое-что наши футболисты открыли и для всей Европы. Старушке и впрямь было невдомек, что можно так здорово играть с южноамериканцами на их полях. Три матча - три победы. 2:1 над Аргентиной, 1:0 над Чили, 2:1 над Уругваем. Это действительно было громом средь ясного неба. Посудите сами. К аргентинцам до того европейские сборные (причем самые сильные) наведывались шесть раз. Не забили ни одного мяча, пять раз проиграли, и только Англия в 1953 году удержала нулевую ничью. Статистика игр с Чили и Уругваем была примерно такой же.

Campeonato Clausura 2011 Promocion River Plate Belgrano AR

  Depuis décembre 2008 et une dernière place en championnat, River Plate n’en finit plus d’attrister ses supporters. Emporté dans une spirale négative sans fin, le club le plus titré d’Argentine (trente-trois titres de champion glanés depuis 1931, sans compter deux Copa Libertadores et une Coupe Intercontinentale) est au bord du gouffre en ce début d’hiver austral à glacer le sang de ses fanatiques. Contraint de disputer un barrage aller-retour contre l’Atlético Belgrano de Córdoba, quatrième de seconde division, les Millonarios ont bien mal entamé leur série, en s’inclinant 2-0 dans l’enceinte du Gigante de Alberdi, mercredi soir. Depuis leur défaite contre Lanús (2-1), samedi lors de la dernière journée de championnat, les images du club de Nuñez tournaient en boucle sur la plupart des chaînes du pays, faisant monter chaque jour un peu plus la pression sur la formation de Juan José Lopez. Arrivée de l’équipe à l’aéroport de Córdoba puis à son hôtel, indiscrétions aux entraînements, départ de l’hôtel, arrivée au stade : aucun acte de ce mélodrame n’a fait défaut sur les petits écrans auxquels étaient suspendus des millions d’Argentins hier soir. C’est dans ce climat d’extrême tension, au bout d’une saison médiocre mais pas catastrophique (River a terminé à la 4e place du Tournoi d’ouverture en décembre dernier et 9e du Tournoi de clôture qui s’est achevé le week-end dernier, mais paye quatre saisons antérieures ratées, prises en compte dans le système de relégation mis en place par l’Afa : 20e au Tournoi d’ouverture 2008, 8e au Tournoi de clôture 2010, 14e au Tournoi d’ouverture 2010, 13e au Tournoi de clôture 2011), que Matias Almeyda et ses coéquipiers ont disputé leur match aller de Promoción (relégation/montée).

Campeonato Nacional 1982 Independiente Ferrocarril Oeste

Quart de Finale Aller
23 Mai 1982
Malvinas Argentinas


El cambio que Ferro Carril Oeste impuso a comienzos de la década del 80’, fue una de las causas principales que marco el fin del lirismo en que se sumergía el fútbol argentino desde fines de los años ’60. Este tipo de juego se caracterizaba por una vuelta a las fuentes, es decir, a un juego más vistoso y de ataque, luego del periodo en que las técnicas defensivas implementadas luego del mundial de Suecia en 1958, se apoderaron del fútbol argentino. La llegada de Griguol a Ferro y de Bilardo a Estudiantes de la Plata, discípulos de una escuela que tenia la táctica como estandarte( Spinetto y Zubeldia), propicio un cambio muy grande, ya que la "mecanización" que lograron sus equipos, fue la carta más importante para llegar a lo mas alto del fútbol nacional. Una de las claves en el ámbito institucional, fue darle más importancia a través de sus dirigentes al cuidado de las divisiones inferiores. Esto fundamentado en la trilogía, Griguol, Aimar y Bonini, conductores indispensables para el andamiaje del equipo.

Napoli Stagione 1987 1988

  Dans ce 85e championnat d'Italie qui s'annonce donc plus ouvert, l'évolution du jeu de certains ne se concrétisera pas forcément par une révolution dans les résultats. Ainsi, Naples qui a remporté son premier « Scudetto » en 87 ne peut échapper à la liste des favoris à sa propre succession. On attend impatiemment de voir à l'œuvre le tandem Maradona-Careca (ce dernier, blessé, ne put jouer les premières rencontres). Difficile aussi d'éliminer la Juve. Certes, son jeu s'est considérablement dégradé depuis un an, avec Marchesi. Certes, la Juve a perdu Platini. Mais les talents de buteur du Gallois lan Rush et le retour en forme espéré de Laudrup pourrait masquer les lacunes d'un football manquant désormais singulièrement d'imagination. Difficile encore d'écarter l'inter. Aux Zenga, Bergomi ou Altobelli son venus s'ajouter Serena et surtout l'excellent Scifo. Qui réalise ainsi son rêve : jouer au pays de ses origines, après être devenu Belge. Vicenzo et son jeu subtil ne peuvent que s'imposer dans un pays où les créateurs ne sont pas légion depuis qu'Anto-gnoni a quitté la série A. Mais rien ne dit que l'inter réussira pour autant : difficile de concilier le calcul et l'enthousiasme offensif. Le Milan A.C. paraît armé d'atouts plus sûrs : le buteur van Basten, le créatif Gullit, la volonté permanente d'attaquer. Et l'espoir Donadoni, qui devrait s'entendre à merveille avec Gullit, parler le même langage de technique et de jeu constructif. La Roma, elle, a donc retrouvé Liedholm, son entraîneur-fétiche. L'arrivée de Voller a renvoyé Pruzzo sur le banc de touche. Peut-être un peu trop tôt. Car cet avant-centre intelligent et efficace pourrait être un complément idéal de Voiler près du but adverse. Conti et Boniek restent ses autres atouts de choix.