Friday, March 26, 2021

Coupe de l'Uefa 1982 1983 Roma Cologne

 8e de Finale Retour

8 decembre 1982

Olimpico Roma

 

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Copa America 1999 Brasil Uruguay

Final 
18 July 1999
Estadio Defensores del Chaco Asuncion
Attendance : 40 000
Referee: M. Ruiz (Colombie)


 Excédés par les cadences internationales, les multiplications de compétitions, les saisons trop longues (à quand une uniformisation des calendriers?), de nombreux joueurs sud-américains exilés en Europe ont décliné l'invitation, avec l'accord de leur Fédération. L'Argentine (Batistuta, Veron, Sensini, Claudio Lopez, Crespo) est la plus touchée. Certains, comme l'Uruguay (Fonseca, Montero, Recoba...) ou le Brésil ont choisi de profiter de ce tournoi pour relancer certains joueurs (Ronaldo?) et donner un peu d'expérience internationale à quelques espoirs, habituellement barrés par les stars internationales. D'autres, encore, n'ont que faire de tout cela. Fierté nationale en bandoulière, Paraguay ou Chili n'ont qu'un but avoué: la gagne! "Basta!» José Luis Chilavert a clamé haut et fort son mécontentement. Convaincu d'une forte présence "Oviediste" au sein de sa Fédération, le gardien-buteur du pays hôte, sous le coup d'une suspension de treize mois décrétée par les tribunaux de la federation argentine, a préféré renoncer et choisi de vivre «son» tournoi à travers une chronique hebdomadaire dans le Noticias, un quotidien national. «Basta!» Un mot d'ordre repris par Carlos Roa, un autre gardien mondialiste. Fatigué du mercantilisme en vigueur dans le football mondial, l'ex portier argentin du Real Mallorca, membre de l'Eglise évangéliste du septième jour a opté définitivement pour une autre voie, une autre foi dispensée par le Tout-Puissant... Vitres et capots dégueulant de drapeaux tricolores, en cette fin juin, le peuple paraguayen a d'autres convictions, d'autres envies. Aux cris de «Forza albirroja», il souhaite pousser les siens pour la troisième fois sur le toit du continent, sous l'œil bienveillant d'un omniprésent géant rouge appelé Coca, (celui qui fait pschit!).

C1 1987 1988 Real Madrid Porto Both Legs

  Porto, champion d'Europe 1987 grâce au magicien Madjer (souvenez-vous de sa talonnade) est un gros gâteau partagé en plusieurs parts au début de la saison 87-88. Son entraîneur Artur Jorge, considéré comme le détonateur de l'aventure, a été engagé par le Matra-Racing à un salaire de ministre (américain), deux cent mille francs par mois, dit-on. Paolo Futre, le dribbleur électronique, n'a pas pu résister aux millions de pesetas brandis par Jésus Gil (qui n'est pas un saint) et l'Atletico de Madrid. Son club non plus d'ailleurs, qui touche nettement plus d'un milliard de centimes pour conclure l'affaire. Madjer lui-même est démangé par l'horizon, en contact avec le Bayern, Tinter, Barcelone, les autres. L'ambiance, à Porto, est à la dispersion des hommes et des idées. Heureusement pour Porto, ses dirigeants engagent le technicien yougoslave Ivic qui, s'il n'a pas l'adhésion et le quorum chez tous les gens du spectacle, est un homme de football, un renard, un pragmatique.