Apres la greve des joueurs qui a empêché le déroulement de là 1e journée, la Liga reprend ce week-end directement par la deuxième. On avait hâte d'y être après le spectacle de la Super-coupe d'Espagne, entre le Barça et le Real Madrid, à la mi-août (2-2,3-2). Et on ne fera injure à aucun de leurs rivaux en présentant ces deux-là comme les deux grands favoris à la succession de Barcelone, triple champion sortant. Leur bras de fer s'annonce déjà grandiose, démesuré, monumental. Car seront face à face les deux meilleurs joueurs du monde : Messi en quête d'un troisième Ballon d'Or de suite, et Cristiano Ronaldo, immense pichchi (meilleur buteur de la Liga) avec un total de 40 buts la saison dernière. Mais ce sera aussi l'opposition de deux grandes personnalités du banc de touche, Pep Guardiola et José Mourinho.
Sunday, August 28, 2011
Cup Winners Cup 1979 1980 Valencia Arsenal
Final
14 May 1980
Heysel Stadium,
Brussels
Referee Vojtech Christov
Attendance 40,000
Image de la désolation et du courage mal récompensé que celle de Graham Rix, planté sur la pelouse du Heysel et regardant fixement le point de penalty, d'où venaient de s'envoler les espoirs des canonniers d'Arsenal. Image de la contradiction, aussi, de voir le meilleur joueur de cette finale échouer sur un geste technique réalisé et réussi des centaines de fois. Enfin, l'image de la solidarité, que cette course du capitaine anglais Rice entraînant avec lui tous ses coéquipiers pour venir récupérer Graham Rix, qui ' s'était mis à pleurer au milieu de la suface de réparation. Car, s'il est vrai que tout au long de cette finale, il ne s'est pas passé grand-chose de palpitant, la faute n'en revient certainement pas aux joueurs d'Arsenal, qui ont cru jusqu'au bout que le destin allait pencher du côté des plus méritants.
14 May 1980
Heysel Stadium,
Brussels
Referee Vojtech Christov
Attendance 40,000
Image de la désolation et du courage mal récompensé que celle de Graham Rix, planté sur la pelouse du Heysel et regardant fixement le point de penalty, d'où venaient de s'envoler les espoirs des canonniers d'Arsenal. Image de la contradiction, aussi, de voir le meilleur joueur de cette finale échouer sur un geste technique réalisé et réussi des centaines de fois. Enfin, l'image de la solidarité, que cette course du capitaine anglais Rice entraînant avec lui tous ses coéquipiers pour venir récupérer Graham Rix, qui ' s'était mis à pleurer au milieu de la suface de réparation. Car, s'il est vrai que tout au long de cette finale, il ne s'est pas passé grand-chose de palpitant, la faute n'en revient certainement pas aux joueurs d'Arsenal, qui ont cru jusqu'au bout que le destin allait pencher du côté des plus méritants.
L'état de fatigue des « Canonniers » était tel qu'ils n'ont jamais pu passer la vitesse supérieure, qui aurait, sans doute, fait éclater la défense de Valence. Mais le championnat anglais avec vingt-deux clubs, la Coupe de la League, le marathon de la Cup (avec notamment quatre matches contre Liverpool) , bref la répétition accélérée de matches, a fait qu'Arsenal, au soir de cette finale ne disposait pas de tous ses atouts sur le plan physique. C'était sans doute aussi le cas des joueurs de Di Stefano. Cette finale était leur dernière chance de participer à une Coupe d'Europe l'année prochaine. Devant Nantes, et surtout au stade Saupin, ils étaient passés très près d'une large défaite. Plutôt que d'imposer leur manière, dont ils n'étaient pas très sûrs, ils ont préféré subir le match et contrer les Anglais. Cela explique que Mario Kempès, esseulé à la pointe de l'attaque espagnole, ne toucha en tout et pour tout que dix fois le ballon au cours du temps réglementaire.
Ce n'est pas par hasard si le portier Pereira fut le meilleur joueur de son équipe, détournant des tirs de Priée et Brady et s'opposant aux coups de tête de Stapleton, Sunderland ou Talbot. Mais les « Canonniers » étaient singulièrement émoussés et leurs capacités physiques n'étaient pas à la hauteur de leurs intentions. Ils auraient sans doute mérité de rejouer cette finale deux jours plus tard. A ce sujet, il faut regretter que l'U.E.F.A. n'harmonise pas ses règlements en ce qui concerne le déroulement des finales. Mais les Anglais ne sont pas footballeurs à pleurer sur leur sort. Tout juste ont-ils estimé que les Espagnols auraient dû être un peu plus dignes et un peu plus reconnaissants dans leurs déclarations d'après-match. La défaitel ne les a pas empêchés d'aller se mêler à leurs supporters, pendant que Bonhof et Kempès brandissaient la Coupe d'Europe..