DFB Pokal 2010 2011 MSV Duisburg Schalke 04

Finale
Olympia Stadium Berlin
 21 Mai 2011

 L’Olympiastadion de Berlin a l’habitude du bleu et blanc : c’est là qu’évolue d’habitude le Hertha Berlin. Bleu et blanc, ce sont aussi les couleurs traditionnelles de Schalke 04 et de Duisbourg. Alors autant dire que le maillot rouge de ce soir fait un peu tache. M’enfin, l’essentiel est ailleurs. Ralf Rangnick n’aligne pas son équipe-type, mais il a mis ses joueurs les plus forts sur le terrain. Exit donc Atsuto Uchida, Höwedes coulisse arrière droit, pour laisser Kyriakos Papadoppoulos dans la charnière centrale. Au milieu de terrain, c’est le jeune Draxler qui est titularisé à la place de Baumjohann. Enfin, devant, Klass-Jan Huntelaar refait son apparition aux côtés de Raul. Du côté de Duisbourg, on note le retour du milieu roumain Ivica Grlic, qui reprend au passage son brassard de capitaine au Français Olivier Veigneau.

Coupe des Clubs Champions 1979 1980 Hamburger SV Real Madrid

Demie Finale Retour
23 Avril 1980
Hamburg Volkparkstadion


Les Allemands trouvent dans les bonnes phases du match aller, dans une préparation psychologique intense et dans le retour de Buljan en défense centrale - un Buljan amaigri, lent, mais terriblement volontaire - de larges motifs d'espérance. Stielike, qui connaît bien, et pour cause, cette prodigieuse faculté des Allemands pour se mobiliser, ne cache pas ses sentiments : «Le H.S.V. est largement favori. Non seulement le Real ne joue pas très bien ces derniers temps, mais encore il est inférieur à son adversaire, en ce qui concerne l'harmonie collective, la puissance et le niveau technique. Il est évident que si nous passions ce tour, tout serait possible en finale, sur notre terrain, mais nous n'y sommes pas encore. » C'est aussi l'avis de Keegan, outré qu'on puisse se poser la question : « Si nous avions deux buts de retard contre Forest, il y aurait lieu de s'inquiéter. Mais le Real nous a marqué deux buts de plaisanterie, et notre faute a été de croire cette équipe supérieure à ce qu'elle est en réalité. » Hambourg-Real, le 23 avril 1980, va être l'un des matches les plus fantastiques de l'année, dominé par une équipe allemande étincelante, variant ses coups à l'infini, manifestant une puissance athlétique incroyable et une férocité de vaincre à la limite du supportable. Rarement, il nous fut donné de voir l'expression d'un football aussi riche d'exploits et de valeur profonde. « Ce soir-là, dit encore aujourd'hui Pirri, Hambourg aurait battu n'importe quelle équipe au monde. Il était intouchable. »

Coupe des Coupes 1989 1990 Sampdoria Anderlecht

Finale
9 mai 1990
Ullevi Stadium Gôteborg


Quand arrive le crépuscule d'une saison, les organismes des footballeurs aspirent au repos. Leur valeur physique I est telle que bien des clignotants sont au rouge. Leur santé morale est tout autant émoussée. La motivation, laminée par les coups durs qui ont jalonné matches et entraînements, a fait place à la lassitude. Dans ce cas, la mémoire, insidieuse, ramène à la surface les mauvais souvenirs. Ceux, par exemple, qui trottaient dans les crânes des joueurs de la Sampdoria, grands favoris de la rencontre qui allait les opposer pour cette trentième Coupe des vainqueurs de Coupes aux Belges d'Anderlecht. La cause de ces tracas ? Une défaite bien sûr. Pas n'importe laquelle. Celle concédée un an plus tôt à ce même stade de la compétition par un FC Barcelone souvent à la peine tout au long du championnat espagnol et qui, pourtant, allait dominer sans partage cette finale de la Coupe d'Europe 1989.