Wednesday, February 2, 2022

Liga 2011 2012 Granada Betis Sevilla


2e journée
27 août 2011
Estadio Los Cármenes, Spain

FR pass twb22
Liga.201012012.Granada.Betis.twb22.mp4
3.1 Go
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Oui, on peut finir cinquième en Deuxième Division et être promu en Liga. Le Granada CF, c'est la grosse surprise espagnole de l'année. Tout juste de retour en Deuxième Div', vingt-deux ans après l'avoir quittée, les Andalous ont gagné dans la foulée leur ticket pour la cour des grands. A Grenade, ça fait trente-cinq ans qu'on n'a pas vu le Barca se promener dans les jardins de l'Alhambra, alors la manière, on s'en fout un peu. Et il vaut mieux, parce que ça aura été folklore. Des play-offs, des pénaltys ratés, des poteaux, des erreurs d'arbitrage et une baston générale plus tard, Grenade sort gagnant de ses duels sanglants contre le Celta Vigo et Elche, et accompagne le Betis et le Rayo en Liga. Ces dernières années, le club croulait sous les dettes et flirtait avec la disparition. Quelques fusions et rachats plus tard, il est repris en 2009 par Gino Pozzo, le propriétaire de l'Udinese. Pratique, puisque tous les joueurs en manque de temps de jeu dans le club italien sont prêtés aux Andalous. Grenade, c'est un peu l'Udinese bis. Pas moins de onze joueurs ont fait la navette cette saison, dont Jonathan Mensah, très costaud derrière, Dani Benitez au milieu, et devant le Chilien Fabian Orellana et le Suisse Alexandre Geijo, auteurs de 24 buts.


Pour regoûter à la Liga, Grenade s'est basé sur du classique. Une défense solide, une attaque efficace, et une quasi invincibilité à domicile. Les Andalous ont pris 49 de leurs 68 points à Las Carmenes cette saison. Difficile de savoir qui sera là la saison prochaine, puisque la moitié des joueurs est prêtée. Gare au syndrome Arles-Avignon toutefois, parce qu'un effectif chamboulé et deux montées consécutives, c'est pas évident à gérer. La saison prochaine sera dure, ça ne fait guère de doute. Sous la chaleur de Grenade, on attend les décisions de la maison-mère italienne pour savoir à quoi ressemblera l'équipe. Pas très sérieux tout ça.Dominateur toute cette saison en Liga Adelante, le Betis veut cette fois se réinstaller durablement chez les grands. Mais s'il semble être le mieux armé des trois promus, il n'en est pas moins ric-rac financièrement. Le club, qui avait failli disparaitre en 1992, est surveillé de près. Pas de joueurs bradés, pas d'achats sans compensations. L'objectif pour ce come-back en Liga sera de s'appuyer sur le jeu fourni cette saison. Équipe la plus joueuse du championnat, elle a aussi terminé avec la meilleure attaque, notamment grâce à un trio qui cartonne : Ruben Castro, 26 buts, Jorge Molina, 18 buts, et l'ancien toulousain Achille Emana, 13 buts. Si le Camerounais devrait quitter le club à l'intersaison, il faudra garder un œil attentif sur ses deux compères goleadores, ainsi que sur Iriney, le râtisseur du milieu de terrain, et son acolyte Beñat, révélation de la saison à la récupération, capable de sortir des frappes à la Pierre Laigle, la précision en plus. 


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