When winger Arthur Graham signed for Leeds United from Aberdeen (or £100,000 in the close season, he became the latest in a long line of Scots to join the ranks of the Northern club, all seeking football fame and glory. Leeds have had a long association with Scottish footballers, stemming from the days when Bobby Collins led them to promotion from the Second Division in 1964. Middlesbrough's Terry Cooper, the former England international whose career with Leeds in an ever changing Tartan athmosphere, has definite view of the key players at Elland Road were — and are - Scottish. He says: "Don Revie had a tremendous scouting system operating in Scotland. He believed there was a wealth of untapped talent North of the border. "And when he bought players, he often went for known Scots. Collins was one of the Scots Ravie bought. He joined the club in March, 1962, from Everton. At the time Collins had won 28 international caps. He added three more to that with Leeds in the twilight of a colourful career.
Thursday, April 29, 2021
Champions League 1999 2000 Real Madrid Bayern Semis Finals
May 2000
Madrid n'a d'yeux que pour lui. Fini, la disgrâce et les mises au rancart. Anelka est de retour. Et Anelka ouvre la voie de la qualification pour la finale. Quatrième minute à Santiago Bernabeu. Chacun cherche ses marques. Tandis que le Bayern, comme à son habitude, fait en sorte de mettre en place son système de jeu qui repose en grande partie sur une formidable solidité défensive et une incroyable habileté à déclencher ses contres, le Real, lui, montre très vite qu'il a des fourmis dans les jambes. C'est Raul, le premier, qui va mettre le feu aux poudres. Le voilà dans sa position favorite de relanceur. Il a l'œil à tout, le regard périphérique. Son élégance naturelle et sa technique à la fois fluide et fine le désignent comme l'étincelle qu'il faut éteindre au plus vite. Thorsten Fink n'y parvient pas et Raul peut passer le relai à Nicolas Anelka qui vient de prendre la poudre d'escampette. Il est déjà dans la surface, en position de tir. Jens Jeremies a beau se jeter devant lui dans un geste désespéré, Nicolas a déjà enroulé sa frappe du pied droit ainsi qu'un ruban autour d'une offrande. Oliver Kahn ne peut rien faire. Anelka vient d'offrir le premier but à Madrid. Le Real ne regrette plus son fabuleux investissement et veut croire maintenant que le joueur de Trappes n'est pas qu'un enfant gâté.
Focus On : Paul Gascoigne : "Waiting For Gascoigne"
When Rangers signed "Gazza" in the summer of 1995 from Lazio for a fee of £4.3 million, it was probably the biggest coup ever seen in Scottish football. Here was the English hero of Italia 90 and the midfielder acknowledged by English fans as the most talented player of his generation coming to Scotland - and he wasn't even at the veteran stage yet! Rangers knew they were getting a world class performer to join their other one, Laudrup, but manager Smith also knew that the two players were chalk and cheese when it came to their personality. Gascoigne brought genius and madness with him as well as a lot of baggage for the media to latch on to whereas Laudrup was the model professional with the stable and happy homelife.
Focus On : Paul Gascoigne : "Italia 90", Gascoigne Glory"
A entendre Bobby Robson célébrer les vertus mentales de son équipe, on aurait eu tendance à la prendre pour une gagneuse. Une de ces créatures sans beaucoup de cervelle, qui se déchire les tripes pour gagner sa croûte. Et quand Robson en rajoute en disant que sa troupe est arrivée jusqu'à Turin grâce, surtout, «à son esprit de combat, sa volonté et ses jambes », on se dit que l'Angleterre n'a donc pas eu à jouer au football pour se payer une tranche de demi-finale (ce qu'elle n'avait pas fait depuis 1966). Et c'est vrai que depuis que Robson - non, pas Bobby : l'autre, Brian, le joueur - est absent, l'Angleterre a du mal à ordonner son jeu. Elle a des jambes, c'est sûr, elle a du cœur, elle a du souffle mais elle n'a pas de tête. Alors, forcément, on tremble un peu pour elle face à l'Allemagne et à son empire du milieu. Car, à l'inverse, les Allemands sont des aigles à deux, voire trois têtes. Quand Pierre Littbarski répond « nein » à l'appel du soir, le Kaiser peut se permettre le luxe d'aligner Olaf Thon et Thomas Hassler pour jouer les grosses têtes à côté de la îête pensante de Lothar Matthàus...
Club Spotlight : Fiorentina La Storia Viola
Rarement un joueur a été autant en harmonie avec la ville où il évoluait. Giancarlo Antognoni, surnommé « l'archange aux pieds de velours », a illuminé le jeu de la Fiorentina dans les années 1970-1980. Un expert du football mondial, Jacques Thibert, a même affirmé un jour : « Si Antognoni avait vécu au XVIe siècle, nul doute qu'il aurait été le modèle de Michel-Ange. » « L'archange » ne pouvait distiller un tel art du jeu, une telle aisance dans l'espace et sur le sol qu'à Florence, ville de la Renaissance aux riches musées, tels ceux des Offices, du Bargello, du palais Pitti ou de la galerie de l'Académie. Capitale de la Toscane avec ses 450 000 habitants, arrosée par l'Arno, fleuve de magie et de légendes, cette cité active devenue grand centre touristique ne peut accepter n'importe quel football. Là, comme nulle part ailleurs, le jeu du ballon rond doit correspondre à un certain art de vivre. Ce que comprend bien Luigi Ridolfi, aristocrate local issu d'une grande famille toscane et amoureux du football, qu'il a découvert lors de ses voyages sur le continent et en Grande-Bretagne. De retour au pays à trente et un ans, il convainc les deux clubs locaux, Palestra Ginnastica Libertas et Club Sportivo Firenze, de fusionner. Le 26 septembre 1926 naît donc l'AC Fiorentina Firenze - fiorentina, mot à double sens signifiant à la fois « florentine » et « en fleur ».