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Rl.Mad.Prt.Hist.Thewildbunch22.mkv
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À la Maison blanche bien plus qu'au Barça, le recrutement de talents étrangers a toujours eu un double objectif, sportif mais aussi commercial. D'abord, la fin d'une légende. Le Real Madrid n'était pas le club de Franco, qui lui préférait l'Atletico (ex-Atletico Aviacion, le club de l'armée). Le Caudillo est arrivé au pouvoir en 1939. Le Real a gagné son premier titre de l'ère franquiste en 1954. Comme le dit Jaume Sobreques (un Catalan), «si Di Stefano a signé au Real, c'est au moins autant à cause de l'attentisme des dirigeants du Barça que par une supposée manœuvre politique du pouvoir madrilène». Di Stefano. Premier Galactique et symbole d'une gloire jamais souillée. L'arrivée de l'Argentin, auquel s'adjoindront le Français Kopa (1956), l'Uruguayen Santamaria (1957) et le Hongrois Puskas (1958), permettra au Real de truster les cinq premières Cl, de 1956 à 1960. Elle validera aussi la politique de son président, Santiago Bernabeu, tournée vers les stars et les affaires.
À la revendication identitaire du Barça, le Real, soucieux de son image internationale, a répondu par son ouverture vers le monde. Par intérêt. C'est pour payfer son nouveau stade que le Real fera des tournées en Amérique dans les années 1950. Une politique reprise des années plus tard par Florentino Pérez, qui dit un jour à propos de David Beckham : «Son recrutement nous permettra de renforcer notre position dans un secteur de la planète où l'on souffre d'un déficit d'image d'Asie du Sud-Est).» La politique de recrutement du Real en dehors de l'Espagne a donc toujours été à double niveau : les joueurs doivent rapporter sur le terrain, mais aussi en dehors. Lorsque, dans les années 1970, il va chercher les Netzer, Breitner et Stielike, ce n'est pas seulement parce que le football allemand a le vent en poupe. Car le Real aime aussi revendiquer la bannière espagnole et sa culture des produits maison.
Dans les années 1980, années de la «Quinta del Buitre» (la bande du Vautour, alias Emilio Butragueno) issue de la Castilla (le club filial), les seuls étrangers remarquables seront deux Hispaniques: l'Argentin Jorge Valdano et le Mexicain Hugo Sanchez. Valdano, désormais directeur sportif du club, eut un jour cette phrase magnifique pour définir la politique du Real: «Le Real des Zidane (les superstars) et des Pavon (pour Paco Pavon, formé au club).» Au Real, le profil compte donc plus que le passeport. Et si, dans les années 2000, on retrouva bien six Néerlandais à Madrid (Robben, Van Nistelrooy, Drenthe, Van der Vaart, Sneijder, Huntelaar), c'était davantage en raison d'accointances de la direction d'alors avec certains agents que par volonté de colorer d'orange l'étendard merengue. La greffe, rejetée par la presse locale et les supporters, ne prit d'ailleurs pas, la couleur en question étant par trop estampillée «Barcelone».
Surtout, le Real a toujours voulu s'affranchir d'une quelconque colonisation. Aujourd'hui, les dirigeants luttent contre la«Mendes Connection», du nom de l'agent portugais qui gère les Mourinho, Ronaldo, Pepe, Di Maria et Carvalho. Lorsque le nom d'Hugo Almeida (autre joueur de Mendes) circula lors du mercato hivernal, il provoqua un refus catégorique de Florentino Ferez. Le même Pérez qui, lors de sa première prise de pouvoir en 2000, relança la politique galactique en faisant venir des stars : Figo, Zidane, Ronaldo, Beckham, voire Owen et Robinho. Pour gagner (Liga en 2001 et 2003, Cl en 2002) en jouant bien, mais aussi pour faire bien vendre. Au Real, l'argent n'est pas quel le métal des trophées.
Sakut twb22,
ReplyDeleteSuper photos. Pour ma part j'ai eu une fois la chance de voir un match à Bernabeu mais je n'ai pas foulé la pelouse ni vu le musée qui a vraiment l'air fantastique.
Dommage tout de même pour le match de coupe de mardi. C'est vrai qu'ils l'avaient initiallement annonçé le mercredi et pas le mardi.
Cordialement.
Jarobegusi.
Ah j'avais raison pour le mercredi!!!!!
ReplyDeleteTant pis à la limite tant mieux sinon j' n'aurais pas été à la visite de jour. Et les coupes (et le flash sur Tardelli 82) c'est mieux qu'un match obscur de coupe. En plus la journee il faisait SUPER beau alors que tout d'un coup le soir ce n'est pas du tout les grosses chaleurs...
oui, ça devait être très sympa...et puis du coup ça te donnera donc l'occasion d'y retourner pour un match cette fois-ci.Moi j'avais eu un super bol puisque je me trouvais à Madrid pour le boulot et le soir il y avait champions league...demi-finale 2000 contre le Bayern. Ticket au marché noir...en plus prix coûtant et au final super match...et but d'Anelka: incroyable.
ReplyDeleteAh oui pour la CL ca change tout (surtout une demi finale...). Moi j'espere que Naples (ma future ville (Europeenne) à voir avec les trop lointaines St Petersbourg et Berlin) va passer (désolé pour les suporters de Chelsea) pour aller à San Paolo pour un eventuel match retour en quarts ce serait cool, il me reste qqs jours de vacances à prendre que je gardes precieusement pour LA bonne occasion.
ReplyDeleteOFF THE TOPIC:
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et cette chose qui m'a bien fait rire :
ReplyDeletehttp://uppix.net/b/a/2/28f1162d30f2cacdebe34591df49c.jpg
Sympa la dernière photo :D
ReplyDeleteMerci pour ce reportage, je te ferais signe si je file moi-aussi à San Paolo pour les 1/4 ! Forza Napoli !!
clair un retour Napoli Real serait mortel
ReplyDeleteSuper la photo du mythe sur le banc de touche...et de la concurence sérieuse pour Mourinho.
ReplyDeleteJarobegusi.
Incredible and unique photos. So so great
ReplyDelete¡HALA MADRID¡
ReplyDeleteFOR-MI-DA-BLE!
ReplyDeleteJarobegusi. : c'est ca fout toi de moi... y avait aussi la salle de presse mais là il y avait trop de types qui squattaient les sieges j'ai zappé.
ReplyDeleteSteph tu peux te servir
ReplyDeleteSympa les photos, ça donne envie d'aller visiter des stades... Parce que je suis juste allé voir quelques matchs à La Beaujoire et un à Rennes, mais là, c'est tout à fait autre chose...
ReplyDeleteEn tous cas, je suppose que t'étais aux anges...
Juaninho
Sympa effectivement ces photos. Avec mon homme, nous y avons été il y a 5 ans et il faut le voir même si je reste plus marqué par Anfield par exemple.
ReplyDeletelenalou
Anfield ca devait etre d'enfer il y a plusieurs annees.
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