Saturday, April 1, 2023
Unicef 1979 Dortmund Human Stars
21 decembre 1979
Westfalenstadion Dortmund
Le résultat ne comptait pas fors l'honneur. Reléguons aux archives la victoire anecdotique de Dortmund sur les « Human Stars » (les étoiles humanitaires), emmenés tantôt par Johan Cruijff, tantôt par Franz Beckenbauer. Victoire à grand spectacle, cependant, saluée dans un tumulte bon enfant par les 40 000 supporters du club. Il est vrai que c'était la soirée de l'enfance, coincée entre Noël et jour de l'an. Une soirée bien symbolique, en fermeture de l'année qui lui était consacrée. Bref, c'était le rendez-vous des bonnes intentions, la recette allant intégralement à l'UNICEF, cette ONU de l'enfance. Malgré tout, il y eut des mini-bavures. D'abord l'absence du Hollandais Neeskens, qui s'était fait annoncer. Et puis, celle du Brésilien Marinho. Celle de Michel Platini aussi. A Saint-Etienne, en dépit du caractère amical et désintéressé de la bonne oeuvre, on avait invité le meneur de jeu français au devoir de réserve. Motif : le risque de blessure, cruellement ressenti lors d'un France - Etats-Unis, dépourvu d'intérêt, sinon pour alimenter les bilans de complaisance. Autre absence française : celle de Marius Trésor. Le « libéra » guadeloupéen de l'OM, qui était dans la mire du Bayern Munich, a fait faux bond à Dortmund. Une douleur aux reins l'a privé de ce match de gala en même temps que de prestige.
Westfalenstadion Dortmund
Le résultat ne comptait pas fors l'honneur. Reléguons aux archives la victoire anecdotique de Dortmund sur les « Human Stars » (les étoiles humanitaires), emmenés tantôt par Johan Cruijff, tantôt par Franz Beckenbauer. Victoire à grand spectacle, cependant, saluée dans un tumulte bon enfant par les 40 000 supporters du club. Il est vrai que c'était la soirée de l'enfance, coincée entre Noël et jour de l'an. Une soirée bien symbolique, en fermeture de l'année qui lui était consacrée. Bref, c'était le rendez-vous des bonnes intentions, la recette allant intégralement à l'UNICEF, cette ONU de l'enfance. Malgré tout, il y eut des mini-bavures. D'abord l'absence du Hollandais Neeskens, qui s'était fait annoncer. Et puis, celle du Brésilien Marinho. Celle de Michel Platini aussi. A Saint-Etienne, en dépit du caractère amical et désintéressé de la bonne oeuvre, on avait invité le meneur de jeu français au devoir de réserve. Motif : le risque de blessure, cruellement ressenti lors d'un France - Etats-Unis, dépourvu d'intérêt, sinon pour alimenter les bilans de complaisance. Autre absence française : celle de Marius Trésor. Le « libéra » guadeloupéen de l'OM, qui était dans la mire du Bayern Munich, a fait faux bond à Dortmund. Une douleur aux reins l'a privé de ce match de gala en même temps que de prestige.
Bundesliga 1978 1979 Hamburger SV Bayern München
34e journee
9 Juin 1979
Volksparkstadion Hamburg
Lorsqu'on prononce le nom du Bayern de Munich, le public français, et particulièrement les supporters de Saint-Etienne, grincent des dents et évoquent un « mauvais » souvenir, pas si lointain. Le 12 mai 1976. à Glasgow, devant 56 000 personnes, dont les trois quarts avaient épousé la cause des Stéphanois (les Ecossais eux-mêmes s'étaient bardés de vert !), Roth, à la 57'' minute, poignardait la brillante équipe de Robert Herbin. 1 -0, le score en resta là, mais depuis, et devant des millions de téléspectateurs, il s'en passe des choses depuis qu'Uli Hoeness est arrivé au Bayern comme manager! Et il s'en est passé aussi beaucoup depuis que Franz Beckenbauer a quitté l'Allemagne pour aller exercer ses talents au Cosmos. Si l'on regarde de près les statistiques établies sur les clubs de la Bundesliga, on s'aperçoit que le Bayern de Munich est le club des records : trois victoires consécutives en Coupe des Champions, une en Coupe des Vainqueurs de Coupe (1967), quatre titres en Bundesliga, cinq coupes d'Allemagne !
Volksparkstadion Hamburg
Lorsqu'on prononce le nom du Bayern de Munich, le public français, et particulièrement les supporters de Saint-Etienne, grincent des dents et évoquent un « mauvais » souvenir, pas si lointain. Le 12 mai 1976. à Glasgow, devant 56 000 personnes, dont les trois quarts avaient épousé la cause des Stéphanois (les Ecossais eux-mêmes s'étaient bardés de vert !), Roth, à la 57'' minute, poignardait la brillante équipe de Robert Herbin. 1 -0, le score en resta là, mais depuis, et devant des millions de téléspectateurs, il s'en passe des choses depuis qu'Uli Hoeness est arrivé au Bayern comme manager! Et il s'en est passé aussi beaucoup depuis que Franz Beckenbauer a quitté l'Allemagne pour aller exercer ses talents au Cosmos. Si l'on regarde de près les statistiques établies sur les clubs de la Bundesliga, on s'aperçoit que le Bayern de Munich est le club des records : trois victoires consécutives en Coupe des Champions, une en Coupe des Vainqueurs de Coupe (1967), quatre titres en Bundesliga, cinq coupes d'Allemagne !