Match 3e Place
11 juillet 1998
Stade de France
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WC.1998.Croatie.Holl.3ePlace.FR.twb22.mp4
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Le 12 juillet 1998 est une date sacrée pour les amateurs de football en France : les Bleus devenaient champions du monde pour la première fois de leur histoire. Mais la veille, le 11 juillet, quelque chose de plus important encore se jouait en faveur de la Croatie. Indépendante depuis 1991, reconnue internationalement depuis 1992, elle remporte au Parc des Princes (Paris) la petite finale de la Coupe du monde contre les Pays-Bas (2-1). Un parcours et une troisième place qui aideront grandement l'ancien membre de la Yougoslavie à panser les plaies de la récente guerre civile et à se construire un nom depuis mondialement connu. « Pour moi, aucun doute, affirmait à ce propos Davor Suker, meilleur buteur du Mondial 1998 dans les colonnes de L'Equipe en 2016. Cette performance a permis à chacun d'être fier de la puissance croate. A chaque match, elle transpire chez nos joueurs. Notre génération a posé des fondations sur lesquelles on construit aujourd'hui des bâtiments. »
Malgré la fin de la guerre civile (1991-1995), qui a fait plus de 20 000 morts et 500 000 déplacés parmi les populations serbes et croates, la situation régionale reste tendue à la fin des années 1990. Seuls dix joueurs de la sélection emmenée par le coach Miroslav Blazevic évoluent au pays, dont 7 au Croatia Zagreb. Les douze autres sont éparpillés en Europe, comme Suker (Real Madrid), Boban (AC Milan) ou Asanovic (Naples). Le Mondial en France est donc l'occasion de montrer l'unité du foot croate. Les Prosinecki, Boban, Suker ou Stimac ont été champions du monde des moins de 20 ans avec la Yougoslavie en 1987 ? « Cela ne signifiait rien, répondait Stimac en 1998. Ce n'était que du sport, rien de plus. Maintenant, ce sentiment est incomparable. On attendait de nous que l'on chante l'hymne yougoslave mais nous ne voulions pas. Maintenant, nous pouvons nous penser croates et nous pouvons dire que nous sommes Croates. »Et sur le terrain, ils assurent. Un premier tour quasi-parfait avec des succès contre la Jamaïque (3-1), le Japon (1-0) et une courte défaite face à l'Argentine (0-1). Un huitième de finale assuré contre la Roumanie (1-0). Et un écrasant succès en quart contre l'Allemagne (3-0). Robert Jarni, premier buteur de ce match, dans nos colonnes : « Il faut bien comprendre qu'une demi-finale est une habitude pour un joueur ou un supporter allemand. Pour nous, c'est tout neuf et tellement beau. C'est un moment d'allégresse incroyable que nous ne connaîtrons peut-être jamais plus dans nos carrières. Désormais, tout le monde sait où se situe la Croatie, qui nous sommes. Le monde nous regarde. » Malgré la défaite, le rêve croate ne se termine pas en demi-finale contre la France (1-2). Mais se poursuit bien jusqu'à la petite finale contre les Pays-Bas (2-1). Le tour de terrain, torse bombé, de Miroslav Blazevic prouve la joie profonde des Croates après cette troisième place. « Les Croates avaient besoin d'une lumière, cette lumière a été la sélection ».
Thanks!
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