TWB22: Primeira Liga 2002 2003 Sporting Clube Portugal Benfica

7 decembre 2002

Estádio José Alvalade

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SCP: Nelson, Quiroga, Hugo, Contreras, Rui Jorge, Paulo Bento, Rui Bento, Cristiano Ronaldo, João Pinto, Toñito, Jardel

SLB: Moreira, Miguel, Argel, Hélder, Cristiano, Petit, Tiago, Simão, Zahovic, Nuno Gomes, Mantorras

Un jour d’avril 1997, le jeune Cristiano Ronaldo, 12 ans à l’époque, s’est engagé pour le Sporting Clube de Portugal lui qui ne jurait alors que pour le rival du Benfica.Cristiano Ronaldo, le fan de Benfica qui séduit le Sporting LisbonneCe mois d’avril 1997, Cristiano Ronaldo s’est rendu à Lisbonne, accompagné de son parrain Fernao Sousa, afin de passer des tests en présence de deux responsables du Sporting : Paulo Cardoso et Osvaldo Silva. De prime abord, raconte le livre, les deux techniciens n’ont pas été franchement convaincus par l’apparence plutôt chétive du jeune homme. Mais après l’avoir vu jouer, ils ont totalement changé d’avis.

Paulo Cardoso : « Celui-là a quelque chose de spécial » « Je me tournais vers Osvaldo et je lui disais : « Celui-là a quelque chose de spécial » raconte Paulo Cardoso. « Et nous n’étions pas les seuls à le penser. A la fin de la session de formation, tous les autres gamins sont venus se presser autour de lui. Ils savaient tous qu’il était le meilleur. » Le lendemain, Cristiano Ronaldo passera un nouveau test, cette fois en présence d’Aurelio Pereira alors directeur de la formation.

A son tour convaincu, il participera à la signature du joueur le 17 avril 1997 mais l’affaire ne sera pas gratuite pour le Sporting Clube de Portugal qui devra débourser 22.500 euros pour l’arracher au Clube Desportivo Nacional à qui il appartenait. Une somme à l’époque jugée exorbitante pour un gamin de 12 ans, « impensable » même selon un ancien administrateur du club qui précise que « jamais le Sporting n’avait payé une telle fortune pour un si jeune joueur »..

«C'est un rendez-vous super important, on en parle toute la semaine. Comme pour les matches face au FC Porto.» Les rendez-vous face aux Dragons rassemblent en effet de - très - nombreux fidèles du Benfica. Davantage que pour le derby? «Le choc du choc du choc, c'est face à Porto, et ensuite face au Sporting, explique Dos Santos. C'est la grosse rivalité. Si Benfica est bien revenu depuis deux-trois ans, la meilleure équipe du Portugal ces dernières années est le FC Porto. Il y a une rivalité de résultats.» Au point de mobiliser, pour les déplacements, «plus du double» du nombre de supporters franciliens par rapport au derby.