Sunday, July 10, 2011
Copa America 2011 Venezuela Equator
Round 1, Group B
9 July 2011
Estadio Padre Ernesto Martearena,
Ciudad de Salta,
Provincia de Salta
Referee: W. Quesada
9 July 2011
Estadio Padre Ernesto Martearena,
Ciudad de Salta,
Provincia de Salta
Referee: W. Quesada
Qui l’eut cru en début de tournoi ? L’Equateur et le Venezuela se disputent la première place d’un groupe qui semblait promis aux deux quart de finalistes de la dernière Coupe du monde. Le Venezuela, qui avait déjà battu l’Equateur à deux reprises en éliminatoires de la Coupe du monde (1-0 en tant que visiteur à Quito, avant de lui infliger 3-1 à Puerto La Cruz), n’a pas manqué sa chance de prendre la tête du groupe B, qui n’avait jusqu’alors connu que des matches nuls, à l’instar du premier match de la journée entre Brésiliens et Paraguayens (2-2), deux points en deux rencontres. Le Venezuela en compte désormais quatre. Il faut dire que la Vinotinto s’est montrée plus incisive et plus déterminée que son adversaire, dans un match qui s’annonçait comme celui des outsiders et qui, à la faveur du nul entre les favoris, s’est converti en une étape décisive vers les quarts de finale.
Dès l’entame de la rencontre, le Venezuela prend possession du cuir et se montre le plus dangereux dans les derniers mètres, à l’image de cette frappe de Gabriel Cichero difficilement repoussée par Marcelo Elizaga et reprise maladroitement par Nicolas Fedor. L’Equateur, sans sa star Antonio Valencia -touché à la cheville droite lors du premier match et préservé par son staff pour le choc de mercredi face au Brésil-, souffre, sa seule occasion de la première période se résumant à une frappe complètement dévissée de Cristian Benitez, alias "Chucho", sur une remise malgré lui de Felipe Caicedo. Elizaga, parti aux fraises, voit miraculeusement passer une tête d’Oswaldo Vizcarrondo au-dessus de ses cages sur corner, à la demi-heure de jeu. Le ballon se rapproche de plus en plus de son cadre en deuxième mi-temps. A plusieurs reprises, il repousse l’échéance, jusqu’à cette frappe sèche aux vingt-cinq mètres décochée César « El Maestrico » (le petit maître) Gonzalez, qui le laisse de marbre (62e).
Un quart d’heure avant le coup de sifflet final, Felipe Caicedo a l’égalisation au bout du pied.
Un quart d’heure avant le coup de sifflet final, Felipe Caicedo a l’égalisation au bout du pied.
Mais, après avoir fait le plus dur sur un enchaînement de dribbles à la Messi (version Barça), la nouvelle recrue du Lokomotiv Moscou écrase sa frappe, que Renny Vega peut capter sans problème. L’Equateur a laissé passer sa chance et devra jouer sa qualification pour les quarts de finale contre une Seleçao sonnée. Le Venezuela, qui n’a atteint le second tour qu’à deux reprises –en 1967, avec une cinquième place à la clé, et lors de la dernière édition qu’elle organisait- n’aura à priori besoin que d’un nul pour s’offrir une prolongation à l’étage supérieur. Pour le plus grand bonheur d’Hugo Chavez, qui a encouragé l’équipe nationale scotché devant son téléviseur. Le leader bolivarien n’a pas manqué de saluer la performance de l’Equateur de son ami Rafael Correa et se délecterait sans aucun doute d’un nouveau coup d’éclat de son pays sur l’échiquier continental…du ballon rond. (sofoot.com)