Ser.A.2012.2013.Rev.mp4
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5 septembre 2012
SerieA.Resumes.05.09.2012..avi
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Étrange comme, en quelques années, le championnat d'Italie a dégringolé de son piédestal. La Sérié A, longtemps, ce fut le symbole du football professionnel dans son expression la plus ultime et la plus passionnée. C’était aussi le championnat des stars de tous les pays bien avant que l’arrêt Bosman ouvre toutes les frontières. Platini, Maradona, Zico, Socrates, Rossi, Rummenigge, Matthâus, Klinsmann, Gas- coigne, Elkjaer-Larsen, Gullit, Van Basten, Rijkaard, Weah : toutes ces stars, souvent Ballon d’Or, ont évolué en Italie. Comme, après elles, Ronaldo, Zidane, Chevtchenko ou Kaka.
Cette magie a disparu en même temps que les meilleurs joueurs de la planète ont bifurqué vers l’Espagne et l’Angleterre. Et si, sur le plan européen, les clubs italiens résistent encore (le Milan AC a remporté la Ligue des champions en 2003 et 2002, Tinter en 2010], l’intérêt pour la Sérié A s’est estompé en même temps que l’idée s’imposait que d’autres Ligues européennes étaient plus attractives. Pour avoir aussi manqué l’occasion de rénover ses stades, le championnat italien traîne une image obsolète. La récession économique fait le reste et voici donc le championnat italien baignant dans une austérité qui ne lui va guère au teint.
Malgré cela, la compétition reste acharnée d’autant que, contrairement à la plupart des grands championnats européens, en Italie, la lutte pour le titre ne concerne plus que deux ou trois clubs. Tenante du titre, la Juventus Turin compte bien garder son trophée et redevenir une puissance majeure. Les deux clubs milanais, contraints de réaliser de grosses économies, acceptent l’idée de ne plus lutter en Europe dans la même cour que le Real, Barcelone, Manchester United ou le Bayern Munich, mais pas question de renoncer aux premiers rôles chez soi. Les Romains de la Lazio et de la Roma sont, comme la Fiorentina ou Naples, désireux de se mêler sérieusement à la lutte pour le titre. En Italie, les pièges sont ainsi nombreux et les relâchements coûtent souvent cher. La solidité de la Juventus Turin, dans ce contexte, est remarquable. Leader dès la première journée, le club piémontais a assuré son vingt-neuvième titre à trois journées de la fin. Pourtant, les choses avaient difficilement démarré avec un entraîneur, Antonio Conte, suspendu dix mois [ramenés à quatre] pour ne pas avoir dénoncé une tentative de corruption dans le Calcioscommesse [matches arrangés]. Malgré cela, la Juventus a imposé, comme en 2012, sa force collective. Aucun joueur de la Juve ne figure parmi les meilleurs buteurs, le Chilien Arturo Vidal pointant aux alentours de la vingtième place du classement... Cela pourrait conforter Antonio Conte, mais en réalité, ça l’agace. « Moi, je veux gagner la Ligue des champions et pour y parvenir, on doit
« Moi, je veux gagner la Ligue des champions et pour y parvenir, on doit s’améliorer. s’améliorer», martèle le technicien italien. Une façon de ne pas se satisfaire des arrivées de Fernando Llorente pour la saison 2013- 2014 [de Bilbao] et de Nicolas Anelka [de Chine] dès janvier 2013...
Le grand buteur, le Napoli le possède, lui qui, pour la deuxième fois en trois ans, se qualifie pour la Ligue des champions. Avec Edinson Cavani, Naples possède l’arme absolue qui lui a permis de se poser en unique rival de la Juve. Et avec le Suisse Blerim Dzemaili, révélation au milieu de terrain ou le Slovaque Marek Hamsik [11 buts), il confirme sa solidité. Le Napoli a posé les fondations d’un renouveau qui pourrait être durable. Surtout si l’inter Milan ne parvient pas à se régénérer et que le Milan AC peine à conjuguer restrictions budgétaires et ambitions nouvelles. Ouelques clubs comme Udine commencent à tirer profit de cette stagnation qui permet aussi à la Fiorentina de revenir au premier plan. Le club de Florence s’est bagarré toute la saison pour accrocher une place en Ligue des champions. Entraîné par l’ancien attaquant romain Vicenzo Montella, il a compté sur le Monténégrin Stefan Jovetic [23 ans, 12 buts] et le Serbe Adem
Ljajic [21 ans, 8 buts], bien épaulés par l’ancien, Luca Toni, 36 ans et huit buts pour quinze titularisations. Surtout, il a bénéficié des sautes physiques du Milan AC qui, dans cette deuxième décennie du xxie siècle, ne peut mener de front deux compétitions comme la Cl et la Sérié A. Oui, les temps ont décidément changé.
thanks
ReplyDeletemore msl league thank you!!