Wednesday, April 28, 2021

World Cup 1974 Yugoslavia Zaire

 

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Phase de Poules
18 Juin 1974
Parkstadion Gelsenkirchen


La cote des Yougoslaves de Miljanic n'avait cessé de monter à Francfort, entre le match d'appui qui les avait vus arracher de belle manienre la qualification aux Espagnols, et le match d'ouverture face aux Brésiliens. Il faut reconnaître que Petkovic et ses camarades justifièrent amplement tout au long du premier tour cet « afflux » de confiance, au point que la Yougoslavie fut fréquemment citée dans le tiercé final au moment des sondages entre les deux tours. Hélas, autant les Yougoslaves s'étaient montrés à leur avantage durant les trois premiers matches, offrant l'image d'une équipe soudée, bien équilibrée. difficilement vulnérable en défense et richt de virtuosité en attaque, autant ils allaient totalement rater la seconde partie de leur parcours, concédant des défaites tour à tour à l'Allemagne, à la Pologne et môme à la Suède.

 

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Que s'était-il donc passé ? Il est probable, en premier lieu, que les Yougoslaves, qui avaient dû livrer des matches très durs, épuisants physiquement et nerveusement, aux Brésiliens et aux Ecossais, se trouvèrent à court de ressources au moment le plus important de la compétition. Ce fléchissement n'aurait peut-être pas eu des conséquences si lourdes, si le climat et le moral de l'équipe de Miljanic n'avaient été alors, passablement, altérés par des problèmes internes consécutifs à de sordides questions de prîmes qui valurent à Petkovic, à Bajevic et à Bogicevic, les plus contestataires de la bande, de se retrouver sur la touche lors de la capitale rencontre avec l'Allemagne de l'Ouest. La Yougoslavie, ce jour-là, fit le désespoir de ses plus fidèles supporters, par un comportement négatif de bout en bout. Le ressort était cassé et une louable tentative de réhabilitation — avec la réincorporation des trois « proscrits » — se brisa sur une équipe polonaise qui avait le vent en poupe et qui fut en outre servie par une certaine réussite. La Yougoslavie, une fois de plus, n'avait pas tenu jusqu'au bout, elle était retombée dans ses travers habituels... et dans d'autres dont elle se serait fort bien passée ! Ces Yougoslaves si doués, si visiblement faits pour figurer parmi les meilleurs, ne changeront-ils donc jamais ?

 

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L'équipe du Zaïre a cruellement mesuré en Allemagne la distance qui sépare les meilleures formations européennes du meilleur football africain. Malgré une préparation aussi sérieuse que possible, les joueurs de Vidinic ont perdu nettement leurs trois rencontres, encaissant 14 buts sans en rendre un seul et terminant 16e et dernier au classement officieux de la 10' Coupe du Monde. Cette performance est donc, dans les chiffres, inférieure à celle du Maroc qui, en 1970, avait magnifiquement résisté à l'Allemagne (2-1) et réalisé un match nul avec la Bulgarie (1-1). Pourtant, tout n'a pas été négatif dans le comportement des Zaïrois. On peut même affirmer, sans paradoxe, qu'ils ont fait étalage de qualités et de personnalité que les footballeurs marocains n'avaient pas manifesté au Mexique. C'est ainsi que, face à l'Ecosse, le premier jour, l'équipe africaine, quoique battue 2-0, étonna tout le monde par le brio de ses attaquants et l'expression d'un football vivant, généreux, adroit et spectaculaire. Malheureusement, devant les Yougoslaves, le Zaïre accentua ses défauts (fragilité défensive, naïveté tactique, inconstance) et oublia ses qualités, subissant le plus fort « carton » du tournoi (9-0). Face au Brésil, il s'en tira mieux (3-0), mais au prix d'un durcissement défensif sans horizon. Malgré l'avalanche subie par les Zaïrois, il est curieux de constater que ce sont leurs défenseurs Bwanga, Lobilo et même Kazadi, le gardien, qui se mirent le plus en évidence, avec le petit demi Mana. Les attaquants, Kakoko et Mayanga en tête, perdirent peu à peu tous leurs moyens, en des combats trop inégaux.

 

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1.8 Go

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 Miljan Miljanic, ancien sélectionneur de la Yougoslavie et entraîneur de l'Etoile rouge Belgrade et du Real Madrid, est décédé en Serbie à l'âge de 81 ans. 

Après une brève carrière de joueur à l'Etoile rouge Belgrade au poste de défenseur, Miljanic avait entraîné cette équipe de la capitale yougoslave à l'époque, aujourd'hui la capitale de Serbie, en remportant dix fois le championnat national. Il avait néanmoins réalisé ses plus grand succès avec le Real Madrid qu'il avait entraîné de 1974 à 1977. Il fut le premier entraîneur à avoir remporté le championnat espagnol et la coupe nationale en une saison (1974/75). Miljanic avait également entraîné la formation de Valence pendant la saison 1982/83. Il avait été aussi sélectionneur de la formation nationale yougoslave avant l'éclatement de la fédération de Yougoslavie en 1991, qu'il avait conduit à deux reprises en Coupe de Monde, en 1974 et en 1982. Il coacha notamment ce fameux Yougoslavie Zaire...

La cote des Yougoslaves de Miljanic n'avait cessé de monter à Francfort, entre le match d'appui qui les avait vus arracher de belle manienre la qualification aux Espagnols, et le match d'ouverture face aux Brésiliens. Il faut reconnaître que Petkovic et ses camarades justifièrent amplement tout au long du premier tour cet « afflux » de confiance, au point que la Yougoslavie fut fréquemment citée dans le tiercé final au moment des sondages entre les deux tours. Hélas, autant les Yougoslaves s'étaient montrés à leur avantage durant les trois premiers matches, offrant l'image d'une équipe soudée, bien équilibrée. difficilement vulnérable en défense et richt de virtuosité en attaque, autant ils allaient totalement rater la seconde partie de leur parcours, concédant des défaites tour à tour à l'Allemagne, à la Pologne et môme à la Suède.

Que s'était-il donc passé ? Il est probable, en premier lieu, que les Yougoslaves, qui avaient dû livrer des matches très durs, épuisants physiquement et nerveusement, aux Brésiliens et aux Ecossais, se trouvèrent à court de ressources au moment le plus important de la compétition. Ce fléchissement n'aurait peut-être pas eu des conséquences si lourdes, si le climat et le moral de l'équipe de Miljanic n'avaient été alors, passablement, altérés par des problèmes internes consécutifs à de sordides questions de prîmes qui valurent à Petkovic, à Bajevic et à Bogicevic, les plus contestataires de la bande, de se retrouver sur la touche lors de la capitale rencontre avec l'Allemagne de l'Ouest. La Yougoslavie, ce jour-là, fit le désespoir de ses plus fidèles supporters, par un comportement négatif de bout en bout. Le ressort était cassé et une louable tentative de réhabilitation — avec la réincorporation des trois « proscrits » — se brisa sur une équipe polonaise qui avait le vent en poupe et qui fut en outre servie par une certaine réussite. La Yougoslavie, une fois de plus, n'avait pas tenu jusqu'au bout, elle était retombée dans ses travers habituels... et dans d'autres dont elle se serait fort bien passée ! Ces Yougoslaves si doués, si visiblement faits pour figurer parmi les meilleurs, ne changeront-ils donc jamais ?

L'équipe du Zaïre a cruellement mesuré en Allemagne la distance qui sépare les meilleures formations européennes du meilleur football africain. Malgré une préparation aussi sérieuse que possible, les joueurs de Vidinic ont perdu nettement leurs trois rencontres, encaissant 14 buts sans en rendre un seul et terminant 16e et dernier au classement officieux de la 10' Coupe du Monde. Cette performance est donc, dans les chiffres, inférieure à celle du Maroc qui, en 1970, avait magnifiquement résisté à l'Allemagne (2-1) et réalisé un match nul avec la Bulgarie (1-1). Pourtant, tout n'a pas été négatif dans le comportement des Zaïrois. On peut même affirmer, sans paradoxe, qu'ils ont fait étalage de qualités et de personnalité que les footballeurs marocains n'avaient pas manifesté au Mexique. C'est ainsi que, face à l'Ecosse, le premier jour, l'équipe africaine, quoique battue 2-0, étonna tout le monde par le brio de ses attaquants et l'expression d'un football vivant, généreux, adroit et spectaculaire. Malheureusement, devant les Yougoslaves, le Zaïre accentua ses défauts (fragilité défensive, naïveté tactique, inconstance) et oublia ses qualités, subissant le plus fort « carton » du tournoi (9-0). Face au Brésil, il s'en tira mieux (3-0), mais au prix d'un durcissement défensif sans horizon. Malgré l'avalanche subie par les Zaïrois, il est curieux de constater que ce sont leurs défenseurs Bwanga, Lobilo et même Kazadi, le gardien, qui se mirent le plus en évidence, avec le petit demi Mana. Les attaquants, Kakoko et Mayanga en tête, perdirent peu à peu tous leurs moyens, en des combats trop inégaux.



Yougoslavia : Marie - BuIJan, Katalinskl, Bogicevic, Hadzlabdlc - Acimovic, Oblak - Petkovic, Bajevic, Surjak, Dzajic.
Zaire : Kazadi puis Tubllandu (23e) - Mwe-pu, Bwanga, Lobilo, Mukombo - Mana, Kilasu -N'daye, Kembo, Kidumu, Kakoko puis Mayanga (46°).


Codec H264, Mkv
Bitrate 1200
Sound 128 kbps
Japanese Comments
Pass : 
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Full Game

 
First Half
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Second Half
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Goals
 8'  1-0  Dusan Bajevic (assist - Dragan Dzajic)
 14'  2-0  Dragan Dzajic
 18'  3-0  Ivica Surjak (assist - Jovan Acimovic)
 22'  4-0  Josip Katalinski (assist - Ivan Buljan)
 30'  5-0  Dusan Bajevic (assist - Ilija Petkovic)
 35'  6-0  Vladislav Bogicevic (assist - Josip Katalinski)
 61'  7-0  Branko Oblak (free-kick)
 65'  8-0  Ilija Petkovic
 81'  9-0  Dusan Bajevic (assist - Jovan Acimovic)



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Miljan Miljanic

Player
1951-1952 Red Star Belgrade
Coach
1965–1966 Yugoslavia
1966–1974 Red Star Belgrade
1973–1974 Yugoslavia
1974–1977 Real Madrid
1979–1982 Yugoslavia
1982–1983  Valencia CF









5 comments:

  1. Dear TheWildBunch22! Thank you for this geat match, but the pass "thewildbunch22" don' work correctly...

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  2. Do you have the definitive match between Yugoslavia and Spain of WC 1974 Qualification?

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  3. hello,I look for three super classic match full version
    1. 1970-1971 Everton VS Monchengladbach
    2. 1975-1976 West Ham United VS Eintracht Frankfurt
    3. 1992-1993 Sheffield Wednesday VS Kaiserslautern

    thank

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