Tuesday, July 5, 2011

Copa America 2011 Uruguay Peru

Round 1, Group C
4 July 2011
Estadio del Bicentenario,
San Juan

Referee: W. Roldán


 Il ne fait pas bon être dans les favoris de cette Copa America. Opposé au Pérou, l'Uruguay a déçu à l'image de l'Argentine, du Brésil ou encore du Paraguay. Le match nul dans cette rencontre est on ne peut plus logique. Exit l'Uruguay sexy de l'été dernier, on a vu une équipe très mal organisée en ce lundi. Se reposant beaucoup trop sur le talent de ses 4 joueurs offensifs (Forlan, Suarez, Cavani et Lodeiro), la Celeste a été coupée en deux pendant toute la rencontre. Les 4 attaquants et les 6 défenseurs. Les latéraux n'ont jamais pris les espaces et les deux milieux défensifs (Diego Perez et Alvaro Rios) n'ont été rien de plus que des milieux défensifs, ils n'ont jamais cherché à apporter le surnombre ou à créer le décalage. En face, le Pérou a fait un match solide contenant extrêmement bien la technique et les dribbles d'un Suarez, la puissance de Cavani ou la vista de Forlan. Forlan dont on se demandait avant le match dans quel état on allait le retrouver. On a eu la réponse. Toujours précieux sur coup franc ou corner (tous ont été magnifiquement frappés et ont créé le danger), le joueur de l'Atletico a été complètement absent dans le jeu. En témoigne ce face à face manqué. bien servi par Suarez, Forlan manque la balle de 2-1 pour son équipe envoyant sa frappe du gauche dans les nuages.
 
Les buts ? A la 25ème minute, c'est Guerrero, l'attaquant d'Hambourg qui ouvre le score pour le Pérou. Bien lancé depuis son camp, il part dans le dos de Lugano et Vitorino. Muslera sort n'imprte comment de son but et se fait logiquement éliminé par Guerrero qui pousse ensuite la balle au fond.
L'égalisation uruguayenne sera marquée par Suarez dans les arrêts de jeu de la première mi-temps. Suite à une passe de Forlan, Lodeiro réalise un amour de contrôle orienté et lance Suarez entre deux défenseurs. L'attaquant des Reds ne manquent pas l'occasion. Pour la suite de la compétition, l'Uruguay va devoir se retrouver une expression collective. Que ce soit offensivement (il faut accompagner les attaquants), ou défensivement, ou Lugano et Vitorino ont été complètement à la rue. Côté péruvien, la défense a tenu le choc, et l'entrée de Vargas a fait énormément de bien. Le joueur de la Fiorentina, à peine remis d'une blessure n'avait pas plus de 30 minutes dans les jambes. Mais son entrée a offert de nombreuses possibilités en contre. Nul doute que le Pérou saura en profiter lors de ses prochaines rencontres. (spacefoot.com)

Copa America 2011 Chile Mexico

Round 1, Group C
4 July 2011
Estadio del Bicentenario,
San Juan
Referee: J. Soto

 Les Chiliens ont failli tomber dans le piège mexicain, précédemment utilisé par le Vénézuéla, la Bolivie et plus récemment le Pérou, mais la Roja en a décidé autrement l’instant de quelques cinq minutes… le temps de fermer les livres. Le favori a encore dominé de fond en comble l’équipe dite inférieure dans tous les aspects, que ce soit sur la possession de balle ou le nombre de tirs effectué. Ainsi, malgré deux ou trois moments d’éclat, c’est une formation tricolore U-22 amoindrie de ses huit meilleurs footballeurs en raison de cette affaire de prostitution qui s’est vue replier sur son territoire pendant près de 90 minutes subissant les foudres du Chili.

Donc, avec une formation 3-5-2 ultra défensive pour contrer ces même charges offensives incessantes, José Manuel De la Torre, l’entraîneur de la sélection mexicaine, avait en tête l’idée de camper son territoire pour le bien de récupérer un match nul inespéré comme l’a fait certaines formations depuis le début du tournoi. Pas une mauvaise chose en soit, au vu des quarante premières minutes de jeu qui ne souriaient pas à un groupe chilien voulant à tout prix ouvrir le pointage. Même que c’est les Tricolores qui se sont faits le plaisir d’inscrire le premier filet de la partie sur une tête de Neston Araujo d’un centre lointain de  Dos Santos à la 41ème minute de jeu. Sur le coup, le but a eu l’effet d’une bombe dans le San Juan rempli de partisans de l’Equipos de Todos, refroidissant par le fait même une formation dominante de manière incontestable.

Néanmoins, durant la deuxième demie, le sélectionneur argentin, Claudo Borghi, voyant ses joueurs buter contre un front solide, a décidé d’échanger un Jean Beausejour peu influant et très peu utile à ce moment-là au milieu contre un quatrième attaquant, soit Esteban Paredes. Le tout s’est exécuté à la 60ème minute de jeu, le temps de procurer les résultats attendus. Des effets qui n’ont pas tardé, puisque ce même Paredes a marqué sur un coup de pied de coin sept minutes après son entrée en jeu avec un style « vidangeur ». Il n’en faillait pas plus pour réveilleur le Chili qui, cinq minutes plus tard, a inscrit un nouveau filet sur un autre coup de pied de coin, mais cette fois-ci par le biais de la tête du milieu défensif Arturo Vidal. C’était à la 72ème minute, indicateur clair du résultat définitivement acquis par un Chili Joga Bonito, qui aura tout de même enregistré ses deux buts sur des actions d’acharnement. Bon, enfin, première victoire d’une écurie d’importance… Espérons que la Copa soit lancer pour de bon. (le12ejoueur.ca)