Monday, May 3, 2021

Friendly 1980 England Argentina

13 May 1980     
Wembley Stadium London


  Les occasions de mesurer les valeurs des grandes équipes d'Europe et d'Amérique du Sud, à part la Coupe du Monde, sont suffisamment rares pour ne pas revenir sur cette splendide rencontre qui opposa, le 13 mai dernier, les Argentins champions du monde en titre aux Anglais, ténors actuels du football européen avec la R.F.A., la Hollande et l'Italie. Il s'agissait du huitième match entre les deux nations et du quatrième à Wembley. L'Argentine n'avait gagné qu'une fois, en 1964, au Brésil. Trois victoires pour l'Angleterre et trois matches nuls complétaient le bilan. La dernière visite des Argentins avait eu lieu avant la Coupe du Monde 1974 et les deux équipes s'étaient quittées sur un score de parité : 2-2. Il est bien loin le temps où, dans les années 1860, des marins et des ouvriers anglais introduisirent le football en Argentine, fondant, en 1867, le Football Club de Buenos Aires. Deux des plus vieux clubs argentins, Quilmes (1887) et Rosario Central (1889) ont été fondés sur initiative anglaise. Mais en ce mois de mai 1980, par une fin de journée ensoleillée, c'était de suprématie mondiale dont il était tout simplement question. 

 Le sélectionneur argentin, Menotti, savait que cette partie allait être la plus difficile des trois que l'Argentine aurait à disputer pour cette tournée européenne. Il avait quelque peu modifié sa défense du fait de la blessure de Villaverde. Olguin était passé « stoppeur » ou plutôt, selon le système argentin de défense de zone, second défenseur central. Van Tuyne avait pris la place attitrée d'Olguin, à l'arrière droit. En attaque, une seule surprise : la rentrée de Santiago Santamaria, bien connu du public rémois. Les Argentins alignaient donc : Fillol-Van Tuyne, Olguin, Passarella, Tarantini-Gallego, Barbas, Maradona-Valencia, Luque, Santamaria. Les Anglais leur opposaient : Clemence-Neal, Thompson, Watson, Samson-Wilkins, Coppell, Woodcock-Keegan, Johnson, Kennedy. La position d'ailier gauche du joueur de Liverpool était un peu une surprise, bien que, en fait, il occupât fort peu cette position, jouant plutôt en demi de terrain en soutien de Woodcock en position plus avancée. Tout Wembley était là : cent mille spectateurs venus voir les Lions disposer des Pumas et curieux de découvrir celui dont tout le monde parlait : Diego Maradona qui entra entre Barbas et Valencia avant de serrer, comme tout le monde, la main de Sir Stanley Rous, président à vie de la F.I.F.A. et, disait-on, futur président... d'Arsenal. Un dernier signe de croix avant que les trois seuls photographes autorisés — sur soixante — à fouler la pelouse ne fixent la « photo » historique : celle de Keegan et de Maradona. 

Cinq minutes plus tard, le cadet subtilisait une balle à son aîné. L'impertinence de la jeunesse... Avant que la défense argentine n'essuie un véritable tir d'artillerie par Keegan, Woodcock, Johnson et Watson. Qu'elle était belle cette attaque anglaise tourbillonnante ! Mais comme elle était belle, aussi, cette interception aérienne de Maradona avant que, par ses dribbles géniaux, il ne sème la panique dans les rangs anglais ! Son tir passa au ras du poteau. Ravi, le public lui fit une ovation, après l'avoir sifflé. Aucune équipe du monde n'aurait pu résister, ce soir-là, au formidable pressing des Anglais. Ce fut d'abord, sur centre de Coppell, une reprise de la tête imparable de Johnson. Puis, sur une balle un peu trop haute pour Fillol, Johnson se retrouva au point de chute du ballon. Maradona tenta le tout pour le tout et partit vers les buts de Clémence, le ballon comme rivé à ses pieds. Samson n'eut qu'un seul recours : le faucher.
On assista, alors à une scène étonnante. Keegan se plaça derrière Passarella chargé d'exécuter le tir du penalty. Dès le début de la course du libero argentin, il pointa son doigt sur la gauche de Clémence pour lui indiquer la direction supposée du coup de pied. Il ne se trompa pas, mais Clémence esquissa à peine un geste, vu la violence du tir.

Maradona sortit tout son talent, croyant à la possibilité d'égalisation. Diaz remplaça Santamaria. Du sang neuf après l'entrée d'Ischia, se substituant à Barbas. Mais King Keegan veillait au grain et marquait. « You are no longer champions! » («Vous n'êtes plus champions!»): c'est ce que chantaient alors les chœurs de Wembley. En quittant la foule, portant le maillot de Keegan, Diego Maradona partait sous les applaudissements d'un public de connaisseurs qui ne s'y était pas trompé. Dans quelques années et, peut-être, dès la prochaine saison à Barcelone ? « On a bien le droit de changer d'avis, non ? », me dira-t-il à son hôtel , on dira d'un nouveau joueur : « Tiens, tu as vu ? Il a des faux airs de Maradona. » 

Friend.1979.Eng.Arg.Ripbytwb22donotrepost.mp4
2.1 Go
https://uptobox.com/nd5dp11puupk
pass rippedbytwb22donotrepost



ou light
1 https://uptobox.com/o7ll6a9lvzaz
2 https://uptobox.com/ay8j5awoz2kk





















6 comments:

  1. hello thanks for all your good work but I have noticed that quite a few of the new matches have links that do not work like this 1. The link for the 2nd half says its temporarily unavailable, same for juventus vs Parma and Milan vs Brescia. Hope it is rectified as I have been looking forward to this game in particular for a long time

    ReplyDelete
  2. Diego to practise 6 years before...

    ReplyDelete
  3. Link are PERFECT... Thanks Twb22 !

    ReplyDelete
  4. THANKS FRIEND¡¡¡¡¡¡
    KEEP SHARING DIEGOL¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡
    THE BEST OF UNIVERSE

    ReplyDelete
  5. Its fine now thank you. I just wanna say what a great job you are doing here, much appreciated. Argentina also played Scotland during their European tour at hampden park but it almost like the game never took place as try as I might cannot find it anywhere. Another game that is very surprising hard to find is Brazil vs Argentina at the 1982 world cup. Also looking for Brazil 82 tour of Europe where they played England and West Germany in 1981. Not asking for much am I lol? But it does not matter if you have any of these games i am just eternally grateful for what you have done so far

    ReplyDelete

NO LINKS ALLOWED