Wednesday, January 24, 2024

Euro 2000 France España


Quart de Finale
25 Juin 2000
Jan Breydel Stadion Bruges


FR repost lien mort retrouvé 
Absolument pas destin  etre copié collé 
dans d'autres sites ou chez le crevard chris sur youtube
Eur.2000.Fra.Esp.Thewildbunch22.1Hlf.mkv
556.80 Mo https://1fichier.com/?seof4d84htpmbkr2i9xg
Eur.2000.Fra.Esp.Thewildbunch22.2Hlf.mkv
491.26 Mo https://1fichier.com/?bj7wnklswcmow7lvr7vs


 Et si c'étaient les chiffres qui en parlaient le mieux? En le surnommant « le Long», son copain Thierry Henry visait son interminable carcasse de 1,92 m, mais « le Long» pourrait tout aussi bien décrire le somptueux palmarès que l'enfant né à Dakar un 23 juin - comme Zidane et Tigana - a construit, à cheval sur deux siècles, de Milan à Manchester en passant par Arsenal, qu'il a marqué de son empreinte, la Juventus et Tinter. Cinq fois champion d'Italie, trois fois champion d'Angleterre, quatre fois vainqueur de la Cup, etc.   : voilà pour le bilan en clubs où ne manquent que quelques Coupes d'Europe... Le milieu de terrain, qui à trente-cinq ans devient « responsable du développement» de Manchester City, avait quitté l'Hexagone dès l'âge de dix-neuf ans. Hélas pour le football français. Pour les clubs, du moins, car l'équipe de France, elle, est parvenue à tirer le meilleur profit de Patrick Vieira! Membre du cercle très fermé des joueurs à plus de 100 sélections (avec cinq autres champions du monde, Thuram, Henry, Desaîlly, Zidane et Deschamps), le milieu de terrain a été un joyau de la période bénie des Bleus. Combien de joueurs français peuvent se targuer d'avoir disputé deux finales de Coupe du monde (1998 et 2006) ? Quatre, pas davantage: Barthez, Thuram, Zidane et... Vieira. Le grand Pat avait eu la chance de faire sa première apparition dans la bande d'Aimé Jacquet seize mois avant le Mondial 98 (France-Pays-Bas, 2-1, le 29 février 1997). Le sélectionneur expliquera : «C'est le leader des Espoirs. Raymond Domenech (alors patron des Espoirs) a insisté pour que je l'incorpore. Dans le domaine tactique, il a déjà un temps d'avance sur les jeunes de son âge. » Le 12 juillet 1998, pour sa neuvième sélection, l'escogriffe de vingt-deux ans à peine ne dispute qu'un quart d'heure de la finale contre le Brésil, en remplacement de Djorkaeff, mais offre à Emmanuel Petit la balle du 3-0. Et du millième but de l'histoire de l'équipe de France !

 Deux ans plus tard, lors de l'Euro belgo-néerlandais, adieu le statut de «coiffeur» : Vieira impose son abattage, sa puissance et sa maîtrise technique au centre du terrain. Le 2 juillet 2000, il a vingt-quatre ans, trente sélections au compteur et porte une double couronne de champion du monde et champion d'Europe. Qui dit mieux? Mais la courbe des Bleus s'infléchît. Sinistre Mondial 2002, terne Euro 2004... À peine nommé sélectionneur, Raymond Domenech fait de Vieira son capitaine : « II tient une part prépondérante dans l'équipe. Il en est le centre et il est aussi le plus grand. » Lors de la Coupe du monde 2006, en huitièmes de finale contre l'Espagne (3-1), Patrick Vieira, devenu trentenaire, tutoie de nouveau les étoiles. Une passe décisive (à Ribéry), un but (sur coup franc de Zidane), un match colossal ! Deschamps dira : « C'est plus qu'un joueur, c'est un leader. » Hélas, le 9 juillet 2006 lui inflige un scénario opposé à celui du 12 juillet 1998 : au Stade de France, Vieira était entré et la France avait gagné ; à Berlin, il est contraint de sortir, touché à la cuisse gauche, et les Bleus s'inclinent. Comme le rappelait France Football un peu plus tard, à l'occasion de la 100e sélection du grand milieu de terrain (France-Grèce, 1-0, le 15 novembre 2006), c'est sa sortie prématurée qui, aux yeux de Domenech, a fait basculer la finale, bien davantage que l'expulsion de Zidane...

Un peu comme les histoires d'amour qui, dit-on, finissent mal en général, les relations entre Patrick Vieira et l'équipe de France ne s'achèveront pas dans l'euphorie. Blessé, il est quand même du voyage à l'Euro 2008, mais ne joue pas. Et les pépins physiques continuent. Conséquence, après avoir tant espéré participer à sa quatrième Coupe du monde, la première jamais organisée sur le continent qui l'a vu naître, il n'est pas retenu. Sa 1071' et dernière apparition sous le maillot bleu ? Elle remonte à un match amical de fin de saison raté contre le Nigeria : défaite 1-0 à Saint-Etienne, dans un Chaudron à moitié vide. Analyse de France Football au lendemain de ce couac : « Tant qu'il ne sera pas redevenu titulaire et réellement compétitif dans son club (l'Inter), à quoi bon le faire venir en équipe de France? Très vite en difficulté physiquement, il n'a jamais pu apporter l'impact et l'équilibre nécessaires au milieu, ni amener sa qualité de première passe vers l'avant. » Bref, Vieira n'était plus Vieira. Le grand Pat aurait évidemment mérité un tout autre bouquet final...

 La décision de Patrick Vieira de ranger définitivement ses crampons, annoncée jeudi dans un quasi-anonymat, n'est pas si surprenante, tant son corps avait pris ses distances avec le football de haut niveau depuis quelques années. «Paddy» Oe diminutif que les spectateurs de Highbury, à Arsenal, lui donnèrent) ne faisait plus que de brèves apparitions avec son équipe de Manchester City et il valait sans doute mieux pour lui qu'il en reste là, au risque sinon de gâcher sa sortie. Dans le groupe France de la fin des années 90 (n'oublions pas qu'il adressa une passe décisive sur le troisième but en finale de la Coupe du monde 1998) qui vécut de cohésion, de cohérence, de complémentarité, de maturité tactique, de science et d'ardeur, Vieira fut un acteur majeur. Un milieu de terrain de haut gabarit, à la puissance et à l'abattage exceptionnels, imbattable dans les duels lorsqu'il était en forme. Joueur de devoir, au placement impeccable, au jeu de tête parfait et à l'excellente technique, nous pensons même qu'il fut l'un des plus formidables joueurs polyvalents de l'ère moderne, capable de jouer à trois ou quatre postes différents, de défendre, de créer et de marquer à la manière d'un buteur spécifique. Car sa grande force résidait dans sa capacité à pénétrer dans le cœur du jeu balle au pied avec une détermination et une conviction destructrices pour l'adversaire. 

 Nous le comparerions volontiers à Frank Rijkaard, lequel, dans la sélection des Pays-Bas et au Milan AC « couleur orange » de la fin des années 80, occupait une fonction similaire, avec un bonheur comparable. Comme Vieira, il était une sentinelle intransigeante qui savait aussi se poster en soutien de ses attaquants. Paradoxalement, au moment où il tire sa révérence et où l'heure est aux propos élogieux, nous nous souvenons de deux de ses « absences » qui coûtèrent si cher à l'équipe de France. La première? Sa sortie prématurée lors de la finale de la Coupe du monde 2006, aux alentours de l'heure de jeu, en raison d'une blessure à la cuisse. On peut toujours refaire l'histoire mais, face à une Italie aussi désemparée, ses remontées de balle auraient sans doute fini par la détruire. C'est une évidence partagée par une France qui peut enrager. La seconde? Son éviction de la liste des 23 joueurs pour la Coupe du monde 2010. Il peut paraître osé d'imaginer des situations qui ne se sont pas produites. Mais nous avons la certitude que Vieira aurait su se comporter en véritable leader et que jamais, avec lui à leur tête, les Bleus ne se seraient rendus aussi ridicules et indignes. Sur le terrain et en dehors. Vieira en a beaucoup fait en 107 sélections. Mais à l'instant où il quitte la scène du jeu, nous pensons aussi à ce qu'il n'a pas uu faire....   



























2 comments:

  1. could you please reupload this match?

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  2. Bonjour,
    vous sauriez remettre des nouveaus liens?
    pour ce match j'arrive pas a le téléchargé

    Cordialement,
    A++

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