Saturday, May 1, 2021

European Cup 1983 1984 As Roma Dundee United Both Legs



L’A. S. Roma vit des jours exaltants depuis près d’un an et découvre un royaume qu’elle ne soupçonnait pas. Songez qu’en quatre-vingt cinq ans de calcio, elle n’avait été championne qu’une seule fois et encore en 1942, à une époque où l’on avait plutôt tendance à scruter le ciel pour éviter les météorites guerrières qu’à comptabiliser les pignes entre Lombards et Ro mains. D’ailleurs, cette équipe romaine de 1 942, c’est bien simple, elle avait les faveurs du Duce et elle ne gagnait que seize de ses trente matches. Sans Amadeo Amadei elle n’eut été que poussière.  Le scudetto de 1983 a une autre saveur. Il a été conquis de haute lutte sur la Juventus de Turin, celle de Platini et Boniek. Il récompense des efforts, des investissements et un style défini peu à peu par le sorcier suédois Nils Liedholm. Il ouvre une ère nouvelle, pas celle de Benito le Romagnol, mais celle d’un football plus pimpant que le catenaccio traditionnel.  L’A. S. Roma 1983-1984 n’est pas une équipe de bras cassés. Elle compte en son sein deux authentiques champions du monde, Bruno Conti le feu-follet de l’aile et Francesco Graziani, le buteur venu de la Fiorentina après huit saisons passées à Torino. Elle s’appuye sur bien d’autres forces : celles de trois internationaux A italiens supplémentaires - Ancelotti, Maldera, Pruzzo - celle d’un remarquable capitaine romain, Di Bartolomei et surtout celles de deux joueurs de la grande équipe du Brésil 1982, Paulo Roberto Falcao et Antonio Carlos Cerezo.  Cerezo est tout neuf dans le calcio, arrivé par la dernière vague étrangère de l’été en compagnie de Zico (Udinese), Coeck (Inter), Laudrup (Juventus, prêté à la Lazio), Gerets et Blissett (Milan A.C.).

 


 

Falcao lui, en est à sa quatrième saison sous les couleurs des giallorosso et il a participé comme chef de file à la conquête du scudetto. A vrai dire, il est devenu le véritable roi de Rome, bien vivant celui-là, tout à fait épanoui dans le jeu à la Liedholm qui privilégie la zone, la réflexion et l’intelligence.  Falcao est un artiste, un merveilleux joueur de balle dont l’Internacional de Porto Alegre a fait ses délices pendant quinze ans. Il a réalisé une Coupe du Monde 1982 éblouissante avec le Brésil et sombré dans le désespoir quand la squadra azzurra eut fracassé le beau jouet de Santana. Mais ses deux buts contre l’Ecosse et l’Italie en Espagne, la démonstration faite à tous sur la scène mondiale que son talent est exceptionnel, l'ont dynamisé. Falcao a moins de problèmes psychologiques qu’auparavant, il assume mieux les rigueurs de la compétition italienne, il a trouvé la communication avec les gens de la cité éternelle.  Accessoirement, Falcao est le joueur le mieux payé d’Italie et sans doute, depuis la retraite des monstres Pelé et Beckenbauer, l’un des mieux payés du monde. Le renouvellement de son contrat avec l’A.S. Roma, en juillet- août 1983, a donné lieu au plus incroyable steeple-chase, à la plus irritante discussion de marchands de tapis qu’on ait jamais vus et entendus. Falcao, libre au terme de trois années, champion d’Italie de surcroît, avait des propositions de l’inter, de Milan A.C., de Naples et d’ailleurs. Son président, M. Viola, élu sénateur, désirait à la fois garder son Brésilien et sauvegarder certains principes. L’un n’allait pas avec l’autre. Il lui fallut plier. C’est ainsi que, pour la seule saison 1983-1984, Paulo Roberto Falcao obtint un contrat de base de 630 millions de centimes, soit 52,5 par mois. Derrière lui, dans la hiérarchie financière et malgré un genou que ressemblait de plus en plus à un tshimpumpu (melon d’eau en zaïrois), le Hollandais de Naples, Rudi Krol, était étiqueté à 480 millions de centimes : ce financier d’élite avait fait rédiger son contrat en dollars !  La Coupe d’Europe embrase Rome et la perspective de la gagner - puisque la finale aura lieu au Stadio Olimpico - déchaîne les enthousiasmes. Les joueurs eux-mêmes fixent l’objectif prioritaire de leur saison : ils réussiront là où ceux de la Juventus ont échoué.

 

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Liedholm dut remanier tout son sys tème défensif et pas mal de sa charnière médiane : Nela, l’arrière-droit de vingt ans fut associé à Righetti en défense centrale, Emilio Oddi venant de Vérone pour prendre le numéro 2 à Rome et Aldo Maldera, trente ans, demi d’origine, gardant son poste d’arrière gauche. Au milieu, l’arrivée de Cerezo nécessita un certain rodage mais le trio Falco-Cerezo-Di Bartolomei ne pouvait pas être le plus mauvais de la péninsule, ni techniquement, ni tactiquement. Et l’attaque Conti-Pruzzo-Graziani n’était non plus dénuée de rien.  Mais la défense, signor Liedholm ? « La mise en place de notre nouveau dispositif a forcément pris un peu de temps, répond le technicien romain quand on le gratte sur le sujet. Ensuite, quand on prend le risque, dans un pays comme l’Italie, de rompre avec la tradition et d’oser davantage, on se prive inversement des maillons nécessaires à une défense intransigeante. Mais on assume son choix. » 

 

Dundee Roma

Demie Finale Aller

 

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En demi-finale, l’A.S. Roma affronte Dundee United dont la flamme, la  vitesse et la force de percussion qui animent son équipe. Le match-aller ayant lieu à Tannadice Park, les Romains savent au moins ce qui les attend.  Sans Falcao qui a dû renoncer au dernier moment, l’équipe de Liedholm fait tout le jeu en première mi-temps, faisant courir la balle et la propulsant même sur la barre transversale écossaise (tir de Graziani). Elle a peut-être le tort de croire, à la mi-temps (0-0), qu’elle a fait le plus difficile et maté son adversaire. Mater des Ecossais, chez eux ! Quelle idée !  Trois minutes après la reprise, une lame de fond déferle sur la défense romaine, Sturrock se sert de sa main pour remettre le ballon dans la bonne direction et Dodds conclut avec la bénédiction de l’arbitre est-allemand M. Kirschen.

 

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Douze minutes encore (60e) et l’affaire prend des proportions beaucoup plus inquiétantes pour les Romains car Stark porte le score à 2-0 dans une ambiance propre à réveiller les morts du cimetière voisin. L’intelligence tactique n’a plus cours contre le débit d’un torrent. Le troisième but écossais est au bout du soulier, le Romain rame contre le vent à coups de pelles et de semelles et, sur son banc, Jim McLean profère des insanités. 

 

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Jim McLean est le manager de Dundee United. Poils d’argent coupés ras sur une gueule de commando, il ne s'adoucit que quand il parle à son chien et à condition qu’il soit déférent. McLean, pour tout dire, a assez mauvaise réputation : son fichier disciplinaire à la Fédération écossaise ressemble à un annuaire téléphonique.  McLean donc insulte les joueurs romains les traitant, par exemple, de « bâtards d’Italiens », ce qui ne veut pas dire grand chose mais n’harmonise guère les rapports. La presse italienne enfle les propos du grossier et contribue, McLean le lui reprochera assez, à faire du match-retour une revanche plus aiguisée qu’elle ne l’aurait été en temps normal. 

 

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Roma Dundee

Demie Finale Retour

25 avril 1984

Olimpico Roma

 

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A Rome, les Ecossais de Dundee United ne savent pas profiter des circonstances qui jouent deux fois en leur faveur. L’arbitre français M. Vautrot commence par refuser un but de Conti à cause d’une faute préalable. Puis Ralph Milne, sur un centre de la gauche d’Eamonn Bannon, se retrouve seul à sept mètres de la cage de Tancredi d’où il expédie une fusée vers la lune. Ce crime envers le jeu, les Ecossais ne tardent pas à le payer. A la 21e minute, Conti tire un corner sur lequel le ballon est manqué par tous les défensseurs écossais mais pas par la tête de Pruzzo.  L’A.S. Roma ne fait pas preuve d’un gros talent collectif en ce 25 avril 1984. Graziani joue sur ses rails, ballon vissé dans le pare-chocs de la locomotive ; Conti taille des boutonnières dans le cuir écossais ; Falcao dessine des fleurs pour son plaisir et, de temps à autre, tire un beau plan d’architecture, mais tout cela ne fait pas une tapisserie d’Aubusson. Grâce divine, Pruzzo existe. Un quart d’heure après son premier but (36e), un ballon descend du ciel, manqué par Richard Gough. L’avant-centre romain se le rabat de l’épaule et montre à McAlpine un exemplaire de l’art latin. 2-0 avant la mi-temps, l’ardoise de Tannadice Park effacée, on va enfin pouvoir causer. 

 

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On aimerait une révolte écossaise, de la fu reur et des grands cris. Jim McLean et ses boys ont trop chaud sous le soleil romain, ils pensent plutôt à un bon bain. Les giallorossi, programmés pour le succès (70 000 francs de prime chacun pour une recette de sept millions), poursuivent donc dans la voie tracée. Neuf minutes après la reprise (54e), Pruzzo manque une reprise de volée à six mètres. Quelques instants plus tard (57e), une superbe passe de Cerezo démarque Pruzzo devant McAlpine. Le montagnard écossais n’hésite pas longtemps : goûte- moi donc cette chicorée sauvage, dit-il à son copain romain, en lui enfonçant le nez dans le tapis vert. Penalty, montre M. Vautrot. Dans ce coin-ci, s’extasie Di Bartolomei. Trois à zéro pour la Roma, c’est Byzance au Colisée mais aussi trente-trois minutes encore à souffrir sous la menace d’un but écossais qui chargerait tout,  le sens de la qualification et la couleur du temps. Un tir de Milne est bloqué par Tancredi en deux fois deux mains. Un autre, de Sturrock est dégagé en corner.  Quand l’arbitre siffle la fin du match, six joueurs romains (ni Falcao, ni Pruzzo) se précipitent vers Jim McLean et lui font une conduite dite d’honneur pas tout à fait honorable. 
Rome baigne dans un jus sucré mais les statisticiens soulignent un fait troublant : dans ce match contre Dundee United, l’équipe romaine n’a tiré que cinq fois au but, inscrivant il est vrai cinq buts dont deux refusés par l’arbitre. Le verre était-il à moitié plein ou à moitié vide ? 
  

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 Many a British side has left Italy choking on the vomito after a European Cup semi-final, suspecting or even knowing that the decisive contribution came from the home side's 12th man, Machiavelli. Liverpool still talk darkly of their defeat by Internazionale in 1965 and, when his Derby side were beaten by Juventus in 1973, Brian Clough asked Brian Glanville to inform the waiting Italian journalists that he wouldn't talk to "cheating bastards". But nobody has had quite such an all-encompassing and miserable experience as Dundee United in 1984. It's the sort of day that scars you for life. Certainly the United manager, Jim McLean, references it in approximately 100% of his Daily Record columns.


You can understand why. The thought of Dundee United reaching the European Cup final boggles the mind 25 years on, but they were within dry-humping distance of doing so when they overwhelmed Roma 2-0 in the first leg. Yet it was in the aftermath of that game that the troubles began: some Roma players accused McLean of calling them "Italian bastards", and his palpably flippant comments to Italian journalists about hoping his players kept taking whatever pills they had been on were wilfully abused by the Roma president, who started very publicly spreading the word that United's players were on drugs.


For Roma, not reaching a final that was to be held in their own stadium was unthinkable. When Dundee United turned up for the second leg – cleverly scheduled for the afternoon, to expose various pasty Scots to the searing April heat and disorientate a team used to midweek night games – they discovered that the Stadio Olimpico had, for one afternoon, morphed into the Coliseum. They arrived 90 minutes before kick-off, when already it was almost full. A bit of Ultras violence set the tone, with the players pelted with apples and oranges before the game. It was a cauldron of undiluted hate. Banners, in English, were dotted around the stadium with phrases such as "God Curse Dundee United", "McLean F***O**" and "Roma hates McLean He's a ****".
In the match itself, a nervous United were simply overwhelmed, well beaten 3-0, although they weren't helped by the French referee, Michel Vautrot, who seemed to have the same distaste for physical contact as Amélie Poulain's father. It later emerged that Roma had tried to bribe Vautrot, a crime for which the showers-that-be banned them from European football for only a year.

After the game, the Roma players replaced the shirt-swapping tradition with fluid-swapping, gobbing on various Dundee United players, while some of the Roma squad also broke off their celebrations to serenade McLean and his young assistant Walter Smith with the universal language of the stiff middle finger and a few waaaaaahs for clarification. It was a dark, bitter day, and one that was all too familiar for paranoid Brits. But the final, also in Rome, would bring about a happier tale. (the Guardian)

 Che oggi la Roma si giochi la stagione, è banale ma vero: eliminata in semifinale dal Dundee con la finale a Roma tra un mese, commetterebbe peccato mortale. Tecnico, economico, etico nel senso stretto dell' ethos, del costume che oggi convoglia il pienone e il record assoluto d' incasso per l' Italia vicino al miliardo e 300 milioni. Su questo si potrebbe montare un "instant book". Scongiuriamo invece in sede di presentazione questa eventualità, dando conto di come si è consumata la vigilia impostata dalla Roma, da romani, romanisti e romanologi, con seminari improvvisati e votivi sulla maniera di rispedire in Scozia il Dundee come (stando ai valori della carta) meriterebbe. Sul piatto delle ipotesi, che contiene i due gol di vantaggio incasellati dagli scozzesi due settimane fa più per maldestraggine italiana che per loro bravura, ci sono grosso modo due scuole di pensiero. La prima, maggioritaria, dice che malgrado e forse proprio a causa del risultato dell' andata, rognoso quant' altri mai perchè è una porta socchiusa in questi incontri di Coppa, la Roma non deve cambiar pelle: deve ragionare, adoperare bene i minuti senza scoprirsi, rischiare la flemma per poter costruire gioco secondo natura, pensando sempre che due gol si possono fare anche nell' ultimo terzo di partita.

E' l' opinione diffusa nell' ambiente romanista, che ieri mattina nell' ultimo allenamento (a Settebagni, per sfuggire l' abbraccio giugulare del tifo) ha rifinito condizione e formazione: Liedholm dice per tutti che forzare il ritmo sarebbe un crimine, "non lo facciamo col freddo figuriamoci col caldo". In questo senso ci sono i precedenti fausti delle terzine di gol inflitte a Goteborg e Dinamo di Berlino. La seconda scuola di pensiero, minoritaria, che s' affaccia però con prudenza anche tra giocatore e giocatore, è quella che invita a buttarsi sotto, a dar l' assedio alla porta del Dundee dal primo minuto. Sembrerebbe una scelta perdente, alogica, con i rischi del contropiede scozzese, della fusione calorica ecc. Francamente, sono di questo secondo avviso, forse più a pelle, per presentimento o vocazione garibaldina, che per ragionamento. Proverò comunque a ratificare i motivi razionali, se mai ve ne fossero, del mio impervio punto di vista. Il Dundee parte con due gol di vantaggio, tantissimi, alla lavagna della matematica, pochi psicologicamente se la Roma dovesse preoccuparsi solo di attaccare gli scozzesi senza bilancini da farmacista. Una Roma che dimenticasse il fardello, sarebbe già in campo con lo spirito giusto. Quindi il paragone con Goteborg e Dinamo dice tutto, e nulla nel caso specifico. Ancora: davvero la Roma non ha altro da chiedere a questa impegnativa stagione da Campione se non la finale di Coppa (vada poi essa come vada, ci ripenseremo mi auguro da domani).

Ebbene, non credete che per chi è stato alleggerito di qualunque altra distrazione, e investe tutto sull' oggi, non sia il caso di far troppa flanella circa la "natura" ragionante della Roma? Non è un indebolimento dell' "animus" sfrigolare sulle caratteristiche PAGE 0 più che non si debba? Le caratteristiche della Roma sono anzitutto quelle di una squadra che tratta schemi e pallone assai meglio del Dundee: bene, lo faccia. Ma l' importanza irrimandabile del match contorni queste doti di un atteggiamento agonistico senza risparmio (e certe volte voler ragionare, in partenza, è addirittura l' anticamera della tirchieria atletica), del classico "furore". Il Dundee deve sentire, dal primo minuto e per tutto l' incontro, il peso del fattore R, che significa la Roma e Roma, lo stadio da Colosseo, il pubblico di conseguenza, la diversità di categoria: il Dundee deve arrivare a temere di fare il suo gol, per non scatenare ulteriormente i romanisti verso la più piena "goleada"... insomma, mi sbaglierò ma non è partita da gol centellinati, non è da "prima uno e poi forse l' altro", ma da raffiche, senza timore eccessivo: si punti al 5-1, non al 2-0 o al 3-0 chimico. Il Dundee è da travolgere, Pruzzo deve farsi il Colleoni e non il solito statico Gattamelata, per capirci (sic!). Bah, dopo questa licenza, dovuta forse anche alla stagione che esplode nei colori del momento di forti contrasti e non più indugia in tenui pastelli meditati, torno ai miei montoni. Che pare non siano stati preparati ai rigori, almeno non espressamente. E che appiedato Bonetti giocheranno con Nela-Righetti al centro e Nappi - più abile nel portar palla e nei cross - sulla destra in luogo del grintoso ma troppo retroguardista Oddi. Avanti, debole dubbio tra Graziani e Chierico, con quest' ultimo impaziente ma più probabile d' attesa. In mezzo i brasiliani (è la partita di Cerezo, palesemente, essendo Falcao disponibile a mettere ordine più che piedi) con Di Bartolomei sperabilmente dedito ai tiri da lontano. Si racconta nelle ultime ore di emozione grondante tra i Campioni: buon segno, la adoperino. La prudenza non vale, vale l' impeto comprensivo di palla e della solita intelligenza che ormai non va "pensata", se c' è, c' è comunque. Forse gli scozzesi, non che la superbia inglese, opporranno la sparagnineria di un catenaccio provinciale: che schiattino allora nella loro area, con l' arbitro francese Vautrot di fischio sufficientemente sicuro per cogliere le "anomalie" (terminologia alla Viola). Tenteranno di rovesciare il gioco con lanci lunghi: sembra poco, per una Roma attenta ma "barbara". Non dico le Menadi, ma quasi. E' una occasione unica, ma potabile: il caldo su cui ironizza il tecnico del Dundee, McLean, potrebbe per i suoi funzionare da forno mentale, sempre che ci sia la dovuta pressione, in tutte le forme, dei Campioni. Senza tanti calcoli. Vediamo la loro nobilitate. - Oliviero Beha, Repubblica — 25 aprile 1984 from asromaultras.org)




6 comments:

  1. Thank you! Do you have the first game in Dundee?

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  4. Once a cheat....always a cheat.

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