Friday, April 9, 2021

Matches of the Century: World Cup 1974 Brasil Nederlands

Second Round Group A
3 July 1974
Westfalenstadion Dortmund
Attendance: 52,500
 

Johan Cruyff on his book in Spanish "My Mundial 74" :

"Brasil: su solo nombre evoca la imagen de un gigante del fûtbol, de un "team" legendario, prâcticamente de un mito. Los Campeones del Mundo, serios aspirantes a la renovacion de su titulo, fueron nuestros adversarios en el sexto encuentro.
Se disputo en Dortmund, y empezaré por confesar que fuimos alla con sérias réservas y una cierta dosis de nerviosismo. Bajo ese signo de los nervios se desli-zo —por ambas partes— durante bastante tiempo. Los primeros 20 minutes resultaron los de mayor in-quietud para la escuadra "orange". Las cosas no aca-baban de salirnos a nuestro gusto, y tal parecfa como si la sombra del gigante americano pesara sobre nuestro ânimo. Hubimos de trabajar mucho y muy duramente, para que no se nos fuera el partido de las manos, y una y otra vez intentâbamos maçcar el "tempo" y el ritmo del juego, en tanto que los brasilenos pretendian lo mismo a su manera. Los primeros 30 minutes resultaron francamente duros, aûn admitiendo que nuestra salida fue brillante y huracanada por algo asi como seis o siete minutos, que se revelaron infructuo-sos por la serenidad, la fortaleza y el marcaje de los campeones, que acertaron a detener nuestro empuje. y que, aunque arrollados al principio, nos plantaron cara, y hallaban la ruta del veloz contraataque.

 Después de média hora de dificultades, despojados ya de todo ternor, sacudiéndonos el complejo de estar frente a los invencibles, les perdimos todo respeto a lo que, sin duda, son y signifïcan en la historia del fûtbol, y pudimos ir inclinando la balanza a nuestro favor. Un gol prestamente conseguido en el segundo tiempo (minute 50, Jairzinho entra en falta a Rijsbergen, la saca Neeskens sobre mi, que estaba en posiciôn de extremo derecho, galopo y centro por alto para que Neeskens se cuele como un rayo, y empalma fuerte y por alto) acentuo nuestras posibilidades, y oblige a los brasilenos a jugar mas abiertos en busca de goles. A ellos no podia bastarles un empâte, y por lo menos necesitaban dos goles para vencernos. A partir de este momento logramos imponer nuestro sistema de juego, en tanto que ellos se veian forzados a luchar con desespero contra el reloj, lo que nos daba mayor tranquilidad.
Nuestro gol les hizo perder los nervios, ya que que-nan estar a toda costa en la final. Se endurecio la pugna hasta alcanzar momentos de gran violencia. Todo ello es comprensible y discutable, dadas las circunstancias. Pero cuando ellos entraban fuerte, nos-otros aceptâbamos con igual fuerza. Tenemos un equipo que puede hacerlo todo : aceptar, y dar. Precisamen-te por contar con jugadores capaces de dar y aceptar, pudimos ganar este partido y soportar perfectamente el segundo cuarto de hora del segundo tiempo, que fue hasta demasiado duro.

 A los 65 minutes, pude empalmar con la derecha, muy raso y muy cerca, un tiro imparable que puso el marcador en el 2-0 définitive.
Y Paulo César Lima habi'a tenido una gran oportunidad, en el minute cuarenta, aunque este dato ya solo sea una pura anécdota, porque lo que importa es que ganamos a los Campeones del Mundo, y que no nos "arrugamos" ante su violencia innecesaria, aunque dis-culpable. Pero que en el fondo puso de mani fiesto la im-potencia, y la falta de talento creador de uno de los grandes derrotados en el WM 1974.
El segundo gol de Holanda acabo con el juego duro, con las entradas violentas, y con las ilusiones del "team" de Zagalo. Este declarana mas tarde : "Hemos caido ante un primera clase". Y en Rio de Janeiro, rubricando el fin de la "era Pelé", se celebraron mu-chos entierros simbolicos. Y una manifestacion de fanâticos enfurecidos atacô la casa del entrenador. Este fue el fin del imperio brasileno." 

WC.1974.Holl.Bras.twb22.mp4

4.4 Go

https://uptobox.com/7b5n9u48lv6c

nouvel encodage 





















Buts Neeskens (P-B, 501, Cruyff (P-B, 65')
Pays-Bas Jongbloed - Suurbier, Haan, Rijsbergen, Krol-Jansen, Neeskens, Van Hanegem - Rep, Crujff, Rensenbrink. Sélectionneur : Rinus Michels
Brésil Leao - Ze Maria, Luis Pereira, M. Marinho, F. Marinho - Paulo César, Carpigiani, Rivelino, Dirceu - Valdomiro, Jaïrzinho. Sélectionneur : Mario Zagallo

Dans le groupe 1, la place de la Hollande ne fut jamais réellement mise en doute. Supérieure au premier tour, elle se bonifia encore au point d'écraser totalement ses adversaires. Contre l'Argentine, Cruyff deux fois, Krol et Rep dominèrent autant que faire se peut et ce ne sont pas les trombes d'eau qui s'abattirent avec violence sur Gelsenkirchen entre la 64e et la 80e minute qui refroidirent l'enthousiasme des joueurs et... des supporters bata-ves, car au cours des trois matches de ce deuxième tour, les Hollandais allaient pratiquement jouer sur leur terrain, aussi bien à Gelsenkirchen qu'à Dortmund. Face à la R.D.A., la démonstration hollandaise fut moins spectaculaire. Il est vrai que le système défensif très rigoureux des Allemands de l'Est rendait plus difficile le déferlement des Hollandais. Mais c'est, quand même, sans difficulté que Johan Cruyff et ses hommes s'imposèrent. Deux buts d'écart seulement, ici, mais la note eut été plus sévère si Croy, le gardien de Zwickau n'avait réalisé des prodiges entre ses perches. Pour son cinquan.-tième match international, il était servi !
Il n'empêche que les Hollandais ne considéraient pas leur match contre le Brésil comme une formalité. Les champions du monde avaient en effet montré des progrès certains, aussi bien contre la R.D.A. que dans le "derby" sud-américain, contre l'Argentine. Mais, tout en confirmant un certain retour à la surface, ces victoires furent infiniment moins probantes que celles de la Hollande, et elles furent d'ailleurs acquises par le plus petit écart. La presse allemande lança alors .une campagne de dénigrement systématique qui n'était pas du meilleur aloi. On fit courir des bruits, largement répercutés par les journaux à sensation du pays, selon lesquels il y avait des mésententes autant que des orgies à Hiltrup, la retraite de l'équipe orange. Tout cela parce que, profitant de trois jours sans football, les dirigeants avaient autorisé un petit orchestre hollandais à égayer la soirée après la victoire sur la R.D.A. Mais il est vrai que l'un des entraîneurs-adjoints, Cor Vander Hart, avait été poliment prié de quitter la délégation. Officiellement, engagé par le Standard de Liège, il était en fin de contrat, mais en fait, on lui reprochait surtout d'avoir un peu trop forcé sur le cognac !
Du côté brésilien aussi, on avait quelque peu relâché la discipline, et c'est ainsi qu'à Hanovre, au lendemain du match victorieux contre l'Allemagne de l'Est, je fus d'autant plus surpris de voir, à la table voisine de la mienne, dans un restaurant du centre de la ville, Paulo César, Marinho, Jai'rzinho et Rivelino, nouant gentiment la discussion avec ceux qui le désiraient, alors que, le matin même, nous avions dû franchir un nombre incalculable de contrôles pour avoir droit, dans l'antre de la délégation brésilienne, à la traditionnelle conférence de presse au cours de laquelle Mario Zagalo débitait les quelques banalités d'usage.
Cette explication entre la Hollande et le Brésil ne fut cependant qu'un match de routine pour les Hollandais qui n'eurent qu'à paraître pour triompher. Une nouvelle et impressionnante démonstration de football moderne où tout, la classe, l'énergie, la santé, la tactique, respirait le football de rêve, un football de rêve un peu terni, hélas, par la perte de contrôle totale des nerfs dont firent preuve les Brésiliens au cours du dernier quart d'heure. Cet excès de violence était d'autant plus bête qu'inutile, et l'exclusion de l'excellent Luis Pereira bien méritée.
Oui, c'est en super-favoris que Rinus Michels et ses troupes pouvaient prendre le chemin de Munich et je comprends partiellement ces 35.000 supporters hollandais qui, avant de regagner leur patrie, à une portée d'arquebuse de Dortmund, auraient donné n'importe quoi pour obtenir une place pour la finale. Ce jour-là, dans l'euphorie du moment, j'ai vu des supporters tout d'orange vêtus, proposer jusqu'à trente fois le prix du billet d'entrée pour le choc du 7 juillet !







9 comments:

  1. Question for you, you need the English translation of the text you posted at the beginning of this piece?

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  2. Yes definitivly, so everybody will enjoy these lines from that book only in spanish (great pics on it too from the training camp of the oranges).
    French translation could be great too.

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  3. Merci beaucoup TheWildbunch, quel match !

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  4. Hi
    There seems to be a problem with part 1 I can't download it, don't suppose you could upload it again please?

    Thanks

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  5. nouveau ici. merci pour ce grand match!!
    y a t'il un mot de passe?
    merci

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  6. il est marqué : twb22.blogspot.com

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  7. Thank you. One of the best matches of the world cup ever

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