Monday, May 22, 2023

FA Cup 1987 1988 Wimbledon Liverpool

Finale
14 Mai 1988
Wembley Stadium


Il y a des légendes qui se construisent à grands coups de courage et d'obstination. Celle de Wimbledon est née de ces deux sentiments lors d'un après-midi de mai, sur cette pelouse de Wembley où les plus aristocrates des aristocrates anglais pourraient pique-niquer sans même déplier une nappe tant ce tapis naturel égale les meilleures moquettes de Buckigham. Cent quarante horse guards pour accompagner l'hymne de la Coupe « Abide with me » (restez à mes côtés) puis pour jouer le «God saye thé Queen » sous le regard de la princesse de Galles, Lady Diana, face à face dans un ordre impeccable, les équipes de David Wimbledon et Goliath Liverpool. Spectacle grandiose dans une ambiance de fête que seul le sport anglais sait générer. Liverpool arrivait pour cette Cup avec son dix-septième titre de champion d'Angleterre en poche, avec le meilleur joueur anglais, Barnes, le meilleur buteur, Aldridge, le meilleur coach, Kenny Dalglish. Pour lui donner la réplique, le F.C. Wimbledon sans titre et sans médaille.

Cette 107e Cup devait donc permettre au F.C. Liverpool de réaliser le second doublé et d'établir ce faisant un nouveau record historique dans le football anglais. Mais comme ses petites sœurs (car elle reste l'aînée et la plus grande) la Cup donne de la joie pour tous. Surtout aux sans grade. L'an passé c'est Coventry qui trouvait son bonheur en battant Tottenham. C'était une surprise. Mais que dire du succès de Wimbledon, obtenu sur trois actions majeures ? Juste après la demi-heure, malgré une faute de Phelan, Beardsley file au but et pique son ballon au dessus de Beasant. Hélas pour Liverpool, l'arbitre Brian Hill, qui n'a pas appliqué la règle de l'avantage, a déjà sanctionné l'acte d'anti-jeu de Phelan. Coup franc... qui ne donnera rien si ce n'est une contre-attaque stoppée à proximité du poteau de corner de Liverpool pour une charge de Nicol sur le même Phelan. Coup franc de Wise... prolongé de la tête par Sanchez dans le but de Grobbelaar. Troisième et dernière action, juste à l'heure de jeu, le penalty tiré par Aldridge et dévié par Beasant.

Ce n'était pas le jour de Liverpool. C'était celui de John Fashanu qui n'a pas cessé de sauter et de sauter encore pour dominer dans les airs le tandem Hansen-Gillespie, c'était celui de Denis Wise, le petit ailier, qui, avec Beasant et Phelan, fut à la base de la résistance de Wimbledon, et de la perte de Liverpool. C'est ce que retiendra l'histoire. Encore une fois, la Cup a été un formidable spectacle, qui s'est d'ailleurs prolongé fort tard dans la nuit. Même si les supporters des « Reds » de Liverpool, déçus et abasourdis, avaient bien du mal à se remettre de ce K.O. ! Des scènes empreintes d'une grande tristesse ne se comptaient plus dans les parcs qui bordent le temple de Wem-bley. Et, comme pour mieux respecter le déception des « Reds », les fans de Wimbledon extériorisaient à peine leur joie, de façon très flegmatique. Sans doute ne réalisaient-ils pas très bien ce qui leur arrivait !
Pour 1988 c'est le nom de Wimbledon qui sera gravé sur le socle de la Cup, alors qu'en 1982-83 ce club évoluait encore en division IV. A Wimbledon. les filets de tennis ne sont plus les seuls à tenir la vedette. Ceux des buts du Plough Lane Ground, le stade du Wimbledon F.C., sont eux aussi prêts à vibrer aux futurs exploits des joueurs du manager Bobby Gould.

 ENG repost dead link

Fa.Cp.Final.1987.1988.Wimb.Liv.Thewildbunch22.mkv

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6 comments:

  1. Thanks for this! The Crazy Gang at their best...will never see the likes of this ever again i reckon.

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  2. real english football not like today

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  3. Vive le foot anglais, merci pour ce post.

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  4. le foot anglais actuellement tue les autres ligues :/

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