Wednesday, March 10, 2021

Cup Winners Cup 1982 1983 Paris Saint-Germain Lokomotiv Sofia

16e de Finale
Parc des princes
28 Septembre 1982
32000 Spectateurs

 Le propre d'une grande équipe, c'est d'être exacte au rendez-vous. Surtout lorsque la rencontre est suivie par des millions de téléspectateurs. Nul doute qu'après cette première brillante victoire européenne, Paris-S.-G. aura regagné des points dans l'estime des amateurs de football intense. Sur le plan du suspens, ce match retour qui opposait les Parisiens aux Bulgares du Lokomotiv Sofia aura constitué un excellent spectacle télévisé pour l'ouverture de la saison 1982-1983. En 1978, la «désastreuse» campagne du Mundial argentin avait été suivie par une Bérésina collective au niveau de la compétition européenne. 1982 aura vu, d'une part, un brillant comportement des Bleus en Espagne et, d'autre pan, une ouverture réussie en Coupe des Coupes. 

 Paris-S.-G Lokomotiv Sofia, joué avec 24 heures d'avance sur les autres rencontres, a peut-être marqué le début d'une grande épopée. C'est une équipe de combat qui s'est présentée ce soir-là. Avec un amalgame qui semble des plus parfaits pour la suite de la compétition. Toko, Kist, Ardilès, Bathenay, Baratelli sont forts de leur expérience. Fernandez, Pilorget, Guillochon, Lemoult apportent la preuve que le centre de formation parisien a donné de bien beaux fruits. N'Gom, empoisonneur de défenses et Zaremba, athlète impressionnant, complétaient, ce mardi soir, une formation très motivée. Lorsque l'on songe que Morin, Dahleb et surtout Dominique Rocheteau étaient absents pour cause de blessure, on mesure encore mieux le potentiel du club si cher au président Francis Borelli. Saluons aussi le public parisien qui fit, lui aussi, un match parfait. 

 Lorsque les Bulgares égalisèrent, les cohortes des tribunes populaires soutinrent les leurs comme jamais, en déployant des drapeaux et des banderoles nombreuses et somptueuses. Ce fut bien sûr du délire lorsque Bathenay, Toko, N'Gom et Lemoult creusèrent définitivement l'écart. Bien sûr, certains firent la fine bouche en déclarant que le match n'avait pas été très intéressant pendant une bonne demi-heure. Des tribunes, nous n'avons pas eu du tout cette impression. C'est un miracle que le gardien Donev n'ait pas été chercher par deux fois la balle au fond des ses filets en première mi-temps. Après le but de Toko, la poussée parisienne suivie du retour temporaire du Lokomotiv avec, en prime, le bouquet final du feu d'artifice, firent que les trente mille supporters repartirent heureux et comblés avec cette exaltation qui leur fera dire plus tard : « La grande première du P.-S.-G. en Coupe d'Europe ? J'y étais ! »

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Pour sa première réplique sur la prestigieuse scène européenne. le Paris-S.-G. se déplaçait à Sofia, où il affrontait le club de Lokomotiv. un adversaire à sa portée, mais en aucun cas un adversaire facile. La défaite minimum (0-1) concédée par les hommes de Peyroche fut en générale jugée « globalement positive », pour utiliser le jargon politique. 

 Pourtant, les choses n'avaient pas commencé de la meilleure façon, puisque dès la quinzième minute, sur un corner tiré par Velichkov la terreur Milanoy, le capitaine bulgare, sautait plus haut que la défense parisienne et son coup de tête trouvait la lucarne d'un Baratelli pétrifié. Fort heureusement, la suite ne fut pas du même tonneau et à plusieurs reprises, le Paris-S.-G. put faire admirer à une défense bulgare aux abois, la richesse et la variété d'un potentiel offensif comme on en voit peu. Manquait seulement l'efficacité au moment de marquer, encore que Rocheteau, Kist, Zaremba ou Ardilès se soient souvent montrés dangereux et que Toko ait même été à deux doigts d'égaliser en fin de partie. Au  total, une défaite, certes, mais aussi des raisons d'espérer pour le retour. Et on sait que l'espoir fait vivre..














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